Louisfert Patrimoine Croix de chemin

« Louisfert Patrimoine » présente un aperçu des richesses patrimoniales de Louisfert sur les thèmes : Châteaux, maisons modernes, manoirs et maisons de caractère, chapelles, édifices religieux, croix, patrimoine de proximité, industrie, carrières, moulins, communications, agriculture, artisanat, topographie, rivières, étangs, bois, flore, mégalithes, archéologie. (Inventaire : Anne Legrais, José Teffo, Didier Teffo, Gilbert Massard).

Topographie :  moulin de Tourniquet (89 m).

Rivières, étangs : ruisseau de la Cosne.

Etangs de Caratel, Caharel, du Tertre Rablais.

Bois : forêt Pavée : portion

Châteaux, maisons modernes : château du val de Caratel. Ce château est construit de façon symétrique autour du bâtiment central, terminé par une tour à chaque extrémité, encadré par deux pavillons identiques qui sont légèrement avancés. Celui de droite est prolongé par les écuries réservées aux chevaux d’attelage et le « garage » où étaient parquées les voitures de l’époque (coupés, cabriolets, berlines, …) avec son large porche d’entrée. Celui de gauche est composé de la chapelle et de l’orangerie.

Maisons de caractère : Mairie, Ecole du poète R. G. Cadou : l’école communale dans laquelle René Guy Cadou   enseigna et où il vécut avec son épouse Hélène, d’octobre1945 à sa mort le 20 mars 1951, est devenue en 1993 une « Maison d’écrivain », grâce au soutien de la commune de Louisfert, de la Communauté de communes de Châteaubriant-Derval et de la Direction régionale des affaires culturelles. Elle rend hommage au poète et à son épouse, elle-même poète. Chapelles, édifices religieux : église St-Pierre (restaurée en 1840); chapelles du château de Caratel, du bourg, oratoire de la Riftière (St-Michel),  statue St Joseph (grotte). Notre Dame de Bonne Espérance, Vierge de 1956 de J. Fréour

Croix : Le calvaire de Louisfert est érigé de 1871 à 1892, il est l’œuvre de l’abbé Jacques Cotteux. Ce n’est pas un simple calvaire, mais un « calvaire mégalithique » destiné à supprimer, selon son auteur, les « vestiges des cultes sanguinaires d’autrefois ». Il est dressé sur une « colline sainte » constituée de la plupart des menhirs et des dolmens de la région. Ce patrimoine est remis à la commune en 1920. Le conseil municipal décide alors de placer un monument aux morts au centre de l’enceinte. Inauguré en 1922, ce monument patriotique ajoute une dimension civique au calvaire.

Croix : Morinais, Chaussée, Gaufrière, Bréchetais, Fosse, Creux, Roses, Délinais.

Patrimoine de proximité  fours à pain, puits, ponts, sculpture de René Guy Cadou par J. Fréour. Industrie, carrières : autrefois minières de fer, ardoisière au bourg.

Moulins : moulin à vent (1857), moulin du Bois-vert.

L’histoire de l’activité meunière sur le territoire de la commune de Louisfert est liée au moulin à vent du Bois vert, unique moulin connu. Mentionné en 1660, il appartient alors aux princes de Condé jusqu’à la Révolution, puis il est vendu comme bien national.

Acquis par la famille Galpin peu avant 1860, il est détruit par un incendie en 1933.

Doté à sa réouverture des plus modernes appareils pour moudre et bluter la farine, il cesse seulement son activité entre 1955 et 1960.

Communications : voie ferrée de Châteaubriant à St Nazaire, Gare de Louisfert.

Archéologie : haches de pierre polie

1) 2)    Ancienne école du poète René Guy Cadou : Buste sculpté de René Guy Cadou, œuvre de              Jean Fréour, ensemble du bâtiment.
3) Eglise Saint-Pierre
4) Mairie
 

Musée René Guy Cadou

Les amoureux de poésie iront visiter le musée René Guy Cadou situé dans l’ancienne école où il était instituteur et où il mourut très jeune à 31 ans. Lieu émouvant, avec photos, correspondances, objets, dessins, qui rappellent le parcours de cet écrivain, ami de Paul Fort, Blaise Cendrars, Giono, mais aussi de Max Jacob. Né à Ste Reine-de-Bretagne, en février 1920, René Guy Cadou s’installe avec sa femme Hélène à Louisfert en 1946. Louisfert sera son premier et dernier poste fixe. C’est là qu’il compose une œuvre dans laquelle les thèmes lyriques s’épanouissent à travers une imagerie où l’amitié et l’amour, la passion de la vie, le combat contre la mort, la recherche secrète de Dieu prennent une grande place. L’école de Louisfert est devenue la « demeure » du poète.

1) 2)    Ancien bâtiment de la Gare de Louisfert (vue d’ensemble, détail)
3) Ancien moulin à vent et minoterie du Bois-vert
4) Forêt Pavée (portion sur la commune)
5) 6) Vierge sculptée par J. Fréour
 
Site du Val de Caratel : Château rebâti au XVIIe siècle, avec une façade entre deux pavillons rectangulaires. Des baies symétriques aux larges ouvertures sont encadrées de schiste bleu, sans chanfrein, ni moulure. Une tourelle cylindrique est un reste de l’ancien logis. Deux pavillons rectangulaires occupent l’entrée de la cour, l’un, vers l’Est, est la chapelle.
 
1) 3)    Calvaire de l’Abbé Cotteux (débris de mégalithes, monument aux morts)
2) « Grange aux poètes » : salle de spectacle et de loisirs en hommage
aux poètes René Guy Cadou et son épouse.
4) La rivière du Cosne à la Bréchetais
 

Calvaire de l’abbé Cotteux

Construit, par l’abbé Jacque Cotteux, à partir de 1871, vicaire puis aumônier à la prison de Châteaubriant, sur un terrain dont il est propriétaire. Inspiré par un calvaire similaire édifié entre Sion-les-Mines et Lusanger, l’édifice a été érigé avec des menhirs (pour Cotteux « débris d’un culte sanguinaire ») et blocs de pierres récupérés dans les communes environnantes. Il a contribué à faire disparaître les traces du mégalithisme dans cette région.

Grange aux poètes

Connue comme épouse du poète René Guy Cadou à la mémoire de qui elle a consacré une grande part de sa vie, Hélène a écrit une importante œuvre poétique, surtout à Orléans :  23 recueils entre 1977 et 2003. L’école de Louisfert est devenue « La Demeure René-Guy-Cadou », et la « Grange aux poètes » leur rend hommage.

1)   Croix de la Gare   2) Notre Dame de Bonne Espérance (Jean Fréour : 1956)   
     3) Croix du cimetière     
 

La commune de Louisfert possède une croix pattée fine en schiste sans inscription et plusieurs croix de fonte ou de fer avec une embase en schiste.

Un kiosque original sur 7 colonnes de ciment avec un toit d’ardoises hexagonal contenant une statue de Saint Michel terrassant le dragon est affiché dans la page suivante.

Mais surtout, une statue de pierre blanche, Notre Dame de Bonne Espérance, a été sculptée en 1956, par Jean Fréour, ami du poète René Guy Cadou, dont il réalisa  également la plaque de schiste, placée à l’entrée de l’ancienne école où il est décédé.

1) 2)    Oratoire St Michel avec son kiosque original.                         
3)  Croix de la ferme (Creux) 4)  Croix de la Delinais   5) La Gaufrière
6)  La Riollais  7) Chaussée  8) La Morinais