Cette portion d’un peu plus de 23 km du Circuit des sept étangs a été réalisée en 2023 par la Communauté de communes de Nozay. Elle relie les trois étangs des communes de Nozay, Puceul et La Grigonnais par des portions de routes peu fréquentées par la circulation automobile, grâce à un balisage particulièrement efficace.
Un Livret de 16 pages sur cette portion du circuit des sept étangs (Nozay, Puceul, La Grigonnais), richement illustré, présente le Patrimoine traversé ou à proximité, il est disponible en format papier dans certains commerces des communes traversées (Un aperçu est visible en tout bas de page).
Vous trouverez le parcours de cette portion du circuits à vélo des 7 étangs initié par la communauté de communes sur la carte :
Retrouvez le parcours définitif de cette portion du Circuit des 7 étangs, sur Nozay, Puceul, et La Grigonnais, sur le lien :
https://www.openrunner.com/route-details/17499750
Une autre carte présente l’ensemble du circuit des 7 étangs élaborée à partir du fichier originel de la communauté de communes de Nozay (le tracé peut varier avec le parcours définitif) :
Parcours du Circuit des 7 étangs Nozay Puceul La Grigonnais
B Nozay Puceul La Grigonnais Nozay 23 km (3 bourgs 3 étangs)
Départ : Nozay : Etangs Guyon
B Nozay Puceul La Grigonnais Nozay 24 km
Départ des étangs Jean Guyon (Km 0)
Four à pain en schiste à proximité
Désaffectée depuis 1971, l’ancienne gare a longtemps été le siège du Centre Médico-Social, qui depuis s’est installé à la Maison de Santé. Les locaux sont maintenant le siège d’une association.
Comme de nombreuses demeures nobles de la commune, l’entrée du Château de la Pinsonnais est flanquée de deux grands piliers en Pierre bleue. Privé, celui-ci est un édifice de tuffeau, d’inspiration vaguement néogothique, notamment dans le traitement des lucarnes. Il est augmenté d’un pavillon carré , décoré d’une échauguette. Non accessible à vélo, certains arbres du Parc de la Pinsonnais comme les thuyas du Japon appartiennent aux collections d’arbres exotiques plantés au XIXe dans les parcs des grandes propriétés de Nozay. Ils accompagnent une cépée de charme classée arbre remarquable de Loire-Atlantique, non loin de la chapelle XIXe du Château.
Chapelle Guerry Km 2,3 En bordure du chemin vers Nantes, se dresse un oratoire, sans doute du XVIIe siècle, que Louis Guerry, notaire de profession, a entrepris, en 1806 de restaurer, peut-être de reconstruire, pour s’y faire enterrer.
Paljaudière Renardière
Le Perray Km 3,5 : Le Hangar, démonté et réinstallé dans le jardin public, se situait devant cette ferme située sur les hauteurs du Perray.
A proximité : Croix Colas Petite croix de pierre bleue à ergots, plate et rustique.
Notre Dame du Chêne : Au sommet du coteau, près du village de Rouans et de l’allée qui descend vers le Petit Perret se dresse un chêne qui abrite dans son tronc une statuette de la sainte vierge. Bien que le pèlerinage de ND du Chêne n’ait pas connu la célébrité ni les foules de son puissant voisin de Ste Anne de Beaulieu, les paroissiens de Nozay s’y rendaient en procession.
A la Révolution, la Madone fut retirée de sa demeure et la tourmente passée , elle fut remise à sa place. Une branche du chêne en tombant brisa la statue. Une autre la remplaça, due à la générosité d’une famille de Rouans, mise à l’abri dans une niche de bois posée sur le tronc.
Village de Rouans : Km 4,1 Ancien corps de ferme en schiste apparent.
Source du Frêne
Station de compression Gaz Le Grand Perray
Village du Grand-Perrais Km 6 : Nombreuses maisons en pierre de Nozay apparente, anciens sièges d’exploitations agricoles
Ce four à pain du village du Grand Perrais a malheureusement été délaissé. Il est accolé à une boulangerie dont la maçonnerie a été réalisée avec des moellons de grès et de schiste et des palis de schiste, matériaux disponibles localement. Ici au Grand Perrais et à Rouans, granges et remises d’exploitations.
Croix du Grand-Perrais : Km 6 Belle croix de pierre bleue, plate avec christ
Ruisseau du Moulin Eve
La commune de Puceul se situe en lisière sud du plateau nozéen qui se prolonge par la dorsale Abbaretz-La Meilleraye-de-Bretagne.
Ce territoire est partagé entre les hauteurs du plateau nozéen, qui s’étendent au nord-ouest de la commune et la plaine de Saffré au sud-est, occupée par la rivière Isac et ses affluents.
L’ensemble est situé entièrement dans le bassin versant de la rivière Isac, elle-même affluent de la Vilaine. Plusieurs bassins versants secondaires viennent entailler le plateau de Nozay, tous drainés par des affluents de L’Isac.
On retrouve cinq bassins versant principaux :
Le bassin versant situé à l’ouest de la commune a pour exutoire le ruisseau de Blandinais.
Celui, situé à l’est de la RN 137 est drainé par le ruisseau passant à proximité des villages de la Drugeonnais, du Champ battu, de la Ménerais et du Landreau.
Le bassin versant situé au centre de Puceul et à proximité de son centre bourg a pour exutoire, les ruisseaux de la Rinais, des Binetières et [celui comprenant le secteur drainé] par le ruisseau de la Savinais.
Celui situé au nord et à l’est comprenant le Moulin-Eve et le Sauzay qui est drainé par le ruisseau du Pas-Sicard.
Entrée sur la commune de Puceul
La Bellière Km 6,3 (à proximité privé)
Le manoir de La Bellière (XVIème siècle) a été remanié au XVIIe siècle avec l’ajout de lucarnes et de nouvelles ouvertures en tuffeau.
Tourelle quadrangulaire à l’arrière.
Au XVe s. le sieur BLANCHET, est seigneur de la Bellière et du Pasrobert, paroisse de Puceul, et de divers lieux des paroisses de St Herblain, Nozay, Haute Goulaine, Orvault, Derval.
Il faudrait s’attacher à reconstruire le réseau de parenté de la famille Blanchet.
Pour le moment, il est difficile de voir tous leurs liens éventuels, mais leurs alliances dans le monde des finances bretonnes semblent militer pour l’appartenance à une même famille. Olivier, monnoyeur à Nozay en 1428, père de Jean, châtelain et receveur de Nozay et commissaire pour la réformation des fouages en 1429 : Pierre, procureur de Nantes en 1469; Jean, procureur-général du duc en 1482.
La Grimaudière
Croix de la Grimaudière Km 7,3
Manoir de la Savinais (A proximité privé) Km 7,8
Plusieurs petites seigneuries dont La Bellière, La Savinaie et Bohallard avec droit de moyenne justice occupaient jadis le territoire de Puceul et dépendaient de la châtellenie de Nozay.
Le manoir de La Savinaie ou Savinaye (XVIe-XVIIIe-XIXe siècle) est une ancienne dépendance de la châtellenie de Nozay.
Propriété de la famille Du Matz, héritiers des marquis de L’Estourbeillon, alliés à la famille La Neufville. .
Il ne subsiste de l’ancien édifice du Manoir de la Savinais qu’une tourelle quadrangulaire du XVIIème siècle. Sur la partie nord est visible un linteau, tréflé, en schiste.
Bois de la Savinais Km 8,3
Un des boisements les plus importants de Puceul . Le bois de la Savinais, communal, est un élément remarquable.
Le Bois de la Savinais Km 8,3 est composé de deux parcelles, une de près de 20 hectares en taillis simples et une autre, au sud, d’un cinquième d’hectares, en taillis sous futaie.
Le boisement est constitué essentiellement de chênes, avec du châtaignier, du hêtre, du merisier et du charme. Le Houx et le fragon sont également présents.
Bourg de Puceul. Km 8,5 A proximité du sentier plusieurs éléments de Patrimoine.
Maison Montmorency
La Maison « Montmorency » se trouve dans le haut de la place de l’église, au bord de la route de Saffré, elle est située à proximité de l’ancien presbytère (actuel restaurant « Un rêve d’enfant »).
Elle porte le nom de « Montmorency » , famille prestigieuse de la noblesse française (Ville de Montmorency dans l’actuel département du Val d’Oise).
La branche qui concerne Puceul est celle des La Neuville, par Georges de Neuville d’Abbaretz, gouverneur de Châteaubriant et fils légitimé de Georges de Montmorency d’Aumont dont le père était Claude Montmorency, Baron de Fosseux (1506-1546).
Un des propriétaires de la Maison « Montmorency » était Jean de Montmorency., seigneur de la Neuville en1653. Le nom s’est perpétué par le frère de Jean, Georges, dont le petit fils a eu une fille, Marie Anne Claude de Montmorency qu’il maria en 1733 à Louis Alexandre Xavier le Sénéchal de Carcado (mort en 1763).
Un linteau de la maison porte un blason sculpté aux armes de la famille Carcado, d’azur à 7 macles d’or avec une accolade au sommet de laquelle est l’écu armorié.
Même si l’apparence de la façade et la tour d’escalier porte la marque du XVIe siècle, cette fenêtre est du XVIIIe siècle, date de l’alliance avec les Carcado.
Mobilier de l’église St Martin de Puceul
L’église St Martin de Puceul possède de nombreuses verrières de la fin du XIXe siècle et du milieu du XXe siècle.
Elles évoquent des scène de la vie religieuse, notamment les épisodes de la vie de St Martin, des scènes historiques nationales ou d’histoire locale. Ainsi sur ce vitrail datant de 1893, le peintre verrier des ateliers Paris Réby à Nantes, évoque un épisode de l’histoire de la Chevallerais, alors succursale de la commune de Puceul. Dans ce médaillon, figure le saccage de l’église par des Républicains en représailles de l’accueil de prêtres réfractaires à la constitution civile du clergé. Au second plan un des Républicains confie la statuette de Notre Dame à une jeune fille pour la soustraire aux flammes
Logis de bourg
Café « Chez Tonton » Km 8,5
Restaurée, cette maison à deux étages témoigne de l’évolution du bourg de Puceul.
Son premier propriétaire, peut-être le constructeur, tient un débit de boisson au rez-de-chaussée.
Par la suite et pour ne pas avoir à payer l’impôt sur les ouvertures des maisons, certaines fenêtres sont bouchées.
La maison est ensuite un cabinet de médecin, l’atelier d’un tailleur de tissus, et à nouveau une buvette. Après la guerre, elle est transformée en salon de coiffure-épicerie, avant de devenir une nouvelle fois un café.
Le logis de la bibliothèque en appareillage de schiste et aux baies caractéristiques du XVIe siècle s’apparente par sa construction aux demeures nobles que sont les manoirs
C’est une ancienne bâtisse à égouts retroussés ou coyaux : ils témoignent de son ancienneté).
Autre logis du bourg, mais publique celui-là, le bâtiment de la Mairie en petit appareillage de schiste recouvert de chaux et encadrements de baies et chaînages d’angle en tuffeau a été construit à la fin du XIXe siècle avec à ses côtés à l’équerre le bâtiment des classes de l’ancienne école publique de garçons de la commune.
Puits de la Mairie (à proximité)
Puceul vient du latin : puteolum c’est à dire un petits puits. La localité apparaît sous le nom de Puceol (forme intermédiaire entre Puteolum et Puceul) dans un écrit du XIIIe siècle.
Le puits de la Mairie, composition décorative réalisée en l’honneur de l’étymologie du nom de Puceul, se trouvait avant le réaménagement du bourg en 2013 sur la place de l’église.
Pour sa construction qui fait la part belle au schiste local, un linteau de pierre bleue provenant des carrières de Nozay a été réutilisé. Gravée dans le schiste l’inscription suivante :
MAITRE MARTIN PLESSIX NOTAIRE ARPANTEUR
…… ET FAIT BATIR CETTE MAISON EN L’AN 1758
…A ETE DONNEE PAR Me Y PLESSIX N re ….
Etang de la Rinais Km 9
L’étang de la Rinais, comme celui des Prés Flippes et celui du Sauzay est géré par l’Association de Pêche Communale Puceuloise .
C’est un site non affilié à l’Association Agréée pour la Pêche et le Milieu Aquatique sur lequel on peut pêcher avec des cartes à la journée (tout public) pour quelques euros.
Dans l’étang de la Rinais, on peut pêcher plusieurs types de poissons : Tanches, sandres, gardons.
Croix de Paradis à proximité ou au Km 9,5
La croix de Paradis située sur la commune de Puceul, à proximité de la route de La Rinais serait une croix dite « julienne », installée le long des chemins menant au pèlerinage à St Julien de Vouvantes.
Elle est réalisée sur un socle de petit appareil de schiste recouvert d’une dalle de pierre de Nozay et possédant une niche. Le fût mesure 2m60 de hauteur, il est de section carrée jusqu’à 0,80m, puis le reste et le croisillon sont octogonaux . Une inscription est située à l’avant du fut avec en dessous la date de 1642. Le croisillon restauré à l’aide d’une ferrure possède un christ de facture naïve très abîmé .
Conforme aux croix juliennes, croix de schiste, constituées le plus souvent de deux parties de section octogonale, avec un fût d’une hauteur moyenne de 2m50, la Croix de Paradis a été fragilisée en raison du matériau et de son ancienneté..
Les croix juliennes possèdent, la plupart du temps, une représentation très sommaire d’un christ sculpté, avec souvent un simple ovale pour le visage, des bras démesurés et des mains évasées, des côtes saillantes, des jambes longues et raides, avec des pieds tout juste dégrossis,
(La Rinais) passage éventuel
Aire de l’Oseraye Km 11,5
Grigonnais Robinetière Km 12
Bernigaud (Licouet)
Aire de covoiturage
Etang de la Grigonnais Km 15
Ancien Presbytère Mairie (à proximité)
A l’origine, La Grigonnais était un ancien hameau de la Paroisse de Vay dont il ne restait que quelques traces.
Dans l’année 1856, Monsieur MÉREL, prêtre de la paroisse de Vay, né à La Brunelais, y fit bâtir une petite maison de fermier. C’est après son arrivée sur ce hameau (en 1859) que germa l’idée de création d’une paroisse.
Après la construction de l’église, inaugurée en 1862, la maison mise à disposition par l’Abbé MÉREL devint le presbytère de la paroisse en 1863. La maison de l’Abbé MÉREL n’était pas appropriée aux besoins d’une cure, Le nouveau presbytère fut construit en 1875, il est devenu la Mairie actuelle.
Le lieu d’implantation de l’église, du fait de la proximité de la maison de l’Abbé MÉREL destinée à devenir la cure, se fit en juillet 1859 pour « Les bois de La Grigonnais ». L’église Saint-Victor est officiellement ouverte en 1862. La paroisse fut créée officiellement le 30 décembre 1863 par un décret impérial de Napoléon III et de Monseigneur JACQUEMET, évêque de Nantes
Eglise Saint-Victor Architecture Km 15,4
La construction de l’église débuta en décembre 1859 pour une ouverture officielle le 21 septembre 1862. L’église St Victor a été construite en pierre de Nozay et tuffeau avec comme entrepreneur Monsieur Gilard.
De style néogothique, cette église en forme de croix latine possède des harpes de murs et des entourages d’ouvertures en tuffeau.
Le 9 juin 1876, le Conseil Paroissial décide de la construction du clocher.
Eglise St Victor Mobilier
Les six vitraux de la nef réalisés en 1890 par le Maître-Verrier Meuret, évoquent 42 scènes de l’Ancien Testament. Cette iconographie reprend, notamment, des thèmes directement liés à la libération d’Israël par le roi perse Cyrus.
Le Christ , sculpté en 1946 par Henri Wagner, de Nozay, pour la famille Malo de la Grigonnais, était initialement placé sur un calvaire. Les intempéries l’ayant abîmé, il a été réparé et abrité dans l’église.
Le maître autel est orné de cinq statues en bois polychrome, sculptées par J.-P. Fréour, représentant les saints patrons des cinq frairies de la Grigonnais, parmi lesquels saint Victor, patron de la paroisse et ermite de Campbon au VIe siècle, St Ruellin, patron de la frairie de Licouët, et évêque de Tréguier et Saint Bily, patron de la frairie de Carheil, martyrisé par les Normands dans la première moitié du Xe siècle.
Eglise St Victor Mobilier
Cette église abrite une galerie de 28 statuettes de saints, classée le 26 août 1962 à l’Inventaire des Monuments Historiques.
Datant de 1879 et posées sur les boiseries de chêne du chœur de style néogothique, ces statues de plâtre polychrome représentent notamment St Vincent de Paul, Saint Rogatien et Donatien, .Saint Clair et Saint Félix de Nantes, Saint François d’ Assise …
De style néogothique, la chaire à prêcher, œuvre en chêne a été fabriquée par les établissements Barranger de Nantes en 1880. Classée en 1989 par le ministère des affaires culturelles, elle est ornée de seize statues polychromes représentant, notamment, les apôtres et les évangélistes.
Sur la photo, les évangélistes Marc, Jean et Luc, avec respectivement un lion, un aigle et un taureau
A proximité Maison de Caractère (Bédodu)
Le Manoir de Bédodu remonterait au début du XVIe siècle, il était construit en quartz et schiste.
Un acte notarié du 28 novembre 1686 mentionne les propriétaires de l’époque : Anne Mérel veuve de François Fresche sieur de Bedodu.
La découverte d’ossements humains par un cultivateur dans les années 1930 confirme la thèse selon laquelle des émigrés se seraient fait tuer à cet endroit en voulant fuir pendant la Révolution. Deux supports de cheminée sculptés en têtes de bélier et des entrées voûtées, désormais bouchées subsistent de l’ancien manoir.
Bacquetière Km 15,8
La Garaudais Le Moulin Rivaud
Le Moulin Rivaud. En 1537, un vassal du seigneur de Vay, jouit du Moulin à vent Rivaud: un demi-siècle plus tard, en 1585, celui-ci « est à présent bruslé ». Vauguillaume Les Chesnots
Croix des Chesnots Très belle et ancienne croix de pierre bleue, carrée, droite, avec Christ très expressif. Km 18
On observe sur Vay, 32 croix en Fonte ou fer , 1 croix en Bois , 3 en Ciment imitation bois, 1 croix en Granit , 20 Croix en Schiste, dont 3 avec un Christ sculpté , sur un total de 59 croix répertoriées. Croix de Bain Croix de fonte plate sur embase de pierre bleue
à proximité La Carduchère (Croix) Fine et élégante croix de pierre bleue ronde
Bain Croix Ringaudière
Croix à proximité Petite croix de pierre bleue plate et énigmatique
Voie ferrée Km 19,2 Nozay Bourg Km 21,5