Au Pays du Schiste, Traces du bâti ancien

Livret « Traces du Bâti ancien au Pays du schiste »

Ce livret est avant tout une œuvre de Photographe. Pendant plus de vingt ans, j’ai réalisé des prises de vue, quelquefois avec l’accord préalable des propriétaires lorsque je devais pénétrer dans des propriétés privées.

De tous ces clichés, plus de trente mille, mais pas toujours à propos des thèmes que nous abordons aujourd’hui, j’en ai retenu un peu plus d’une centaine, afin de  rechercher les traces du bâti ancien dans le Pays du schiste.

J’ai souhaité faire paraître ces clichés, réalisés sur la voie publique, ou en accord avec les propriétaires s’il était nécessaire de pénétrer sur le domaine privé, dans ce recueil qui témoigne de l’existant.

Je remercie par avance les propriétaires des lieux photographiés de bien vouloir accepter cette mise en lumière.

Je ne suis pas un adepte de la retouche photographique et les photographies publiées n’ont pas fait l’objet de transformations pour enlever un détail qui pourrait paraître disgracieux.

Par égard aux détenteurs des biens privés, je remercie les lecteurs de bien vouloir respecter les limites de propriété, sauf accord préalable pour se rendre sur place.

Le fil directeur de ce recueil est la pierre bleue, principalement dans le bâti ancien, sur l’ensemble du Pays du schiste, caractérisé pour la création de PEPITES44, par la présence de croix en schiste sur le sol communal dans un périmètre d’une trentaine de Km autour de Nozay, siège de carrières de pierre bleue.

Ce pays du schiste épouse les contours du Pays de Châteaubriant, je vous propose de le découvrir.

Pour conclure

Le Pays du schiste nous donne une pierre aux multiples facettes, visible dans des carrières à ciel ouvert (pour celles qui peuvent encore s’offrir à nos yeux) et sur des affleurements à la végétation spécifique.

Le schiste se partage les appareillages des maisons avec une autre roche présente sur place : le Grès.

On observe seulement quelques rares vestiges de son utilisation de l’Antiquité au Moyen-âge.

Sans conteste, par la qualité des œuvres réalisées dans ce matériau, les  XVe et XVIe siècles montrent une diversité exceptionnelle et nombre d’ouvertures à accolades et chanfreins témoignent de cette époque faste.

Un peu partout les traces de l’utilisation du schiste s’observent jusque dans les tourelles d’escalier réalisées avant tout pour le prestige des occupants.

Cette pierre d’exception permettait au sculpteur bien des possibilités qui sont encore visibles de nos jours sur quelques créations.

Mais c’est encore plus marquant dans la diversité des curiosités en schiste que nous offrent quelques manoirs emblématiques et qui sont décrites à la fin de ce livret.

Ces descriptions architecturales sont extraites, pour la plupart, d’une étude de 1901, de Joseph Chapron, historien et érudit de Châteaubriant, intitulée « Inventaire mégalithique, iconographique, héraldique et archéologique de l’arrondissement de Châteaubriant ». Elle a grandement facilité la mise en forme de ce livret.

 Toutes ces créations exceptionnelles, dans leur qualité d’exécution, seront complétées au XIXe, et début XXe siècle par d’autres œuvres, des carriers de Nozay, qui dépasseront, par leur quantité, le simple travail artisanal : à suivre …