Circuit vélo 7 étangs Puceul-Saffré-Bout-de-Bois et retour.

Randonnées (à vélo)

Circuit Puceul-Etang-de-Bout-de-Bois-Puceul (23 Km)

Ce circuit à vélo, qui emprunte, à l’aller, le parcours du Circuit des 7 étangs entre Puceul-Saffré et l’étang de Bout-de-Bois sur Héric, fait ici l’objet d’une description du Patrimoine visible à proximité de son parcours de 23 km.

Église Saint-Martin architecture

Comme beaucoup d’églises du département, l’église est en très mauvais état, au XIXe siècle, et trop petite pour accueillir la population.

En 1885, l’ancienne église cède la place à un édifice beaucoup plus vaste, placé sous le même vocable : St Martin.

De forme octogonale avec une voûte supportée par des colonnes, l’église est extérieurement de style néo-gothique, avec un clocher très bas reposant directement sur la nef. Dans l’église de Puceul qui est de forme octogonale, la nef est aussi réduite que les transepts.

Au dessus des colonnes des portes d’entrée, on observe des chapiteaux : Ils ont été réalisés en 2002, à l’initiative de la municipalité d’alors, par un artiste d’une entreprise de Vallet chargée de la restauration des édifices religieux. Ces chapiteaux étaient restés bruts et n’avaient jamais été sculptés.

On y voit surtout des feuilles de végétaux et des dragons.

Église St Martin mobilier

Situé dans la partie droite de la nef dans une saillie formant transept, un Tabernacle en bois de style Renaissance classé aux monuments historiques a été restauré en 1955 par Henri Wagner, artiste ayant séjourné dans la région de Nozay dans les années 1950 à 1970.

La partie centrale, très ouvragée, est ornée de colonnettes corinthiennes et flanquée, de chaque côté d’une représentation d’un saint évêque (St Martin ou St Clair) et de Jean-Baptiste. Deux panneaux équilibrent l’ensemble, décorés de fruits, de feuilles et d’angelots.

On peut également observer de nombreux vitraux datant pour la plupart de la fin du XIXe siècle et des années d’après guerre (Vie de St Martin, Histoire de France régionale, Scènes de la vie religieuse). Autres objets non visibles : Une statue en bois du 13e siècle d’un saint évêque mitré, crosse dans une main et évangiles dans l’autre., et un ciboire en argent avec une dédicace : « Donné à Puceul par Messire Jean de Montmorency, seigneur de la Neuville, 1653 »

Mobilier de l’église de Puceul

L’église St Martin de Puceul possède de nombreuses verrières de la fin du XIXe siècle et du milieu du XXe siècle.

Elles évoquent des scène de la vie religieuse, notamment les épisodes de la vie de St Martin, des scènes historiques nationales ou de l’histoire locale. Ainsi sur ce vitrail datant de 1893, le peintre verrier des ateliers Paris Réby à Nantes, évoque un épisode de l’histoire de la Chevallerais, alors succursale de la commune de Puceul. Dans ce médaillon, figure le saccage de l’église par des Républicains en représailles de l’accueil de prêtres réfractaires à la constitution civile du clergé. Au second plan un des Républicains confie la statuette de Notre Dame à une jeune fille pour la soustraire aux flammes

Séquoia du Presbytère

Origine du nom : le nom séquoia a été donné à cet arbre pour honorer la mémoire du chef amérindien SEE-QUAYAH ou SEQUOYAH, métis de la tribu des Cheerokees qui joua un rôle important dans la coopération entre les Cheerokees et les blancs.

Ces arbres sont originaires de Californie, dans une région située à 180 km de San Francisco

A l’état naturel, les séquoias géants ne poussent que sur les versants ouest de la Sierra Nevada, dans des forêts de montagne.

Les séquoias les plus hauts mesurent plus de 90 mètres et la circonférence des plus gros dépassent 24 mètres .

Le séquoia du bourg se dresse dans le jardin de l’ancien presbytère, juste à côté de l’église qu’il domine de sa hauteur. Il aurait été planté à la même époque que celui de Bohallard et que celui de la cure de Saffré (aujourd’hui abattu ). C’est l’un des plus gros sujets de Loire-Atlantique, mais pas le plus haut.

Sa circonférence à un mètre du sol était de 6,30mètres, en 1990, elle est de 7,55m en 2014, sa hauteur est de 28 mètres. Ce séquoia a donc gagné 1,25 m de circonférence en 22 ans. Comme c’est une espèce qui aime bien l’eau, il se plaît bien là à proximité du puits de l’ancien presbytère.

Maison Montmorency

La Maison « Montmorency » se trouve dans le haut de la place de l’église, au bord de la route de Saffré, elle est située à proximité de l’ancien presbytère (restaurant « Un rêve d ’enfant »).

Elle porte le nom de la famille « Montmorency » , l’une des plus prestigieuse de la noblesse française (Ville de Montmorency dans l’actuel département du Val d’Oise).

La branche qui concerne Puceul est celle des La Neuville, par Georges de Neuville d’Abbaretz, gouverneur de Châteaubriant et fils légitimé de Georges de Montmorency d’Aumont dont le père était Claude Montmorency, Baron de Fosseux (1506-1546).

Un des propriétaires de la Maison « Montmorency » était Jean de Montmorency., seigneur de la Neuville en1653. Le nom s’est perpétué par le frère de Jean, Georges, dont le petit fils a eu une fille, Marie Anne Claude de Montmorency qu’il maria en 1733 à Louis Alexandre Xavier le Sénéchal de Carcado (mort en 1763).

Un linteau de la maison porte un blason sculpté aux armes de la famille Carcado, d’azur à 7 macles d’or avec une accolade au sommet de laquelle est l’écu armorié.

Même si l’apparence de la façade et la tour d’escalier porte la marque du XVIe siècle, cette fenêtre est du XVIIIe siècle, date de l’alliance avec les Carcado.

Route de Puceul au  Pas Sicard.

Maison Neuve  Petit Bal

La Maison Neuve 1857 : Village, 6 (26)

à proximité : le Pas Sicard 1857 : Métairie, 1 (5) M. Bertrand  Petit Bal 1857 : Métairie, 2 (8) M. Châtellier

Le jarrier Cimetière de Saffré

Bourg de Saffré

Église St Pierre et Paul

Malgré des aménagements au cours des siècles, l’ancienne église, construite en 1662, trop petite, fut rasée en 1854.

Le nouvel édifice, de style néo-gothique, dont la construction s’étale sur vingt ans (1854-1874), a comme modèle l’église St Nicolas de Nantes, œuvre de l’architecte Lassus en 1844.

Il comprend un cloché unique en façade. Le portail ouest est surmonté d’une statue de la Vierge, située sur le trumeau.

Les trois curés qui ont œuvré à la réalisation de l’église, Jacques Bidaud, François Brunet et Joseph Revest sont représentés sur les trois vitraux de l’entrée de la Nef.

Mairie (Ancien presbytère)

Abrité par une toiture à la Mansard, ce bâtiment possède cinq fenêtres ouvrant sur des combles à la puissante charpente.  La façade encadre une vaste cour fermée par une enceinte en moellons de schiste.

Les dépendances ouest ont été transformées en bibliothèque municipale puis en salles pour associations.

Le Séquoia du Presbytère de Saffré, dont il reste une sculpture comme témoignage, aurait été planté à la même époque que celui de Bohallard et que celui du presbytère sur Puceul vers les années 1880.

Logis de bourg (Montnoël)

Des tuiles romaines, des fondations et des objets, découverts au début du XXe siècle, laissent à penser qu’à l’époque gallo-romaine une villa rustica se dresse à l’emplacement du Manoir de Montnoël.

Le dominus; le maître de maison est peut-être Saffria, à l’origine du nom de la Commune.

Le Pavillon central donnant sur la cour, d’inspiration Renaissance aurait été remanié au XIXe siècle.

 La Tourelle porte la date de 1583 et  garde un aspect féodal avec meurtrières. Façade côté rue composite.

Sur la Hotte d’une cheminée, sculptée dans le tuffeau, un blason à trois têtes d’épagneuls garde le souvenir de la famille de Lespaigneul, membre de la Chambre des comptes de Bretagne au XVIe siècle.

Les Fours de Vaudricourt, les Pineau, Conseillers et Secrétaires du Roi au XVIIIe siècle, puis les Saulnier de la Prévalaye leur succèdent.

Logis de Bourg (Bois Allard)

Logis de bourg le manoir du Bois-Allard appartenait à Maître Jacques Ripaud (1721-1791), époux de Françoise Bernardeau et père de François Ripaud de Montaudevert (1755-1814) et Benjamin Ripaud de l’Ecotais (1754-1800). Les deux frères furent de fameux corsaires, mêlés à l’indépendance des Etats-Unis et ennemis jurés de l’Angleterre. François, acquis aux idées de la Révolution, a montré une ardeur comparable à celle de Surcouf dans maints combats maritimes contre les Anglais. En 1814, il fut blessé lors d’un combat naval et mourut  à Bayonne, 14 ans après son frère, disparu en mer en 1800.

L’Isac (Rivière)

L’Isac est un affluent en rive gauche de la Vilaine, d’une longueur de 78.7 km traversant 2 départements et 11 communes (Abbaretz, Saffré, Héric, La Chevallerais, Blain, Fay-de-Bretagne, Guenrouët, Plessé, Séverac, Fégréac en Loire-Atlantique, et Théhillac en Morbihan)

Cours en grande partie emprunté par le Canal de Nantes à Brest.

L’Isac prend sa source à 45 m d’altitude sur la commune d’Abbaretz et se déverse dans la Vilaine 79 km plus loin à Théhillac face à la ville de Rieux dans le département du Morbihan.

l’Isac présente un degré d’artificialisation avancé, du fait de la réutilisation de la majeure partie de son cours (35 km) par le canal de Nantes à Brest, construit en 1833. Celui-ci rejoint la vallée de l’Isac à Bout-de-Bois, pour le longer sur sa rive droite pendant 5.6 km avec de confluer avec lui en aval de l’écluse du Gué de l’Atelier, sur la commune de Blain.

Après la confluence, le canal emprunte le lit mineur de l’Isac qui a fait l’objet de nombreux travaux de recalibrage pour être navigable.

Le Frêne de Saffré

Arbre remarquable de Loire-Atlantique, rien de moins.

Vous imaginez bien que je suis pour le moins un vénérable centenaire mais vous aurez du mal à deviner mon âge précis, car je suis un arbre de croissance rapide.

En quoi suis-je donc « remarquable » ? D’abord par ma forme, que vous aurez remarquée de loin. Par mon implantation aussi, car je suis un arbre de l’espace rural : on aurait dû me trouver dans une haie, au bord d’une rivière et pas dans le parc du château où je trône encore …

 Mes feuilles, également reconnues pour leurs vertus anti-inflammatoires et diurétiques ont peut-être servi à faire retomber la fièvre ou à soulager les rhumatismes de nombre de Saffréens, comme le voulait la tradition.

Mais ce n’est pas cela qui explique ma présence ici, ni ma longévité. J’ai sans doute une valeur particulière, mais mon secret est bien gardé. Une tradition,, une légende constituent  la clé du mystère ?

Vestiges Gallo-romains

Au lieu-dit La Fuie, à 80 m du château, à 50 m de la rivière Isac, fût découverte une petite nécropole de la première moitié du IVe s après JC.

A. Leroux en 1874 a recueilli dans plusieurs fosses, régulièrement espacées, une quarantaine de vases, dont une quinzaine en verre, des clous en fer et une lame en fer :

Les vases étaient tous brisés, à l’exception d’une petite coupe de couleur vert-clair, d’un travail peu achevé mais portant quelques détails d’ornementation très simple, tels que des rayures verticales sur le contour de la partie supérieure et de petites facettes sur la partie convexe. Elle pouvait à peine tenir debout sur une surface plane.  Cette coupe a été photographiée par le Musée Dobrée ou elle est actuellement

Sur des dessins publiés en 1875 par A. Leroux, P. Galliou a reconnu en 1978 la petite coupe de couleur vert-clair comme une coupe de forme Isings 106b avec décoration du type Isings 107 (datée des années 300 à 375), un bracelet en verre bleu, un bol en céramique décorée « à l’éponge », type V de Raimbault (daté du IVe siècle) et sans doute un vase du type chenet 320.

Douves du Château

On accédait jadis au Château entouré de douves, par un pont-levis, détruit vers 1840 par Hubert Le Loup de Beaulieu (maire de Saffré de 1825-1830 qui avait acquis le château en 1824). Le Cadastre napoléonien montre les douves du Château.

L’aveu de 1679 précise « le chasteau de Saffré avec ses tours, cernoyé de ses douves et pontlevis, avec les bastiments en dehors de l’enceinte, fuie, estang, bois, vignes, près, etc.. »

Ces tours, douves et pont-levis du château de Saffré prouvent que c’était une maison fortifiée. Subsistant encore en 1694, le château-fort de Saffré fut démoli au XVIIIème siècle, remplacé par un manoir.

Château de Saffré

Au XVIe siècle, les d’Avaugour, descendant du dernier duc de Bretagne François II et de sa maîtresse Antoinette de Villequier, deviennent les propriétaires du château de Saffré. René épousa en 1553 Renée de Plouer, fille de haut et puissant Pierre, seigneur du Bois-Rouault, La Cruaudaye ,Frossay et Bastardière , Pornic.

Au XIXe siècle, Hubert Le Loup de Beaulieu, nouveau propriétaire du domaine fait disparaître, vers 1840, tout ce qui conférait à la construction l’aspect d’une forteresse (douves, pont-levis, ).

Le château de Saffré devient à cette époque une habitation « moderne ». En 1850, un commerçant nantais, achète le château, qui devient une demeure à un seul étage

Alexis Ricordeau, célèbre avocat nantais, acquiert la propriété en 1895. Il fit abattre l’aile ouest et réaménagea le bâtiment selon les goûts de l’époque.

La commune a acquis le château en 1990, elle en a fait une bibliothèque et un pole multiculturel.

Auditoire de Justice

1544 est l’époque de la construction de l’Auditoire de Justice par les d’Avaugour (voir le Blason de la famille d’Avaugour) . Louis d’Avaugour aura un fils René. C’est René d’Avaugour qui deviendra protestant et représentera souvent la Bretagne aux états généraux.

Il épousera Renée de Plouër (dame de Kergrois, de Saffré, de Vay, du Bouays, de Mauves, de Frossay, de Crossac).

1566-1572. Les lieux du Culte Protestants. Les pasteurs et plusieurs familles de Nantes , mais aussi des églises voisines se sont réfugiés à Blain. Pas moins de quinze à seize pasteurs résidaient au Château de Blain grâce à la large hospitalité des Rohan.

Il fallait pour tant de pasteurs, pour une population si nombreuse et pour des assemblées si fréquentes, beaucoup de lieux de culte.

On se réunissait aussi, bien souvent, à deux lieues de distance, comme à Fresnay, au château de Plessé, de la maison de Rohan ; dans l’auditoire de Saffré, bourgade et château appartenant à René d’Avaugour, sieur de Kergrois.

Dial de Saffré

Renée de Plouer, dame de Kergrois, de Saffré, de Vay, du Bouays, de Mauves, de Frossay, de Crossac et autres terres, est une figure locale du Pays nantais de la seconde moitié du XVIe siècle.

Le peu que nous savons d’elle provient d’une seule source: le dial de Saffré, un livre de compte de la seigneurie de Saffré (1570-1631)

Le dial de Saffré montre Renée de Plouer sur ses terres pour visiter ses gens et remplir son rôle de «mesnagere», que l’on peut traduire par «habile gestionnaire des biens économiques (et des valeurs morales) de sa maisonnée».

Les quatre registres du Dial de Saffré[2] sont rédigés de 1570 à 1630 par les notaires de la châtellenie : « Le manuscrit abonde en renseignements sur la bibliothèque du château, dont il donne le catalogue, les réceptions des châtelains, l’éducation de leurs enfants, les aménagements de la maison et ses richesses, la valeur des terres et de leurs produits, le prix des denrées, les foires du pays et son commerce, les évènements politiques de l’époque et enfin les nombreux indigents que secouraient les seigneurs de Saffré ».

Inscriptions du Château

À l’automne 2014, à l’occasion de travaux destinés à installer une médiathèque dans le château de Saffré, sont révélées de curieuses inscriptions en écriture gothique.

En août 2015, les inscriptions sont restaurées par Brice Moulinier, conservateur restaurateur de peintures.

En août 2016, Jean-Yves Carluer, maître de conférences honoraire en histoire à l’Université de Brest, diffuse un article dont le sujet porte sur le texte figurant sur les murs de Saffré, maintenant peut-être identifié : Il s’agirait de textes bibliques, des psaumes et proverbes « transcrits d’anciennes versions protestantes ».

L’identification de l’origine protestante des inscriptions est rendue possible par leur datation précise : 1570 « les archives du château, le fameux Dial de Saffré, en conservent la trace en comptabilité » et la dame du château, Renée de Plouer, épouse du seigneur protestant de Saffré René d’Avaugour fait figure de commanditaire.

Aux châteaux de Saffré et de Vay, peu avant que la paix de Saint-Germain (1570) n’amène quelque répit, Renée de Plouer exprime à sa façon une sensibilité religieuse toute imprégnée d’une morale faite de sagesse et de raison, mais non exempte d’une vision de femme.

Allée du Château Mares du Château à proximité  : site original, très riche écologiquement.

En lien avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), une zone humide et de prairies à proximité immédiate du château a été remise en valeur dans les années 2000, notamment dans un objectif de préservation de la biodiversité.

Au 18ème siècle, un étang recouvrait les sept hectares du site actuel, il a disparu, remplacé par des prairies bocagères.

Autour d’un réseau de mares de taille et de profondeur différentes, ce lieu de balade et de détente d’intérêt écologique (espèces protégées, tant pour la faune que la flore) et paysager (sentier de promenade, théâtre de verdure) vaut le détour.

Vous pourrez y découvrir espèces végétales protégées, nombreuses libellules, une plante carnivore, des dizaines d’oiseaux, des batraciens…

à proximité Fontaine St Pierre

Nous disposons de peu de traces écrites sur l’histoire de la Fontaine de Saffré, en dehors d’un article d’Alcide Leroux, publié en 1921.

La Fontaine Saint-Pierre est un monument rustique quoique d’une certaine importance. Les murs bâtis en moellons de poudingue forment un puits carré ayant à peine deux mètres de côté et trois mètres de hauteur. Le niveau de l’eau dans la fontaine se trouve à deux mètres en contrebas et on descend, pour puiser, par des marches grossières établies dans la paroi. L’eau est d’une limpidité parfaite et d’un goût excellent, avec sensiblement la même température en toute saison. L’eau se dirigeait vers l’est et pénétrait au moyen d’une vanne dans un lavoir de 12 mètres de côté situé en aval, pavé avec des dalles de schiste. Le lavoir et la fontaine étaient des dépendances ou des ornements du château.

La Fontaine Saint-Pierre fut probablement pendant longtemps l’objet d’un culte. Ces fontaines étaient autrefois le but de processions ou de pèlerinages fréquentés et l’on y venait demander la guérison de certaines maladies ou la protection du saint contre les accidents.

à proximité Gué de l’Isac

La Chutenaie 1857 : Métairie, 1 (11) M. Ivelin

Anciens Fours à Chaux (notamment à la Chutenaie à proximité)

L’exploitation de la chaux fut l’objet d’une industrie considérable à Saffré, dès le XVIe siècle elle était en pleine activité. La chaux était encore exploitée à Saffré au début du XIXe siècle comme en témoigne Alcide Leroux en 1920 : Au commencement du siècle, une vingtaine de fours à chaux  fonctionnaient. Ils étaient répartis entre le bourg et les villages du Jarrier, de la Marquerais, des Ormes, de la Morhonais, de la Chutenais,.

Leur forme était celle d’un fût ayant plus de 2 à 3 mètres de largeur et 4 à 5 mètres de hauteur. Le dernier qui a fonctionné était celui de la Pécotais.

Ils étaient construits en pierre et briques. En 1860 on pouvait en voir un tout à fait abandonné, mais à peu près intact, celui de la Chutenais.

La Landelle 1857 : Village, 7 (38)

Croix à proximité Le Champion 1857 : Hameau, 5 (16)

Belle pettite croix plate ornée d’un christ sur chacune des faces

Ruisseau de l’Apsiguais (Pont) L’Isac (Pont)

Ruisseaux de Saffré

Sur la commune de Saffré le réseau hydrographique est composé de quatre cours d’eau :

– l’Isac, cours d’eau principal traverse le bourg de Saffré ; Le lit mineur se présente jusqu’à Saffré comme un petit fossé agricole de faible section.

– Le Ruisseau de Puceul au N-Ouest

– et le Pas-Sicard et qui se rejoignent au Sud du village d’Augrain. Le Pas-Sicard se jette ensuite dans l’Isac à 2 km au Sud-Ouest du bourg, entre la Morhonnaie et la Saulzaie ;

– l’Apsiguais au Sud du bourg, qui rejoint l’Isac versl’ancienne station de pompage, 1 km au Sud du bourg.

Canal de Nantes à Brest

Le canal de Nantes à Brest traverse la Bretagne et emprunte successivement les cours de l’Erdre, l’Isac, de l’Oust et de l’Aulne sur 385 km de long. Les travaux ont été amorcés en 1811 sous Napoléon, afin de relier la Loire aux arsenaux brestois et déjouer ainsi le blocus naval anglais. Le canal et ses 238 écluses n’ont été livrés à la navigation que le 1er janvier 1842.

Le canal de Nantes à Brest comporte trois biefs de partage: le premier se trouve à Bout-de-Bois (altitude 20 mètres), long de 8 km, entre les vallées de l’Erdre et de l’Isac. 1812-1814 : construction du « bief des Bouts-de-Bois », par des Espagnols prisonniers de guerre ; ces forçats, logés dans le camp des Jarriais, près de Saffré, connaissent des conditions très dures ; libérés en 1814.

Les ouvriers, parfois des paysans , rarement des mendiants , souvent des bagnards ou des prisonniers de guerre ( prisonniers espagnols dans les landes des Jarriais en Loire-Inférieure, payés 30 centimes puis un franc par jour mais une bonne part du salaire est retenu pour la nourriture, l’habillement, le logement et les soins, ce qui provoque révoltes et désertions, poussant les attributaires des adjudications à les payer au volume déblayé).

à proximité : Etang de Bout de Bois

Cet étang artificiel situé sur le cours d’une petite rivière, l’Isac, avec ses ceintures de végétations constituées de roselières et de cariçaies bordées de prairies humides inondables possède d’intéressantes végétations aquatiques et amphibies, avec notamment certaines plantes d’intérêt patrimonial.

L’étang de Bout de Bois, lieu de détente et de loisirs, à proximité du Canal de Nantes à Brest, est un endroit plaisant oú les promeneurs sont nombreux les dimanches ensoleillés.

Ce site, aménagé aux abords du canal de Nantes à Brest, offre de nombreuses activités de loisirs : pêche, promenade, baignade, mini-golf, parcours santé, aires de pique-nique.

Espace éminemment écologique, il propose également des réserves botanique et ornithologique, une frayère et une hutte d’observation de la faune aquatique.

Canal de Nantes à Brest (écologie)

Cette voie d’eau joua alors un rôle de tout premier ordre pour désenclaver la Bretagne et permettre ainsi son essor économique. Les péniches apportaient en Bretagne les engrais et les amendements destinés à enrichir des terres jusque-là très ingrates, véritable révolution agricole.

Comme dans les autres régions françaises, l’avènement du chemin de fer devait être fatal au rôle économique du canal, d’autant plus que celui-ci était d’un gabarit trop faible.

Aujourd’hui, les plaisanciers ont remplacé les mariniers, et font revivre le canal d’où l’on peur découvrir au fil des écluses une succession de paysages champêtres, de bois et de villages paisibles et accueillants.

Le canal de Nantes à Brest est un espace naturel sensible. En effet, préservé de l’urbanisation (à l’exception des maisons éclusières) et des voies de circulations routières et ferrées, le canal traverse de larges étendues colonisées par une multitude d’espèces faunistiques et floristiques croissant à l’abri des contraintes rencontrées par ailleurs.

Il constitue par conséquent un formidable corridor biologique.

Au carrefour du camp petite croix plate de schiste avec christ en relief

Plus loin grande croix Pattée avec christ en fonte sur beau socle

La Jossaie 1857 : Village, 22 (111)

Jossaie

Dépôt de haches de la Jossaie

Dépôt de haches à talon (bronze) Saffré, La Jossaie, 1450-1250 av. J.-C.

Dans un vase de terre, ce dépôt comprenait initialement trente haches dont vingt-huit sont conservées. La plupart sont de type breton, mais deux viennent du Centre-Ouest, une de Normandie et une dernière de l’Est. . D’autres ont été ébarbées, martelées, polies et affûtées : il s’agit donc sans doute du dépôt d’un bronzier ou d’un marchand du Bronze moyen.

A la fin du Bronze moyen armoricain se produit un phénomène particulier, la fabrication en grandes quantités de haches du même type, les haches à talon avec ou sans anneau latéral, qui sont stockées en « dépôts de marchands » qui peuvent atteindre le millier d’exemplaires.

Cette fabrication intensive est due à une évolution dans la métallurgie armoricaine. Elle doit être basée sur une exploitation intensive des gisements d’étain de la péninsule armoricaine, du Nord Finistère exploités dans le Bronze moyen et  de la Loire-Atlantique et du Morbihan qui semblent avoir été reconnus à l’ époque

La Barre 1857 : Village, 11 (47)

Vers la Noë Péguille La Noë Péguille 1857 : Village, 10 (43)

Croix rectangulaire de schiste pattée sur un socle de maçonnerie

Montdoucet 1857 Mandosset : Village, 10 (45) Croix D27

 La Gréhandais 1857 : Village, 11 (35)

Belle croix de schiste rectangulaire avec christ en fonte et beau socle dans un enclos de palis lissés.

Landes de Montdoucet

Fontaine St Clair (Puceul)

Qui était St Clair ? : De Rome, Saint-Clair fut envoyé comme missionnaire en Armorique. Il s’établit d’abord à Nantes, dont il devint le premier évêque, mais St Clair est ensuite parti évangéliser les contrées qui sont devenues les diocèses de Vannes et de Rennes. La tradition veut que St Clair meurt à Réguiny (canton de Rohan, arrondissement de Pontivy).

La fontaine actuelle date du XIXe siècle, elle est située route de la Bourdinière dans une rue à sens unique.

La Statue de St Clair est dressée au dessus de la fontaine sur un monticule de pierres.

Des processions ont persisté jusque dans les années 1980. On venait s’y laver les yeux et le visage et on y amenait les enfants qui présentaient un retard à marcher.

Les villageois lors des processions partaient de l’église St Martin, précédés des croix et des bannières.

Avant le retour à l’église le prêtre prononçait son homélie du haut du monticule surplombant la fontaine.

Aujourd’hui les processions ont disparu, mais dans le jardin d’herbes médicinales, derrière la source sacrée, on retrouve la mémoire des plantes et l’énergie des cultes anciens.

Croix (Rouzioux)

Dans la commune de Puceul, lors du recensement effectué il y a déjà quelques années, on dénombrait une vingtaine de croix au total pour une superficie de 2000 hectares.

Cette croix, aussi appelée croix Rouzioux du nom de ses propriétaires au XXe siècle est de style gothique.

Elle est en schiste et possède une effigie d’un christ sculptée sur le croisillon comme celle de la route de Saffré, à la sortie du bourg.

Elles ont été conçues et exécutées, non par des sculpteurs de profession, mais par des artisans locaux, simples tailleurs de pierre, qui a l’occasion se sont essayés dans la représentation de la figure humaine.

Puits de la Mairie

Puceul vient du latin : puteolum c’est à dire un petits puits. Du latin puteus (=puits) + suffixe diminutif – eolum.

La localité apparaît sous le nom de Puceol (forme intermédiaire entre Puteolum et Puceul) dans un écrit du XIIIe siècle.

Le puits de la Mairie, composition décorative réalisée en l’honneur de l’étymologie du nom de Puceul, n’a pas toujours été situé à cet emplacement.

Il se trouvait avant le réaménagement du bourg en 2013 sur la place de l’église.

Pour sa construction qui fait la part belle à la pierre de Nozay, schiste local, un linteau de pierre bleue provenant des carrières de Nozay a été réutilisé. Gravée dans le schiste l’inscription suivante est lisible :

MAITRE MARTIN PLESSIX NOTAIRE ARPANTEUR

…… ET FAIT BATIR CETTE MAISON EN L’AN 1758

…A ETE DONNEE PAR Me Y PLESSIX N re ….

Logis de bourg (Puceul)

Le logis de la bibliothèque en appareillage de schiste et aux baies caractéristiques du XVIe siècle s’apparente par sa construction aux demeures nobles que sont les manoirs

Bâtiment de la Bibliothèque actuelle (ancienne bâtisse à égouts retroussés ou coyaux : témoignages de son ancienneté).

Autre logis du bourg, mais publique celui-là, le bâtiment de la Mairie en petit appareillage de schiste recouvert de chaux et encadrements de baies et chaînages d’angle en tuffeau a été construit à la fin du XIXe siècle avec à ses côtés à l’équerre le bâtiment des classes de l’ancienne école publique de garçons de la commune.

Café « Chez Tonton »

Restaurée, cette maison à deux étages est un parfait témoin de l’évolution du bourg de Puceul.

Son premier propriétaire, peut-être le constructeur, tient un débit de boisson au rez-de-chaussée.

Par la suite et pour ne pas avoir à payer l’impôt sur les ouvertures des maisons, certaines fenêtres sont bouchées.

La maison est ensuite un cabinet de médecin, l’atelier d’un tailleur de tissus, et à nouveau une buvette.

Après la guerre, elle est transformée en salon de coiffure-épicerie, avant de devenir une nouvelle fois un café.