Loire-Atlantique : Rivières et Plans d’eau au Pays du schiste.

PEPITES44 présente « Rivières et Plans d’eau au Pays du schiste en Loire-Atlantique » , 25 sites d’étangs ou de berges de trois rivières du nord de la Loire-Atlantique : la Chère, le Don et l’Isac.

La Chère, le Don et l’Isac rejoignent la Vilaine en rive gauche sur sa partie médiane et aval, à Sainte Anne sur Vilaine/Pierric pour la Chère, Massérac/Avessac pour le Don et à Fégréac/Théhillac pour l’Isac. Ce dernier est en grande partie emprunté par le canal de Nantes à Brest. (Extraits du syndicat Chère Don Isac)

Ces 3 rivières coulent parallèlement aux structures géologiques en direction Est-Ouest. Le sous-sol est globalement formé de schistes et de grès. Les sols sont plutôt peu développés sur les plateaux et versants.

Le climat du territoire est tempéré océanique : les précipitations saisonnières peuvent atteindre 800 mm/an (pluies d’hiver abondantes, orages printaniers/estivaux).

Les versants de l’Isac et de la Chère centre sont majoritairement consacrés à l’élevage et le reste du territoire, à la polyculture élevage. Les prairies permanentes ont régressé ces 50 dernières années au profit des cultures de maïs et des prairies temporaires.

Le réseau bocager associé est plus ou moins dense (40 à 120 ml/ha selon les territoires) et est généralement dégradé.

Du fait du climat et de la relative imperméabilité du sous-sol, les régimes sont caractérisés par des grandes variations annuelles : forts débits l’hiver et basses eaux marquées en été et début d’automne (assecs réguliers plusieurs mois de l’année).

Des zones humides sont présentes, notamment sur les têtes de sous-bassins versants et sur l’Isac, mais altérées par des aménagements ou usages locaux.

Les plaines alluviales du Don et de l’Isac sont occupées par des marais dans lesquels la nappe est semi-affleurante pendant l’hiver.

Fusionnés, les 3 bassins versants occupent une surface totale de 1912 km² pour 20 masses d’eau identifiées.

L’état écologique de ces masses d’eau (cours d’eau principal et affluents) prend en compte la qualité biologique, la qualité physico-chimique, certains polluants et l’hydromorphologie (pour le très bon état). Le niveau d’altération des cours d’eau est élevé sur le territoire.