Forêt du Gâvre. Espace « Naturel » sensible

La Forêt du Gâvre, poumon vert de Loire-Atlantique

Une forêt ancienne, mais vigoureuse

Au fil des chemins, il faut lever haut son menton pour apercevoir la cime des arbres. Érigés en cathédrales, les chênes et les hêtres (respectivement 49% et 5% des essences) sont rois dans cette forêt. Essence-mère de la forêt, ils sont présents depuis des millénaires et continuent de se renouveler par un ensemencement naturel. Les plus précieux sont même sélectionnés pour la tonnellerie : un savoir-faire d’excellence qui s’appuie sur la qualité de la matière première.

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https://www.onf.fr/onf/+/103d::foret-du-gavre-ce-poumon-vert-gorge-deau.html

Parcelles de forêt, morceaux d’Histoire

S’il est tentant de lever les yeux au ciel, cette forêt invite aussi à regarder les trésors d’Histoire enfouis sous ses pieds. Seule forêt domaniale de Loire-Atlantique, le Gâvre a depuis toujours occupé une position stratégique et un rôle social déterminant. Aujourd’hui lieu de production de bois et de promenade, cette forêt a abrité par le passé des activités très diverses.

Au nord du massif, un alignement de 120 mégalithes sur un kilomètre – l’alignement du Pilier– est le témoin d’une occupation à l’époque néolithique.

L’alignement du Pilier : des mégalithes en Forêt du Gâvre.

Un saut dans le temps et l’on trouve sur le sentier des Ferrières des « scories », un mélange de roche calcinée et de pierre fondue, vestiges de l’exploitation des minerais de fer à l’époque celtique.

Autre parcelle de forêt, autre morceau d’Histoire : les thermes romains de Curun sur l’ancienne voie gallo-romaine qui reliait Rennes à Nantes rappellent l’importance du carrefour de Blain pendant l’Empire romain. Enfin, accessibles depuis le rond-point de la Belle Étoile, les quais de chargement de munitions utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale sont aujourd’hui un refuge de valeur pour les chauves-souris…