La Meilleraye-de-Bretagne Patrimoine Croix de chemin

« La Meilleraye-de-Bretagne Patrimoine » présente un aperçu des richesses patrimoniales de la commune de La Meilleraye-de-Bretagne sur les thèmes : Châteaux, maisons modernes, manoirs et maisons de caractère, chapelles, édifices religieux, croix, patrimoine de proximité, industrie, carrières, moulins, communications, agriculture, artisanat, topographie, rivières, étangs, bois, flore, mégalithes, archéologie. (Inventaire : Anne Legrais, José Teffo, Didier Teffo, Gilbert Massard).

Topographie : grand plateau séparant les bassins du Don et de l’Erdre. Panorama : crête du Grand Plateau. culmine à 86 m.

Rivières, étangs : affluent du Don : Vallée. Affluent de l’Erdre, le Baillou reçoit les eaux de l’étang de l’abbaye. Ruisseau du Pas chevreuil. Etang des Lavandières.

Bois : forêt de Vioreau (sud-ouest de la commune), grand bois de la Melleraye : extrémité ouest de la forêt d’Ancenis, bois de la Foi.

Manoirs, maisons de caractère : Guiltais,

Chapelles, édifices religieux : église du bourg, église abbatiale de Melleray, îlot de la Vierge.

Abbaye de Melleray. Au XIème siècle, La Meilleraye était une trêve de la paroisse de Moisdon-la-Rivière. Vers 1134, le seigneur Alain de Moydon fit don de terres aux moines de l’ordre de Cîteaux pour qu’ils fondent une abbaye. Les bâtiments furent terminés en 1145 et l’église abbatiale achevée et consacrée en 1183.

La Révolution arrive et en 1795, l’Abbaye est vendue comme bien national puis laissée à l’abandon. En août 1817, des moines trappistes venus d’Angleterre reviennent d’exil, relèvent l’Abbaye et apportent de nouvelles méthodes et outils aratoires. On voit alors la création de grandes fermes modernes et l‘essor des techniques agricoles .

En 2015, les moines cisterciens quittent l’Abbaye passant le relais à la Communauté du Chemin Neuf qui assure la vie, la prière et l’accueil (hôtellerie et magasin) dans ces lieux chargés d’histoire.

Croix : cimetière, Guiltais, Haut Fouy, Guimorais, Béchis, Abbaye (3), Croix Blanche, Petit-Bonheur, calvaire du bourg, Vierge de Fréour (bourg), Valméat, Gautier, Cossonnais, Boudet, Fresche Michel, des frères Templé.

Patrimoine de proximité : fours à pain, puits, ponts.

Industrie, carrières : minerai de fer autrefois exploité, minières : Fraiche Michel, Fertais,  minerai exporté vers les forges de Trignac; Sablière : Guiltais, Fouy, Forges (près de la Corbière).

Moulins : moulins à l’ abbaye : à foulon, une minoterie et le vieux moulin de l’étang. Moulins disparus : moulin à tan de l’abbaye de Melleray (en 1284), des Parcs, des Teunières (moulins à vent).

Communications : voie romaine au dessus de la forêt d’Ancenis au nord-est de l’abbaye de Melleray.

Mégalithes : dolmen du Perron (table de grès quartzeux reposant autrefois sur l’un de ses supports et sur d’autres blocs abattus. 11 autres blocs à demi enfouis.

1) Oratoire de l’abbaye de Melleray
2) Vue d’ensemble des bâtiments de l’abbaye de Melleray, depuis le verger.
3) Intérieur de l’église  de l’abbaye de Melleray
4) Portail d’entrée du XIIe ou XIIIe siècles de l’abbaye de Melleray
 

Abbaye de Melleraye

Les premiers moines cisterciens arrivent à Melleray en 1142 et l’église abbatiale est consacrée le 7 août 1183. Après 25 ans d’interruption au moment de la Révolution, la vie monastique reprend à Melleray en 1817, grâce à des moines de la Trappe, réfugiés à la Val-Sainte en Suisse pendant la Révolution, et qui avaient fondé une abbaye à Lulworth en Angleterre. Melleray connaît un grand rayonnement spirituel et agricole au XIXe siècle, et compte jusqu’à 200 religieux. En 2015, l’abbé de Melleray, soutenu par l’évêque de Nantes, fait appel à la communauté du Chemin Neuf pour prendre le relais de la vie religieuse et de l’accueil à l’abbaye. La beauté épurée de l’église abbatiale cistercienne et celle du porche d’accueil (tous deux du XIIe), témoignent de 900 ans d’histoire de l’abbaye.

1) 2)  Eglise de la Meilleraye-de-Bretagne (clocher, intérieur de l’église)
3) 4) 5) Eglise de la Meilleraye-de-Bretagne (vitrail, porte du baptistère, vitrail)
6) 7) Eglise abbatiale de Melleray (entrée, autel Saint-Bernard).
 
1) Abbaye de Melleray : Moulin à foulon
2) Vieux moulin à blé de l’abbaye de Melleray au bord de l’étang.
3) L’aile occidentale des bâtiments de l’abbaye de Melleray.
4) Puits de l’abbaye de Melleray.
 

Moulins  La Meilleraye de Bretagne

Avant la Révolution, la plupart des habitants du territoire de la commune étaient tributaires des moulins des moines cisterciens. Plusieurs moulins relevaient de l’abbaye de Melleray Le vieux moulin, construit au XIIe siècle, est renforcé par un moulin à vent, détruit avant 1677. Ce moulin médiéval s’arrête quand les moines, en 1888-89, construisent une puissante minoterie.

Les moines élèvent entre 1817 et 1838, le moulin des Parts au sud de la commune qui stoppe en même temps que le vieux moulin, à l’heure de la nouvelle minoterie.

Le moulin à foulon de l’abbaye est également transformé en moulin céréalier, il stoppe avant 1875.

Deux moulins à vent ont été montés par des meuniers aux Teunières, après la Révolution, ils cessent avant 1900.

1) Gisant d’Henri 1er évêque de Nantes XIIIe siècle abbaye de Melleray
2) Etang de l’Abbaye de Melleray
3) Puits de l’Abbaye de Melleray
 

Renouveau de l’abbaye

En 1817, Dom Antoine Saulnier de Beauregard, émigré de retour d’Angleterre, en fait l’acquisition et y installe une communauté de moines trappistes Français et Britanniques. Les trappistes appartiennent à l’ordre cistercien de la stricte observance  dont l’objectif est de revenir à une vie monastique authentique, en retrouvant la simplicité et l’austérité originelles de la vie cistercienne.

Frère Antoine réhabilite le monastère avec ces moines trappistes revenant d’exil de Lulworth, en Angleterre. Ils introduisent des méthodes et des instruments aratoires anglais. Les défrichements se multiplient. Des fermes modernes sont installées, des élevages nouveaux sont sélectionnés. L’abbaye devient alors un foyer d’expériences agronomiques.

1) 2)    Route de la Guiltais  3) Mission, route de la Chaussée   
4) La Gannerais  5) Cimetière 6) Le Haut-Fouy
 

Croix en schiste de la route de la Guiltais avec un très joli socle sur lequel est gravée  le nom de la famille qui l’a érigée (Famille Priou) et la date : 1891.

La Meilleraye-de-Bretagne ne compte pas moins de trois croix à engrenage sur la petite dizaine qui existe dans tout le Pays de Châteaubriant. Leur réalisation est énigmatique et pourrait laisser à penser qu’elles ont été fabriquées dans les ateliers de la Vilatte à Nozay détenus par François Aubert (Elles sont toutes datées des années 1870 ou du début des années 1880).

Croix de l’Abbaye : Croix de Mission  avec base en forme de  coque de navire.

1) Croix blanche  2) Vierge sur l’îlot de l’étang de l’abbaye      
3) Vierge de Fréour : parc des Lavandières  4)  Frêche Michel            
5) Le Béchis  6) Guimaurais  7) Corbière  8) La Foi  9) Route de l’étang             
10) 11) Abbaye 12) Rue des frères Templé