« Vay Patrimoine » présente un aperçu des richesses patrimoniales de la commune de Vay sur les thèmes : Châteaux, maisons modernes, manoirs et maisons de caractère, chapelles, édifices religieux, croix, patrimoine de proximité, industrie, carrières, moulins, communications, agriculture, artisanat, topographie, rivières, étangs, bois, flore, mégalithes, archéologie. (Inventaire : Anne Legrais, José Teffo, Didier Teffo, Gilbert Massard).
Origine : première paroisse : Sancti-Germani de Aveio [Saint-Germain de Vay]. Aveio est également mentionné dans certains textes anciens sous sa variante latine : Eveium. Vocable étymologiquement voisin de eveïs, adjectif au sens de « rempli de flaques d’eau, marécage ».
Topographie : bourg (61 m) , au nord, plateau d’Abbaretz (96 m), bassin de l’Isac, sauf petite surface sur la ligne de partage des eaux.
Rivières, étangs : affluents en rive droite de l’Isac : le Perche avec à droite la Pelliais et le Clégreuc qui forme l’ étang éponyme, le ruisseau de la Blandinais forme en partie la limite de Puceul. Ruisseau de Pibordel. Bois : bois de la Cineraye , autrefois landes défrichées au XIXe siècle.
Châteaux : Cineraye. Vers 1400, la très noble lignée bretonne des d’Avaugour de Kergrois prend possession du château et de ses terres. Manoirs, maisons caractère : logis N.D. du Carrefour, ancien presbytère : mairie, prieuré St Germain. Chapelles, édifices religieux : chapelle du prieuré St-Germain (parties romane et gothique), elle était attenante au prieuré-cure, fondé à la fin du XIIe siècle et qui demeura longtemps une des possessions de l’Abbaye de Saint-Germain d’Auxerre, église Saint-Pierre (1889) (remplace l’ancienne, romane et XVe s). Bienheureux Jean-Baptiste Malo(1899-1954),martyr au Laos, béatifié le 11 décembre 2016 . Jardin public Jean-Baptiste Malo, derrière la mairie, ancien presbytère. Croix : Hérouinais, Guichardière, Guichardière, Croix Guichard, Ballerie, Sabhel, cimetière, Bergerie, Boyenne, Perray, St-Germain, Langast, Bourruen, Guipha, Clardière, Brunelais, Bourruen, Moulin à Huppel, Chesnots, Carduchère, Haut-Mérel, Ringaudière Patrimoine de proximité : fontaine Saint-Germain.
Industrie, carrières : Fosses rouges (anciennes Aurières), les excavations comme celles que l’on peut encore distinguer aux Fosses Rouges, mettent en lumière un long passé minier et métallurgique, exploitation de sables rouges : la Place.
Moulins : à eau : Clégreuc, moulin à tan, pour moudre les écorces de chêne qui servaient au tannage des peaux, mentionné en 1473, puis moulin à moudre la farine, Bâtinais. Moulins à vent : Beauregard, Pézerie (2), Ormais. Fréchaie (1738), Maillard (1875), Bel Air , Emion.
Communications ancienne voie romaine (Nantes-Rennes), halte au bourg de la voie ferrée Montoir-Sablé et station du Gâvre sur le territoire de Vay. Mégalithes : menhir de la Drouetterie.
Archéologie : haches pierre polie. Vallée : suite des grands Fossés (Nozay)
Révolution : Depuis la fin du XVIIe s, la famille Barbier, hommes de loi et hommes d’église, initialement établie à Marsac, régente la châtellenie et la paroisse de Vay. Fort de leur influence locale et épousant le parti des prêtres réfractaires et de la chouannerie, ils sont au cœur de l’agitation violente qui émaille la commune, notamment en mars 1793 et l’année suivante.
Environnement : ZNIEFF « Étang de Clégreuc » . « Étang et ses ceintures aquatiques et marécageuses, bordé de prairies humides et de zones boisées diverses ». Intérêt floristique : Végétations riche et diversifiées comprenant diverses espèces végétales d’intérêt patrimonial. » Intérêt avifaunistique : Site d’intérêt départemental pour l’avifaune aqua tique au cours de l’hiver et lors des transits migratoires. Nidification de divers oiseaux intéressants typiques des zones humides (ardeidés, anatidés, rallidés, rapaces, passereaux paludicoles…). Ce plan d’eau départemental abrite près de 160 espèces, dont certaines sont rarement observables, comme le butor étoilé.

3) Vue de la partie ouest du château de la Cineraye.
4) Logis du chapelain de ND du carrefour.
Chapelle Saint Germain
Dépendant du prieuré St Germain, fondé sur Vay au XIe siècle par des moines bénédictins, cette chapelle a gardé son chœur roman. Le grès roussard, utilisé pour les encadrements, et notamment pour la superbe baie séparant la nef du chœur, témoigne d’un édifice contemporain de l’église de Béré ou de l’abbaye de Melleraye.
La chapelle St Germain accueille de superbes fresques , réalisées par le centre de la fresque de Blain. Le mur sud évoque l’histoire chrétienne du lieu et le mur nord la vie de Saint-Germain. St Germain était considéré comme le guérisseur des enfants. La chapelle fut longtemps un lieu de pèlerinage très fréquenté. Les femmes trempaient les langes des enfants dans l’eau de la fontaine qui avait la réputation de guérir coliques, fièvres et maladies de peau.

1) 3) Fresques de la chapelle du prieuré St-Germain. 4) Vitraux de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul. 5) Portrait du Bienheureux Jean-Baptiste Malo, né à Vay, copyrignt: Missions étrangères de Paris https://irfa.paris/missionnaire/3507-malo-jean-baptiste/
Jean-Baptiste Malo, est né en 1899, d’une famille paysanne, sur la Grigonnais, dans la commune de Vay. Après ses études primaires à Puceul, et ses études secondaires à Saint-Lô, il entre au Séminaire des Missions étrangères en1928. Ordonné prêtre en 1934, il part la même année, pour la mission de Anlong (Lanlong), en Chine. Il sera missionnaire en Chine de 1934 à 1951, puis au Laos de 1951 à 1954. Arrêté par les Viêt-Minh, en déportation forcée de plus de 1200 km, à pied vers le Vietnam, il meurt de faim et d’épuisement, le 28 mars 1954, à proximité de Cua-rao et sera inhumé sur le bord du fleuve Song-Ca. Le 11 décembre 2016, il est béatifié en la cathédrale de Vientiane, capitale du Laos, en compagnie de 16 autres martyrs, dont dix Français.

3) La halte ferroviaire du bourg de Vay. 4) Les Fosses rouges : ancienne aurière.
5) Exploitation de sables rouges à la Place. 6) Mairie de Vay (ancien presbytère).

3) Menhir de la Drouetterie (Route de La Grigonnais).
Moulins de Vay
Trois moulins seigneuriaux ne semblent pas avoir été modernisés au XIXe siècle, ils cessent leurs activités, Beauregard, avant 1875, Pézerie (vieux) vers 1890 et le moulin à eau de Clégreuc, après 1910.
Six moulins sont créés au XIXe siècle. Pézerie (neuf) sera désaffecté en 1913. L’Ormais est encore présent au lendemain de la seconde Guerre mondiale. Le moulin Maillard (perd ses ailes en 1878) doublé du moulin Guiho sur une parcelle voisine, devenu Emion ou Plaisance, est en activité jusqu’à la fin des années 1930. Bel-Air, né en 1864, est transformé en minoterie, en activité dans les années 1950. Le moulin d’étang de la Bâtinais, construit en 1884, cesse la production de farine panifiable commercialisée dans les années 1920.
Le Menhir de la Drouetterie ou de la pierre qui tourne » est classé depuis 1928.

3) Croix Guichard 4) 5) Croix de la Guichardière et sa couronne de félicité.
6) Croix en fonte de l’Etiennais.

3) 4) Le Moulin-Hupel. 5) La Bâtinais.
Le plus petit modèle des croix de section ronde, socle composé de dix moellons équarris. Inscriptions en façade (fautes d’orthographe et de grammaire). 1896
Croix de fonte sur colonne de schiste
Petite croix rectangulaire et droite, à la pierre grise. Avec christ sculpté au corps trapu et aux bras mutilés. Fût avec de nombreux graffitis similaires à ceux présents sur d’autres croix. Non datée.
Croix de fonte classique devenue quasi unique lors de son déplacement (dans les années 1960?). Socle non maçonné constitué de trois palis verticaux insérant les éléments de pierre bleue récupérés (avec inscriptions à la gloire de Dieu en français et en latin). Datée 1899.

4) Croix Saint-Germain (vue d’ensemble).
5) 6) Croix Saint-Germain (Croisillon, cadran solaire sur le fût).
La plus vieille croix de fonte plate de la commune, sur une grande colonne carrée de pierre bleue. Sur socle rustique. Ensemble déplacé et remonté avec les débris trouvés sur place. Datée 1855.
Croix julienne intéressante à plus d’un titre: Rare par son croisillon rapporté sans christ, sur le fût présence d’un cadran solaire, gravures d’hermine, de fleur de lys,
Datée (1612) et nommée (rare pour une julienne).
Socle formant autel avec le fût décalé sur l’arrière;
Présence de cupules (trous).

4) Guipha 5) Brunelais 6) Carduchère
7) Bourruen 8) Route de Bouin 9) Haut-Mesnil

4) La Herrouinnais 5) Le Chêne-rond 6) Le Mémoire
7) La Guichardais 8) La Croix-Guichard 9) La Bergerie

4) L’Aubaudière 5) Le Creuset 6) Le Mesnil
7) Boyenne 8) Boyenne 9) Le Perray

4) Brossay 5) Bel-Air 6) Teillais
7) Etiennais 8) Etiennais 9) Rouaudière
