Randonnées à vélo sur Saffré

Six Circuits de randonnée à vélo sur la commune de Saffré

Circuit A Saffré 8Km

Bourg de Saffré Eglise Église St Pierre et Paul

Malgré des aménagements au cours des siècles, l’ancienne église, construite en 1662, trop petite, fut rasée en 1854.

Le nouvel édifice, de style néo-gothique, dont la construction s’étale sur vingt ans (1854-1874), a comme modèle l’église St Nicolas de Nantes, œuvre de l’architecte Lassus en 1844.

Il comprend un cloché unique en façade. Le portail ouest est surmonté d’une statue de la Vierge, située sur le trumeau.

Les trois curés qui ont œuvré à la réalisation de l’église, Jacques Bidaud, François Brunet et Joseph Revest sont représentés sur les trois vitraux de l’entrée de la Nef.

Mairie (Ancien presbytère)

Abrité par une toiture à la Mansard, ce bâtiment possède cinq fenêtres ouvrant sur des combles à la puissante charpente.

La façade encadre une vaste cour fermée par une enceinte en moellons de schiste.

Les dépendances ouest ont été transformées en bibliothèque municipale puis en salles pour les associations.

Le Séquoia du Presbytère de Saffré, dont il reste une sculpture comme témoignage, aurait été planté à la même époque que celui du Château de Bohallard et que celui du presbytère sur Puceul vers les années 1880.

Logis de bourg (Montnoël)

Des tuiles romaines, des fondations et des objets, découverts au début du XXe siècle, laissent à penser qu’à l’époque gallo-romaine une villa rustica se dresse à l’emplacement du Manoir de Montnoël.

Logis de bourg (Montnoël) (suite)

Le dominus; le maître de maison est peut-être Saffria, à l’origine du nom de la Commune.

Le Pavillon central donnant sur la cour, d’inspiration Renaissance aurait été remanié au XIXe siècle.

Plus ancienne que le pavillon central, La Tourelle porte la date de 1583 et  garde un aspect féodal avec des meurtrières. La façade côté rue est composite.

Sur la Hotte d’une cheminée, sculptée dans le tuffeau, un blason à trois têtes d’épagneuls garde le souvenir de la famille de Lespaigneul, membre de la Chambre des comptes de Bretagne au XVIe siècle.

Les Fours de Vaudricourt, les Pineau, Conseillers et Secrétaires du Roi au XVIIIe siècle, puis les Saulnier de la Prévalaye leur succèdent.

Le Calvaire Croix de ciment avec très beau socle en pierre de Nozay

Ruisseau du Pas Sicard

Effondrements karstiques

Manifestations de nature karstique, les pertes de cours d’eau, parfois diffuses, se dévoilent en d’autres endroits de façon plus spectaculaire par la formation de petits effondrements ou d’entonnoirs plus ou moins larges. Ici, le degré de karstification des calcaires oligocènes n’est pas très poussé et il n’a rien de comparable avec ce qui l’on observe dans les régions véritablement karstiques telles que les Grands Causses en Lozère.

Le phénomène de recharge très rapide de l’aquifère est à l’origine des effondrements. Il s’agit d’un phénomène naturel, amplifié par l’exploitation de la ressource en eau (Alimentation en Eau Potable).

Augrain 1857 : Village, 30 (113) Ancienne voie romaine

Les patientes recherches de l’archéologue blinois Louis Bizeul ont permis de retrouver sept voies romaines autour de Blain. Sur Blain et sur Vay, l’une d’elles, que l’on retrouve à Saffré, se voyait si distinctement en 1845 que M. Bizeul a pu mesurer sa largeur, quin’était pas moindre de 12 m dans l’empierrement, et de 20 m , avec les accotements entre les contre-fossés.

Compte tenu de l’emprise au sol, on peut conclure qu’il s’agissait d’un axe important, s’apparentant à une «autoroute» de l’époque. Selon Louis Bizeul, sur Puceul, après avoir servi de chemin rural pendant un quart de lieue, elle entre dans un pré, puis dans la gagnerie de la Sensive qui touche le village d’Augrain, en la commune de Saffré.

Elle traverse ce village et deux ruisseaux qui s’y réunissent, monte au village de la Broussauderie, descend dans des prairies qui sont au dessous, et franchit la rivière d’Isac à 5 ou 600 mètres du bourg de Saffré.

Après avoir traversé l’Isac, la voie va passer à peu de distance et au nord d’un moulin à vent nommé le Grand-Moulin, puis entre peu après dans la forêt de Saffré. Elle est très apparente sur la lande en deçà et au-delà de ce moulin.

Chemin vers le Jarrier Le Jarrier 1857 : Village, 6 (31)

Disque en Phtanite recueilli au Jarrier

Les plus anciens vestiges d’une présence humaine sur le site de Saffré, telles les haches polies découvertes sur la commune, remontent au néolithique, comme une hache en fibrolithe. On peut rattacher à la même époque néolithique la lame de silex trouvée près du gouffre de la Chutenais, à l’image de ces lames de silex du Grand Pressigny,

la hache-marteau de Marignac et le disque en phtanite recueilli au Jarrier (à droite un objet néolithique en phtanite).

Ce dernier est un disque noir-verdâtre à peu près régulier, à bords arrondis et à surface très lisse. Le diamètre est de 4,7 cm et l’épaisseur 1,6 cm. L’aspect en est très joli et aucune brisure, aucun défaut n’en altère la régularité. Les haches polies découvertes aux alentours de la commune sont au nombre de cinq, l’une à Caharel, une autre au village de la Hubertière en Puceul, une autre au village de la Marqueraie, une autre aux environs du village de la Gréhandais, la cinquième étant une hache marteau provenant du village de Marignac. Très lourde, elle paraît être en grès commun (tel cet exemple de hache marteau).

à proximité : Petit Bal 1857 : Métairie, 2 (8) M. Châtellier

La Maison Neuve 1857 : Village, 6 (26)

à proximité : le Pas Sicard 1857 : Métairie, 1 (5) M. Bertrand

D 121 à proximité Calvaire

Le Moulin Rôty

Le Moulin du Rôti fait l’objet, pour sa construction en 1857-1858, d’un bel et rare acte notarié.

La famille Bodin améliore plusieurs fois les capacités de son moulin, et le refait en 1921. Dans les années 1930, et encore en 1950, toujours conduit par des Bodin, le « Rôti » est l’un des gros moulins du Pays de Châteaubriant. Entre temps, l’un des membres de la famille s’est lancé dans la construction d’un « moulin à vapeur », en 1881.

Le nouveau moulin, nommé Pré Misère, vit deux décennies : ses portes sont fermées vers 1907, la famille préférant développer le site du « Rôty ».

Le Houssais 1857 : 3 Métairies 4 (21) M.Galicier

Manoirs de Campagne (Le Houssais)

Dans les archives de l’Ancien Régime, sur la seigneurie de Saffré sont présentes nombre de familles mi bourgeoises, mi nobles qui se marient entre elles. Ces familles occupaient les charges de procureur fiscal ou sénéchal grâce à leur instruction. Dans le bourg figurent les Pineau du Mont-Noël en charge de Conseiller secrétaire du roi. . Le Parrain de Marie Géraud, fille de Jacques Géraud, sieur du Houssay, en 1652, se nomme François Raguideau, sieur du Grémil, il est conseiller auditeur à la chambre des comptes, sa marraine est Marie Belluen. Marie Géraud épouse en seconde noce Jean Pigeaud sieur de la Bellière.

Le Souchais 1857 : Métairie, 1 (8) M. de Belchamps

D 121 Route vers Saffré

Saffré bourg 1857 : Bourg, 53 (209)

Logis de Bourg (Bois Allard)

Logis de bourg le manoir du Bois-Allard appartenait à Maître Jacques Ripaud (1721-1791), époux de Françoise Bernardeau et père de François Ripaud de Montaudevert (1755-1814) et Benjamin Ripaud de l’Ecotais (1754-1800). Les deux frères furent de fameux corsaires, mêlés à l’indépendance des Etats-Unis et ennemis jurés de l’Angleterre. François, acquis aux idées de la Révolution, a montré une ardeur comparable à celle de Surcouf dans maints combats maritimes contre les Anglais. En 1814, il fut blessé lors d’un combat naval et mourut le lendemain à Bayonne, 14 ans après son frère, disparu en mer en 1800.

Le Frêne de Saffré

Arbre remarquable de Loire-Atlantique, rien de moins.

Vous imaginez bien que je suis pour le moins un vénérable centenaire mais vous aurez du mal à deviner mon âge précis, car je suis un arbre de croissance rapide.

En quoi suis-je donc « remarquable » ? D’abord par ma forme, que vous aurez remarquée de loin. Par mon implantation aussi, car je suis un arbre de l’espace rural : on aurait dû me trouver dans une haie, au bord d’une rivière et pas dans le parc du château où je trône encore aujourd’hui…

On aurait pu utiliser mon bois dur pour fabriquer des manches d’outils ou venir « cueillir des branches », récupérer du petit bois, comme on le faisait autrefois pour se chauffer. Mes feuilles, également reconnues pour leurs vertus anti-inflammatoires et diurétiques ont peut-être servi à faire retomber la fièvre ou à soulager les rhumatismes de nombre de Saffréens, comme le voulait la tradition.

Mais ce n’est pas cela qui explique ma présence ici, ni ma longévité. J’ai sans doute une valeur particulière, mais mon secret est bien gardé. Une tradition, un événement précis, une légende constituent-ils la clé du mystère ?

Vestiges Gallo-romains

Au lieu-dit La Fuie, à 80 m du château, à 50 m de la rivière Isac, fût découverte une petite nécropole de la première moitié du IVe s après JC.

A. Leroux en 1874 a recueilli dans plusieurs fosses, régulièrement espacées, une quarantaine de vases, dont une quinzaine en verre, des clous en fer et une lame en fer :

Les vases étaient tous brisés, à l’exception d’une petite coupe de couleur vert-clair, d’un travail peu achevé mais portant quelques détails d’ornementation très simple, tels que des rayures verticales sur le contour de la partie supérieure et de petites facettes sur la partie convexe. Elle pouvait à peine tenir debout sur une surface plane.

Cette coupe a été photographiée par le Musée Dobrée ou elle est actuellement

Sur des dessins publiés en 1875 par A. Leroux, P. Galliou a reconnu en 1978 la petite coupe de couleur vert-clair comme une coupe de forme Isings 106b avec décoration du type Isings 107 (datée des années 300 à 375), un bracelet en verre bleu, un bol en céramique décorée « à l’éponge », type V de Raimbault (daté du IVe siècle) et sans doute un vase du type chenet 320.

Douves du Château

On accédait jadis au Château entouré de douves, par un pont-levis, détruit vers 1840 par Hubert Le Loup de Beaulieu (maire de Saffré de 1825-1830 et qui avait acquis le château en 1824).

Le Cadastre napoléonien de Saffré montre les douves du Château.

L’aveu de 1679 précise « le chasteau de Saffré avec ses tours, cernoyé de ses douves et pontlevis, avec les bastiments en dehors de l’enceinte, fuie, estang, bois, vignes, près, etc.. »

Ces tours, douves et pont-levis du château de Saffré prouvent que c’était une maison fortifiée. Subsistant encore en 1694, le château-fort de Saffré fut démoli au XVIIIème siècle et remplacé à cette époque par un manoir.

Parking de l’école

Circuit D Saffré (11 Km)

Grand’Lande 1857 Village de Grand’Lande, 56 (228)

Le Dru à proximité Les Brulôts 1857 : Borderie 1 (4)

Canal de Nantes à Brest

Le canal de Nantes à Brest traverse la Bretagne et emprunte successivement les cours de l’Erdre, l’Isac, de l’Oust et de l’Aulne sur 385 km de long. Les travaux ont été amorcés en 1811 sous Napoléon, afin de relier la Loire aux arsenaux brestois et déjouer ainsi le blocus naval anglais. Le canal et ses 238 écluses n’ont été livrés à la navigation que le 1er janvier 1842.

Le canal de Nantes à Brest comporte trois biefs de partage: le premier se trouve à Bout-de-Bois (altitude 20 mètres), long de 8 km, entre les vallées de l’Erdre et de l’Isac. 1812-1814 : construction du « bief des Bouts-de-Bois », par des Espagnols prisonniers de guerre ; ces forçats, logés dans le camp des Jarriais, près de Saffré, connaissent des conditions très dures ; libérés en 1814.

Les ouvriers, parfois des paysans , rarement des mendiants , souvent des bagnards ou des prisonniers de guerre ( prisonniers espagnols dans les landes des Jarriais en Loire-Inférieure, payés 30 centimes puis un franc par jour mais une bonne part du salaire est retenu pour la nourriture, l’habillement, le logement et les soins, ce qui provoque révoltes et désertions, poussant les attributaires des adjudications à les payer au volume déblayé).

Le Camp des Jarriais 1857 : Hameau, 3 (10)

à proximité le Pas d’Héric à proximité St Félix à proximité Ste Marie

Poste de Gaz Borne 25 m La Pièce Cottin

à proximité l’Eturmel 1857 : Village, 9 (45) Route vers le Sauzay Croix

à proximité Le Doux 1857 : Village 6 (24)

Croix de schiste pattée amputée d’un croisillon

Le Sauzay 1857 : Village, 6 (16) D 39

Croix de schiste pattée sur un socle comportant une niche

Les Salles    La Pâtisserie     Grand’Lande

Circuit B Saffré (14,5 Km)

Retoire 1857 : La Rhétoire : Village, 14 (40) Croix de Retoire

Petite croix de schiste plate pattée, avec christ, très rustique.

Plus de 60 croix sont dénombrées sur la commune. La plupart sont en schiste (pierre de Nozay). Certaines ont été érigées à la suite d’un voeu ou en reconnaissance, souvent pour perpétrer le souvenir des familles qui les ont fait élever. Certaines ont été sculptées dans le schiste.

Mais, la sculpture bretonne est surtout populaire, rustique et naïve; elle a été conçue et exécutée, non par des sculpteurs de profession, mais par des artisans locaux, simples tailleurs de pierre, qui a l’occasion se sont essayés dans la représentation de la figure humaine.

Dans le répertoire des christs sculptés sur les croix bretonnes, on rencontre les plus extraordinaires et les plus déconcertantes images que l’on puisse concevoir.

Le plus souvent, seuls figurent quelques détails anatomiques : l’arcature du Thorax, les séparations parallèles et rectilignes des côtes et le nombril.

La Doublonnière 1857 : Métairie, 1 (6) M. de Belchamps

Caharel 1857 : Village (53) (227) Butte de Caharel

Le sous-sol sédimentaire est composé au nord-est de la commune de schistes appartenant à la formation schisto-gréseuse de St Georges-sur-Loire.

Ces schistes constituent l’armature du Paysage avec notamment, les buttes de Caharel, Malville et La Guerlais.

Un vaste fossé d’effondrement, au niveau du bourg est comblé par des matériaux détritiques de l’Eocène et du Pliocène ou par des calcaires marins et lacustres de l’Oligocène. L’ensemble est recouvert de matériaux détritiques plus récents : limons, sables et argiles plioquaternaires ou graviers quaternaires.

Croix à proximité de Caharel

Très haute croix pattée en schiste sur socle de brique avec niche

D 33              Route de la Forêt Forêt de Saffré

L’espace boisé représente une superficie importante sur la commune (570 hectares). La forêt de Saffré constitue, à elle seule, 65 % de la surface boisée communale.

C’est un massif forestier mixte et ses lisières comprenant d’intéressants secteurs de landes, avec une flore diversifiée et une avifaune nicheuse typique comprenant un certains nombre d’oiseaux intéressants ( rapaces, pics et passereaux sylvicoles).

Parmi les espèces d’oiseaux déterminantes on peut citer : Autour des palombes, Engoulevent d’Europe , Busard Saint-Martin , Pic mar , Faucon hobereau , Pouillot de Bonelli et Pouillot fitis.

Parmi la flore déterminante on peut citer : Muguet , Peucédan de France, Potentille des montagnes, Serratule des teinturiers .

Le Pas du Houx 1857 : Métairie, 1 (7) M. Dupont

Le pas du Houx (Monument du Maquis de Saffré

Au lendemain du débarquement des Alliés en Normandie, le 6 juin 1944, la Résistance décide de constituer un maquis. C’est la vaste forêt de Saffré qui est choisie. Le 18 juin 1944, ce maquis compte plus de 300 jeunes gens venus de la commune et de ses environs, ainsi que des Nantais. Le 28 juin 1944, vers 5 heures du matin, plus de 2.000 Allemands et miliciens équipés d’armes automatiques et de canons légers attaque le Maquis de Saffré.

Après une résistance courageuse, les maquisards parviennent à se replier au prix de lourdes pertes : l’attaque fera 71 victimes.

D’une hauteur de huit mètres, le monument, construit grâce à la collecte d’un comité local, représente la France, enchaînée sur la croix de Lorraine, délivrée par les maquisards qui la débarrassent de ses chaînes l’arment d’une épée et d’un bouclier . A ses pieds gît un jeune Nantais, le plus jeune des maquisards, Robert Geffriaud, dix-sept ans, pupille de la nation.

Cette sculpture monumentale, signée des Seiz Breur, a été érigée pour maintenir le souvenir du sacrifice des résistants face aux nazis, elle a été inauguré par le général de Gaulle le 11juin 1950.

(Très belle croix Pattée en schiste avec beau socle comportant une niche sculptée visible plus loin à une patte d’oie vers Pichon)

Les Brées 1857 : Métairie, 1 (9) M. de Sesmaisons Oratoire des Brées

Haut lieu du souvenir de la Seconde Guerre Mondiale, le mémorial du Maquis de Saffré témoigne de l’épisode douloureux du 28 juin 1944 où, vers 5h00 du matin, la forêt de Saffré est encerclée par plus de 2000 Allemands et miliciens.

A la veille du 28 juin, le maquis de Saffré comprend environ 310 hommes; Seulement 60 hommes sont armés

Les jeunes gens venus de la commune et de ses environs, ainsi que des Nantais préparent notamment une piste destinée aux parachutage d’armes et de vivres.

Après une résistance courageuse contre plusieurs milliers d’Allemands et de miliciens venus de Nantes, les maquisards parviennent à se replier au prix de lourdes pertes. Treize d’entre eux sont finalement tués ou blessés sur place, 27 sont fusillés le 29 juin à la Bouvardière, deux sont exécutés par les miliciens le 13 juillet et vingt neuf personnes arrêtées et déportées ne reviendront pas des camps de la mort.

Pieta de granit à proximité de l’oratoire.

Cet oratoire est aménagé dans les dépendances de la ferme des Brées, quartier général du Maquis de Saffré incendié pendant l’attaque. Il témoigne de la violence de cette bataille.

Brandon 1857 : Borderie, 1 (5) Borne 49 m

à proximité : Les Landes 1857 : Maison, 1 (5)

La Noë Marignac 1857 : Village, 13 (67) D1

L’étang Neuf 1857 : Métairies, 4 (20) Ruisseau de l’étang neuf

La Durantais 1857 : Village, 11 (56) Ruisseau de l’Apsiguais

à proximité les Carrées 1857 : Village, 6 (31)    D33

Petite croix plate et rectangulaire au carrefour de Pichon

À la Patte d’oie vers Pichon croix mentionnée précédemment

Pichon 1857 : Village, 18 (70) Ruisseau Malville 1857 : Village, 11 (58)

Croix de Malville en ciment, avec belle plaque de schiste datée

Croix Pattée en schiste des Buffets 1857 : Village 29 (114)

Retoire

Circuit C Saffré (14 Km)

Parking du Château Le Château 1857 : Château, 3 (23)

Châtellenie de Saffré

La Châtellenie de Saffré (qui comprenait la paroisse entière de ce nom et s’étendait dans les paroisses voisines : Puceul, Nort-sur-Erdre et Joué) avait droit de haute justice avec l’auditoire et la prison. Au XIIème siècle, Alain de Saffré et Hamelin sont les premiers seigneurs de Saffré. Les familles Tournemine (en 1440), Laval, d’Avaugour (en 1542) et de Crux (en 1690) leurs succèdent aux siècles suivants. En 1752, la seigneurie est acquise par la famille O’Riordan (ou Oriordan), famille d’origine irlandaise (qui a construit en partie sa fortune sur le trafic d’esclaves). Le dernier seigneur du lieu est Jacques Edmé Cottin en 1785.

Château de Saffré

Subsistait encore en 1494, le château fort, démoli au XVIIème siècle et remplacé par un manoir. On accédait jadis au château entouré de douves, par un pont-levis.

Au XVIe siècle, les d’Avaugour, descendant du dernier duc de Bretagne François II et de sa maîtresse Antoinette de Villequier, deviennent les propriétaires du château de Saffré. René épousa en 1553 Renée de Plouer, fille de haut et puissant Pierre, seigneur du Bois-Rouault et La Cruaudaye en Frossay et la Bastardière en Pornic.

Au XIXe siècle, Hubert Le Loup de Beaulieu, nouveau propriétaire du domaine fait disparaître, vers 1840, tout ce qui conférait à la construction l’aspect d’une forteresse (douves, pont-levis, ).

Le château de Saffré devient à cette époque une habitation « moderne ». En 1850, un commerçant nantais, achète le château, qui devient une demeure à un seul étage

Alexis Ricordeau, célèbre avocat nantais, acquiert la propriété en 1895. Il fit abattre l’aile ouest et réaménagea le bâtiment selon les goûts de l’époque.

La commune a acquis le château en 1990, elle en a fait une bibliothèque et un pole multiculturel.

Auditoire de Justice

1544 est l’époque de la construction de l’Auditoire de Justice par les d’Avaugour (voir le Blason de la famille d’Avaugour) . Louis d’Avaugour aura un fils René. C’est René d’Avaugour qui deviendra protestant et représentera souvent la Bretagne aux états généraux.

Il épousera Renée de Plouër (dame de Kergrois, de Saffré, de Vay, du Bouays, de Mauves, de Frossay, de Crossac).

1566-1572. Les lieux du Culte Protestants

Les pasteurs et plusieurs familles de Nantes , mais aussi des églises voisines se sont réfugiés à Blain. Pas moins de quinze à seize pasteurs résidaient au Château de Blain grâce à la large hospitalité des Rohan.

Il fallait pour tant de pasteurs, pour une population si nombreuse et pour des assemblées si fréquentes, beaucoup de lieux de culte.

On se réunissait aussi, bien souvent, à deux lieues de distance, comme à Fresnay, au château de Plessé, de la maison de Rohan ; dans l’auditoire de Saffré, bourgade et château appartenant à René d’Avaugour, sieur de Kergrois.

Dial de Saffré

Renée de Plouer, dame de Kergrois, de Saffré, de Vay, du Bouays, de Mauves, de Frossay, de Crossac et autres terres, est une figure locale du Pays nantais de la seconde moitié du XVIe siècle.

Le peu que nous savons d’elle provient d’une seule source: le dial de Saffré, un livre de compte de la seigneurie de Saffré (1570-1631)

Le dial de Saffré montre Renée de Plouer sur ses terres pour visiter ses gens et remplir son rôle de «mesnagere», que l’on peut traduire par «habile gestionnaire des biens économiques (et des valeurs morales) de sa maisonnée».

Les quatre registres du Dial de Saffré[2] sont rédigés de 1570 à 1630 par les notaires de la châtellenie : « Le manuscrit abonde en renseignements sur la bibliothèque du château, dont il donne le catalogue, les réceptions des châtelains, l’éducation de leurs enfants, les aménagements de la maison et ses richesses, la valeur des terres et de leurs produits, le prix des denrées, les foires du pays et son commerce, les évènements politiques de l’époque et enfin les nombreux indigents que secouraient les seigneurs de Saffré ».

Inscriptions du Château

À l’automne 2014, à l’occasion de travaux destinés à installer une médiathèque dans le château de Saffré, sont révélées de curieuses inscriptions en écriture gothique.

En août 2015, les inscriptions sont restaurées par Brice Moulinier, conservateur restaurateur de peintures.

En août 2016, Jean-Yves Carluer, maître de conférences honoraire en histoire à l’Université de Brest, diffuse un article dont le sujet porte sur le texte figurant sur les murs de Saffré, maintenant peut-être identifié : Il s’agirait de textes bibliques, des psaumes et proverbes « transcrits d’anciennes versions protestantes ».

L’identification de l’origine protestante des inscriptions est rendue possible par leur datation précise : 1570 « les archives du château, le fameux Dial de Saffré, en conservent la trace en comptabilité » et la dame du château, Renée de Plouer, épouse du seigneur protestant de Saffré René d’Avaugour fait figure de commanditaire.

Aux châteaux de Saffré et de Vay, peu avant que la paix de Saint-Germain (1570) n’amène quelque répit, Renée de Plouer exprime à sa façon une sensibilité religieuse toute imprégnée d’une morale faite de sagesse et de raison, mais non exempte d’une vision de femme.

Allée du Château Mares du Château à proximité

Les mares du château : site original, très riche écologiquement.

En lien avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), une zone humide et de prairies à proximité immédiate du château a été remise en valeur dans les années 2000, notamment dans un objectif de préservation de la biodiversité.

Au 18ème siècle, un étang recouvrait les sept hectares du site actuel, il a disparu, remplacé par des prairies bocagères.

Maintenant, autour d’un réseau de mares de taille et de profondeur différentes, ce lieu de balade et de détente d’intérêt écologique (espèces protégées, tant pour la faune que la flore) et paysager (sentier de promenade, théâtre de verdure) vaut le détour.

Vous pourrez y découvrir plusieurs espèces végétales protégées, de nombreuses libellules, une plante carnivore, des dizaines d’oiseaux, des batraciens…

Ruisseau de l’Apsiguais La Bouzenais 1857 : Village 36 (151)

Croix de schiste pattée avec christ en relief sur le fût

Le Christ crucifié est placé sur la croix de diverses façons, car en Bretagne, les règles iconographiques sont très peu observées et une assez grande fantaisie règne dans les représentations religieuses sculptées et peintes.

La sculpture bretonne est surtout populaire et par conséquent rustique et naïve;

Elle a été conçue et exécutée, non par des sculpteurs de profession, mais par des artisans locaux, simples tailleurs de pierre, qui a l’occasion se sont essayés dans la représentation de la figure humaine.

Route vers l’Apsiguais Croix de l’Apsiguais

Très bel ensemble composé d’une croix de fonte sur un socle de brique accessible par un ecalier en pierre bleue et briques

L’Apsiguais 1857 La Psciguaie : Village, 5 (21) Route vers Gâtine

Gâtine La Cadesoudière 1857 Quatesoudière : Métairie 2 (12)

La Roberdière à proximité : Marignac 1857 : Village, 8 (38)

La Grugeais 1857 La Grugée : Village, 5 (28)

La Bottinière 1857 Domaine, 2 (14) M. Gauthier

Manoirs de campagne (Exemple de la Bottinière)

Autour des seigneurs de Saffré, les d’Avaugour, gravitent de nombreuses familles mi-bourgeoises, mi-nobles, attachées au service de la seigneurie ou à la province de Bretagne.

Ils sont conseillers, procureurs fiscaux ou sénéchaux. Par faveur de leur suzerain, ils obtiennent le droit d’élever des gentilhommières, bien souvent à tourelle. En dehors de Mont-Noël dans le bourg, Grémil, Le Houssaye et la Bottinière sont alors construites.

À la Bottinière, la façade Est, avec ses tourelles, ses décrochements, ses ouvertures disparates, sans aucun soucis d’équlibre et de symétrie, conserve un aspect féodal, contrairement à la façade Ouest. Au XIXe siècle, son propriétaire, M. Gauthier, alors Maire de Saffré, refusa le passage de la ligne de chemin de fer, de Nantes à Châteaubriant, sur ses terres, et la Halte de Saffré fut placée sur la commune de Joué-sur-Erdre.

à proximité : Les Tertres 1857 : Village, 13 (47)

Croix de Fonte sur un fût orné d’un cœur de vendée

à proximité : La Grande Haie 1857 : Métairie, 3 (9) M. Gauthier

La Praie 1857 : Village, 13 (49) Topographie

L’altitude augmente d’une manière générale d’Ouest en Est : elle est de 25 m à la Blandinais et atteint 50 m dans la forêt de Saffré.

Elle culmine cependant à 77 m au hameau de la Praie.

Ce promontoire mis à part, le territoire communal se caractérise par un paysage de plaine à l’Ouest (Vallée de l’Isac) et de plateau à l’Est (forêt de Saffré).

La différence d’altitude atteinte entre le hameau de la Praie et l’Isac atteint 47 m sur une distance de 2 kms seulement.

Le bourg est traversé par l’Isac qui creuse une légère vallée vers laquelle s’écoulent les eaux de ruissellement.

L’Isac constitue le cours d’eau principal de la commune, rejoint par l’Apsiguais et le Pas-Sicard à l’aval du bourg.

Dans sa partie aval, l’Isac est doublé du Canal de Nantes à Brest dans lequel il se jette à 5 Km environ plus à l’Ouest. Le canal constitue la limite communale méridionale de la commune.

à proximité : le Moulin de la Praie 1857 Hameau, 4 (15)

Anciens Moulins à vent

Sur la commune de Saffré en 1856, d’après le dictionnaire des lieux habités de la Loire-Inférieure (Pinson 1857 ), on comptait deux moulins à vent : le Moulin de la Mortraie en limite de la commune de Puceul et le Moulin de la Praie appartenant à Monsieur Gaultier.

Aujourd’hui subsiste un seul moulin, le Moulin Rôty, construit à la fin du XIXe siècle. Celui de la Praie a brulé à la fin du XXe siècle.

La Maupetitière 1857 : Hameau, 3 (10)

Grand’Lande 1857 : Village, 56 (228) à proximité : village de Grand’Lande

Route vers le Moulin de la Praie Chemin vers Grémil

Grémil 1857 : Métairies, 4 (22) M. Demangeat

Château d’eau  Butte de la Guerlais : panorama sur Saffré

La Guerlais 1857 : Village, 8 (37)

Ruisseau de l’Apsiguais    Parking du Château

Circuit E Saffré (14,5 Km)

Montdoucet 1857 Mandosset : Village, 10 (45) Croix D27 vers Tromer Croix

Vers la Noë Péguille La Noë Péguille 1857 : Village, 10 (43)

Croix rectangulaire de schiste pattée sur un socle de maçonnerie

La Barre 1857 : Village, 11 (47) Vers la Jossaie

Dépôt de haches de la Jossaie Dépôt de haches à talon (bronze) Saffré, La Jossaie, vers 1450-1250 av. J.-C.

Dans un vase de terre, ce dépôt comprenait initialement trente haches dont vingt-huit sont conservées. La plupart sont de type breton, mais deux viennent du Centre-Ouest, une de Normandie et une dernière de l’Est. . D’autres ont été ébarbées, martelées, polies et affûtées : il s’agit donc sans doute du dépôt d’un bronzier ou d’un marchand du Bronze moyen.

A la fin du Bronze moyen armoricain se produit un phénomène particulier, la fabrication en grandes quantités de haches du même type, les haches à talon avec ou sans anneau latéral, qui sont stockées en « dépôts de marchands » qui peuvent atteindre le millier d’exemplaires.

Cette fabrication intensive est due à une évolution dans la métallurgie armoricaine. Elle doit être basée sur une exploitation intensive des gisements d’étain de la péninsule armoricaine, ceux de Nord Finistère exploités dans le Bronze moyen et ceux de la Loire-Atlantique et du Morbihan qui semblent avoir été reconnus à cette époque

La Jossaie 1857 : Village, 22 (111)

Au carrefour du camp petite croix plate de schiste avec christ en relief. Plus loin grande croix Pattée avec christ en fonte sur beau socle. Le Pommain 1857 : Village, 18 (80)

à proximité : Etang de Bout de Bois

Cet étang artificiel situé sur le cours d’une petite rivière, l’Isac, avec ses ceintures de végétations constituées de roselières et de cariçaies bordées de prairies humides inondables possède d’intéressantes végétations aquatiques et amphibies, avec notamment certaines plantes d’intérêt patrimonial.

L’étang de Bout de Bois, lieu de détente et de loisirs, à proximité du Canal de Nantes à Brest, est un endroit plaisant oú les promeneurs sont nombreux les dimanches ensoleillés.

Etang de bout de bois (suite)

Ce site, aménagé aux abords du canal de Nantes à Brest, offre de nombreuses activités de loisirs : pêche, promenades, baignade, mini-golf, parcours de santé, aires de pique-nique.

Espace éminemment écologique, il propose également des réserves botanique et ornithologique, une frayère et une hutte d’observation de la faune aquatique.

Canal de Nantes à Brest

Cette voie d’eau joua alors un rôle de tout premier ordre pour désenclaver la Bretagne et permettre ainsi son essor économique. Les péniches apportaient en Bretagne les engrais et les amendements destinés à enrichir des terres jusque-là très ingrates, véritable révolution agricole.

Comme dans les autres régions françaises, l’avènement du chemin de fer devait être fatal au rôle économique du canal, d’autant plus que celui-ci était d’un gabarit trop faible.

Aujourd’hui, les plaisanciers ont remplacé les mariniers, et font revivre le canal d’où l’on peur découvrir au fil des écluses une succession de paysages champêtres, de bois et de villages paisibles et accueillants.

Le canal de Nantes à Brest est un espace naturel sensible. En effet, préservé de l’urbanisation (à l’exception des maisons éclusières) et des voies de circulations routières et ferrées, le canal traverse de larges étendues colonisées par une multitude d’espèces faunistiques et floristiques croissant à l’abri des contraintes rencontrées par ailleurs.

Il constitue par conséquent un formidable corridor biologique.

Route des estuaires route vers La Chevallerais

Route vers Le Moulin du Rôty D27 à proximité Croix de Kermaria

Ruisseau de la Blandinaie La Blandinaie

Thély à proximité Les Grasses Noës D33 Route des Estuaires D33

La Gréhandais 1857 : Village, 11 (35)

Belle croix de schiste rectangulaire avec christ en fonte et beau socle dans un enclos de palis lissés. Landes de Montdoucet

Circuit F Saffré (13 Km)

Parking du Château               à proximité Fontaine St Pierre

Nous disposons de peu de traces écrites sur l’histoire de la Fontaine de Saffré, en dehors d’un article d’Alcide Leroux, publié en 1921.

La Fontaine Saint-Pierre est un monument rustique quoique d’une certaine importance. Les murs bâtis en moellons de poudingue forment un puits carré ayant à peine deux mètres de côté et trois mètres de hauteur. Le niveau de l’eau dans la fontaine se trouve à deux mètres en contrebas et on descend, pour puiser, par des marches grossières établies dans la paroi.

L’eau est d’une limpidité parfaite et d’un goût excellent, avec sensiblement la même température en toute saison. L’eau se dirigeait vers l’est et pénétrait au moyen d’une vanne dans un lavoir de 12 mètres de côté situé en aval, pavé avec des dalles de schiste. Le lavoir et la fontaine étaient des dépendances ou des ornements du château.

La Fontaine Saint-Pierre fut probablement pendant longtemps l’objet d’un culte. Ces fontaines étaient autrefois le but de processions ou de pèlerinages fréquentés et l’on y venait demander la guérison de certaines maladies ou la protection du saint contre les accidents.

Croix de     Ruisseau de l’Apsiguais à proximité Gué de l’Isac

La Chutenaie 1857 : Métairie, 1 (11) M. Ivelin

Anciens Fours à Chaux (notamment à la Chutenaie à proximité)

L’exploitation de la chaux fut l’objet d’une industrie considérable à Saffré, dès le XVIe siècle elle était en pleine activité. La chaux était encore exploitée à Saffré au début du XIXe siècle comme en témoigne Alcide Leroux en 1920 : Au commencement du siècle, une vingtaine de fours à chaux existaient et fonctionnaient encore.

Ils étaient répartis entre le bourg et les villages du Jarrier, de la Marquerais, des Ormes, de la Morhonais, de la Chutenais, etc.

Leur forme était celle d’un fût ayant plus de 2 à 3 mètres de largeur et 4 à 5 mètres de hauteur. Le dernier qui a fonctionné était celui de la Pécotais.

Ils étaient construits en pierre et briques. En 1860 on pouvait en voir un tout à fait abandonné, mais à peu près intact, celui de la Chutenais.

(Plus loin dans le circuit les croix de la Pécotais et de la Saulzaie)

La pierre employée à la fabrication de la chaux était extraite sur place. On la trouvait en blocs ou en rognons disséminés à quelques pieds de profondeur et à intervalles réguliers. . La présence de l’argile jointe au calcaire lui donnait les propriétés de la chaux hydraulique et la rendait propre à toute sorte de construction.

Gouffre Vallée de l’Isac

Le Gouffre de la Chutenaie était situé à quelques centaines de mètres au sud des bâtiments de la ferme du même nom. Le Gouffre consistait en un résevoir creusé presque à pic dans une prairie assez fertile.

L’eau arrivait presque jusqu’au bord, même en été et elle était si limpide qu’on apercevait le fond tout autour, jusqu’à une distance de cinq à six mètres.

La forme du fond était celle d’un entonnoir et on perdait vite de vue les parois inclinées, faites d’une argile grisâtre mêlée de coquilles d’eau douce et de débris calcaires. Le diamètre était d’environ 40m.

En hiver, l’eau arrivait jusqu’au niveau du sol et se déversait vers l’ouest par un canal assez régulier, de 3 à 4 mètres de largeur, lequel rejoignait le cours de l’Isac, à 200 m environ en aval.

Le cours de la rivière a depuis été rectifié et le cours de l’Isac passe maintenant au travers du gouffre en contribuant à son colmatage.

Objets néolithiques découverts près du gouffre de la Chutenaie)

Le premier de ces objets néolithiques découvert à proximité du gouffre de la Chutenais est une hache en pierre polie de très petite dimension,  semblable à celle de la photo, sans doute objet votif, (Longueur : 5 cm, Largeur : 3,3 cm, épaisseur : 1 cm), d’une forme gracieuse, d’un travail très fini, bien que la pointe soit émoussée. La pierre, probablement de la fibrolithe, est d’un jaune brun tacheté et verdâtre; elle est très dure, le grain en est fin.

Le second est une hache, probablement en fibrolithe, mais beaucoup plus rugueuse et plus commune, s’apparentant à du granit (dimensions : Longueur : 9,6 cm, largeur 5,5 cm, épaisseur 4 cm).

Le troisième objet est un outil ou une arme en forme de lame ou grattoir, en silex taillé, de couleur brune; presque translucide. Il est très mince et légèrement courbé, de longueur 11 cm, de largeur 1,4 cm.

La face concave est d’un seul éclat, l’autre porte 3 facettes se prolongeant dans toute la longueur. Les côtés sont très coupants, réguliers et à peine ébréchés à l’image de ces lames de silex du Grand Pressigny.

(Quelques croix visibles plus loin, à Tromer et à la Noë péguille)

Ces trois objets ont été découverts par le même fermier aux environs du gouffre de la Chutenais, au XIXe siècle.

Station de Pompage Bassin calcaire

Le bassin sédimentaire d’âge tertiaire de Saffré, ellipse allongée Est-Ouest, contient des formations sédimentaires datées de l’Eocène au Plio-Quaternaire.

Le bassin est profondément effondré (Plus de 330 m ) dans sa partie centrale et présente une importante dissymétrie. Il est affecté par un réseau de failles.

Les calcaires oligocènes constituent l’aquifère le plus intéressant : il est exploité par les forages de la Chutenaie. Le karst favorise le drainage du réservoir et de très bons débits peuvent être obtenus comme c’est le cas pour les forages AEP de la Chutenaie.

Nappe Phréatique Parmi les richesses figure l’eau, sous la forme d’une nappe phréatique, qui est exploitée depuis le milieu des années 50 dans le bassin tertiaire de Saffré.

La première station de pompage a été installée ici vers 1954, à la Chutenaie. Un nouvel ouvrage de production, qui l’a remplacée, est exploité depuis 1980.

Par la suite, un second forage d’exploitation a été réalisé non loin du précédent en 1990 pour sécuriser l’alimentation en eau potable et accroître la production sur le site.

Ainsi l’aquifère des calcaires oligocènes est actuellement exploité à proximité du lieu-dit la Chutenaie au Sud-Ouest du bourg de Saffré, au moyen de deux forages de 120 m de profondeur capables de fournir chacun un débit instantané de 250 m3/h.

Le débit maximal total de prélèvement autorisé est de 500 m3/h. La capacité nominale de la station de traitement associée est de 10 000 m3/j. Les installations de captage et de traitement sont la propriété du SIAEP de Nort-sur-Erdre qui en a confié l’exploitation à la SAUR. La station de Saffré alimente en eau une trentaine de communes du nord du département.

La Rinais 1857 : Village, 8 (27) Deux croix visibles plus loin au Bois-Gouët. L’une plate, en schiste, possède une niche sur le fût. L’autre, également en schiste est ronde sur un fût octogonal, avec un beau socle aujourd’hui masqué par le lierre.

La Landelle 1857 : Village, 7 (38)

Croix à proximité Le Champion 1857 : Hameau, 5 (16)

Belle pettite croix plate ornée d’un christ sur chacune des faces

Le Breil Jahan 1857 : Hameau, 4 (16) L’Eturmel 1857 : Village, 9 (45)

Le Chêne 1857 : Métairie, 2 (13) M. Poulain

Ruisseau de l’Apsiguais (Pont) L’Isac (Pont) Ruisseaux de Saffré

Sur la commune de Saffré le réseau hydrographique est composé de quatre cours d’eau :

– l’Isac, le cours d’eau principal qui traverse le bourg de Saffré ;Le lit mineur se présente jusqu’à Saffré comme un petit fossé agricole de faible section.

– Le Ruisseau de Puceul au Nord-Ouest

– et le Pas-Sicard et qui se rejoignent au Sud du village d’Augrain. Le Pas-Sicard se jette ensuite dans l’Isac à 2 km au Sud-Ouest du bourg, entre la Morhonnaie et la Saulzaie ;

– l’Apsiguais au Sud du bourg, qui rejoint l’Isac au niveau de l’ancienne station de pompage, 1 km au Sud du bourg.

L’Isac (Rivière)

L’Isac est un affluent en rive gauche de la Vilaine, d’une longueur de 78.7 km traversant 2 départements et 11 communes (Abbaretz, Saffré, Héric, La Chevallerais, Blain, Fay-de-Bretagne, Guenrouët, Plessé, Séverac, Fégréac en Loire-Atlantique, et Théhillac en Morbihan). Son cours est en grande partie emprunté par le Canal de Nantes à Brest.

L’Isac prend sa source à 45 m d’altitude sur la commune d’Abbaretz et se déverse dans la Vilaine 79 km plus loin à Théhillac face à la ville de Rieux qui se situe aussi dans le département du Morbihan.

l’Isac présente un degré d’artificialisation avancé, du fait de la réutilisation de la majeure partie de son cours (35 km) par le canal de Nantes à Brest, construit en 1833. Celui-ci rejoint la vallée de l’Isac à Bout-de-Bois, pour le longer sur sa rive droite pendant 5.6 km avec de confluer avec lui en aval de l’écluse du Gué de l’Atelier, sur la commune de Blain.

A partir de la confluence, le canal emprunte le lit mineur de l’Isac qui a donc fait l’objet de nombreux travaux de recalibrage pour être rendu navigable.

La Saulzaie 1857 La Sauzaie : Village, 15 (66)

Chemin le long de l’Isac .           Pont de pierre bleue sur l’Isac (page précédente), il n’est pas du Moyen-âge, mais il permet de franchir la rivière, sur une belle largeur, grâce à des piles aux moellons joliment taillés.

Tromer 1857 : Village, 5 (18) D27 Le Bois gouët 1857 : Village, 17 (67)

Le dépôt éocène du Bois-Gouët, à Saffré, est parmi les plus célèbres avec plus de 1000 espèces appartenant essentiellement aux mollusques gastéropodes et bivalves. On doit sa découverte et la réputation de sa riche faune malacologique à Gaston Vasseur dès 1877. Plus récemment, en 1989, Jean-Michel PACAUD, du Muséum National d’Histoire Naturelle, avec 7 personnes, a entrepris de nouvelles fouilles avec engins mécaniques. 1150 espèces de Gastropoda, de Bivalvia et de Scaphopoda ont été recensées avec de nombreuses nouvelles espèces découvertes.

Route vers la Pécotaie   La Pécotaie 1857 : Village, 18 (84)

La Mortrais 1857 : Métairie, 2 (8)         Croix de schiste ornée d’un christ en fonte

Zone calcaire Ouest Saffré

Ensemble original et diversifié constitué de bosquets ,de prairies et de pelouses abritant une flore calcicole ,avec plusieurs espèces végétales d’intérêt patrimonial, du fait de la rareté de ce type d’habitats dans notre département, dont de belles populations d’orchidées en particulier

Treize espèces déterminantes : Laîche distante, Carex des renards, Chlore perfoliée, Colchique d’automne, Orchis tacheté des bois, Épipactis des marais, Genévrier commun, Oreille-d’âne, Ophrys abeille, Orchis incarnat, Platanthère à fleurs verdâtres, Lotier maritime, Ophioglosse Langue-de-serpent et 56 autres espèces.

Orchidées des Perrières

L’intérêt du site réside principalement en la présence actuelle ou passée de 12 orchidées dont 3 sont rares à l’échelle du département de Loire-Atlantique (Dactylorhiza incarnata, Epipactis palustris, Platanthera chlorantha) et 3 assez rares (Dactylorhiza fuchsii, Himantoglossum hircinum, Ophrys apifera), une espèce est considérée comme disparue du site (Ophrys insectifera).

La Marquerais : Hameau, 3 (7)  Très belle croix de schiste ronde sur haut fût octogonal avec autel de schiste pour socle

Le Calvaire      Le Bourg de Saffré.