Randonnées à vélo sur Nozay par PEPITES44

« Randonnées à vélo sur Nozay » est une présentation de trois circuits de randonnée à vélo sur la commune de Nozay accompagnée d’une description du Patrimoine visible à proximité.

Une motte de Beurre sculptée dans le schiste par Aimé Maurice, artisan et sculpteur du XIXe siècle, repose sur un piédestal en schiste et témoigne de l’activité traditionnelle de cette « Place de la Beurrerie ».

Maisons de la Ville de Nozay

Comme les nombreux petits manoirs de la région, l’ancien Hôtel du Grand-Monarque, aujourd’hui siège d’un restaurant, possède une tour d’escalier permettant d’accéder aux étages. Celle-ci est hexagonale, mais, ailleurs, elles peuvent, également, être rondes ou carrées.

Le Grand-Monarque est construit en schiste, avec une façade percée d’ouvertures décorées d’accolades en tuffeau. Une date, 2013, indique l’année de restauration de cette façade sur la lucarne de droite.

La tradition rapporte qu’Anne de Bretagne, puis François Ier ensuite seraient venus au Grand-Monarque, domaine digne de les recevoir. Une pierre sculptée à l’effigie d’Anne de Bretagne, ainsi qu’une autre représentant un soldat casqué figurent au pignon du restaurant, sur la porte commandée par Jean Bizeul en 1965, sculptées par Raffig Tullou, posées en 2001 .
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La route de Marsac-sur-Don n’existait pas alors et les bâtiments de l’actuelle pharmacie, avec la porte cochère et la porte piétonne ne faisaient qu’un avec l’Hôtellerie du Grand-Monarque. Les voitures à cheval pouvaient séjourner dans la cour autrefois ouverte.

Terminée en 1854, en schiste et Tuffeau, la mairie de Nozay remplace un ensemble de bâtiments qui abritaient autrefois la mairie, mais aussi les halles et la prison seigneuriale.

Un blason en schiste sculpté par Pierre Labarre en 1994 représente les armoiries de la ville avec des lions, emblèmes de la famille de Nozay, non originaire de la région.

La croix du Marché est la seule croix de Nozay en kersanton, mais le socle comprend plusieurs niveaux en schiste. Bien que ses dimensions soient imposantes, ce n’est pas un calvaire qui doit au moins avoir trois personnages sur la croix (Jésus, La Vierge et St Jean généralement).

Route de Nort. Château de la Chênaie : maison bourgeoise de la famille Leroux devenue maison de retraite avec le parc attenant.

Ce parc possède quelques arbres remarquables.

Croix Leroux : petite croix de pierre bleue ronde sur socle trapu

Le manoir du hameau de Beauvais ne correspond pas aux standards du classicisme des XVIIe et XVIIIe siècle avec des façades organisées symétriquement en travées régulières avec alignement des baies au même niveau.

Bien que de taille respectable les ouvertures ne sont pas disposées symétriquement et offrent des entourages de baies en schiste  plus proches des demeures du XVIe siècle. La présence d’un système défensif semble indiquer une restauration de la fin du XVIe siècle, période de troubles dans la région.

Le Domaine de Créviac a été constitué par les Symon, originaires de Jans, tout au long des XVIe et XVIIe siècles. Disposant de charges importantes à la Cour de Nantes et siégeant aux Etats de Bretagne, ils ont acquis fortune et pouvoir avec au final un domaine noble à leur nom, aujourd’hui entouré de bois avec de beaux arbres centenaires.

De l’ancien manoir de Créviac, il ne reste que la tourelle quadrangulaire qui contient un escalier droit en pierre du XVIIIe. Si elle paraît si imposante, c’est que le manoir a été diminué en hauteur, puis transformé, agrandi en largeur à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe.

Créviac, grand domaine de 165 ha, appartint toujours au XVIIe s. à la branche des Simon de Créviac. Après l’acquisition du domaine, vers 1865, par Colas de la Noue, ,ancien sénateur et gendre du ministre de Napoléon III, Adolphe Billault, sous le Second-Empire, le vieux manoir a été délaissé au profit de la nouvelle maison de maître.

Le Calvaire de Créviac est une très belle œuvre, riche en personnages, avec, au sommet : le Christ, la Vierge et Saint-Jean.

Au-dessous, une descente de croix, avec Madeleine tenant la main du Seigneur.

Plus bas, c’est la vie du Christ : les rois mages, l’atelier du Charpentier et Sainte Anne, la mère de la vierge en sa compagnie, jeune fille avec des nattes.

Un saint Michel terrassant un démon , coiffé d’un casque allemand fait allusion à un événement qui faillit être tragique pour la famille.

Aux jours terribles du « Maquis de Saffré », les Allemands perquisitionnaient pour saisir les « terroristes » et six maquisards dormaient au manoir.

Mme Récipon, propriétaire, fit un vœu, et parlementa avec la troupe casquée. Les jeunes Français eurent le temps de s’enfuir.

En souvenir de cet événement et de ce vœu a été érigé ce calvaire par Jean-Paul Fréour, à Créviac même.

Croix Colas : petite croix de pierre bleue à ergots, plate et rustique.

Route de Puceul. Les Vallées. Route du Grand Perray

Village du Grand-Perrais

Nombreuses maisons en pierre de Nozay apparente, anciens sièges d’exploitations agricoles

Ce four à pain du village du Grand Perrais a malheureusement été délaissé. Il est accolé à une boulangerie dont la maçonnerie a été réalisée avec des moellons de grès et de schiste et des palis de schiste, matériaux disponibles localement.

Les bâtiments annexes étaient exclusivement utilisés pour les diverses fonctions liées à l’activité agricole : étable, crèche, grange, four, rarement écuries, etc. Aujourd’hui,  ils sont souvent devenus des bâtiments de stockage aujourd’hui. Ici au Grand-Perrais.

Les bâtiments d’exploitation sont le reflet de l’évolution des conditions de vie dans les campagnes et surtout de celle des activités agricoles.  Ici au Grand-Perrais et à Rouans, granges et remises d’exploitations.

La composition de façade découle d’un besoin fonctionnel d’éclairage de certaines pièces. Les ouvertures sont généralement de dimensions très variées afin de répondre à un besoin purement utilitaire, en dehors de toute considération d’esthétique de la façade depuis l’extérieur.

Croix du Grand-Perrais : belle croix de pierre bleue, plate avec christ.

Croix de Bellevue : petite croix de pierre bleue rectangulaire et pattée.

Dans le Bois de Beaulieu (privé), des blocs de quartz, dont l’un est debout ont été signalés comme les débris d’un dolmen au XIXe, mais, Chapron, en 1901, les estime d’origine naturelle.

Croix Aubert : belle croix de pierre bleue rectangulaire

Sur la Lande de Beaulieu, la Foire de Beaulieu était aussi connue dans les annales du Moyen-âge que celle de Béré. Elle durait trois jours et l’on y venait de Bretagne, d’Anjou et du Poitou. 

La première trace écrite de Beaulieu remonte au XIe siècle, elle concerne l’oratoire de Beaulieu qui fût vendu avec ses dépendances comme bien national après la Révolution.

En 1837 le nouveau propriétaire fit démolir la chapelle pour construire l’actuel château de Beaulieu.

La route de Beaulieu possède un nombre impressionnant de spécimens d’arbres singuliers. Ils sont en bordure de route ou à proximité d’une ancienne propriété dont l’histoire est liée à la foire de Beaulieu.

Route de Rouans

Notre Dame du Chêne : au sommet du coteau, près du village de Rouans et de l’allée qui descend vers le Petit Perret se dresse un chêne qui abrite dans son tronc une statuette de la Vierge Marie.

Bien que le pèlerinage de ND du Chêne n’ait pas connu la célébrité ni les foules de son puissant voisin de Ste Anne de Beaulieu, les paroissiens de Nozay s’y rendaient en procession.

A la Révolution, la Madone fut retirée de sa demeure et la tourmente passée, elle fut remise à sa place. Une branche du chêne en tombant brisa la statue. Une autre la remplaça, due à la générosité d’une famille de Rouans, mise à l’abri dans une niche de bois posée sur le tronc.

Village de Rouans : ancien corps de ferme en schiste apparent

Le Perray : le hangar, démonté et réinstallé dans le jardin public, se situait devant cette ferme située sur les hauteurs du Perray.

La Renardière. Route de Puceul. Route de Nantes  -Nozay

En bordure du chemin vers Nantes, dans cet oratoire, sans doute du XVIIe siècle, Louis Guerry, notaire de profession, a entrepris, en 1806 de restaurer, peut-être de le reconstruire, pour s’y faire enterrer.

L’enclos du Vieux-bourg, avec l’ancienne église paroissiale du Vieux-bourg de Nozay et l’ancienne cure attenante, forme un ensemble médiéval unique en Loire-Atlantique. Pour confirmer le caractère religieux de l’édifice une porte ogivale à encadrement de schiste chanfreiné, témoigne comme les autres ouvertures de l’architecture du XVIe siècle.

Croix Lerat : croix de bois avec christ sur un socle de pierre bleue, ensemble restauré au début des années 1990.

Le château de la Touche est entouré d’un parc d’une cinquantaine d’hectares possédant un massif boisé aux belles essences d’arbres.

Croix du Parc : grande croix de pierre bleue fine et élégante

La Naulière, comme les nombreux manoirs de la région de Nozay possède une tour qui abrite l’escalier permettant d’accéder aux étages. Elle peut être ronde, carrée, ou hexagonale. Le matériau le plus souvent employé pour la construction est le schiste.

La forte concentration de manoirs sur la commune a pu être utile lors du séjour de la cour du roi de France en 1532. La Ville-au-Chef était, en effet, l’ancien rendez-vous de chasse de Jean de Laval, seigneur de Châteaubriant, gouverneur de Bretagne au temps de François Ier.

La Grande Villatte est un vieux manoir nozéen dans un parc orné d’un étang. Le manoir pourrait conserver des murs du XIVe siècle. La partie sur trois  niveaux aurait été reconstruite fin XVIe-début XVIIe. L’extérieur du bâtiment de la Grande-Villatte n’a presque pas changé avec la maçonnerie en pierre bleue et les linteaux chanfreinés.  Voie ferrée

Cette maison de Garde-Barrières conserve le souvenir des trains de la ligne Montoir-Châteaubriant-Sablé, désaffectée dans les années 1970.

Le Manoir de l’Aurière, à plan rectangulaire, est l’un des plus beaux de Nozay. Comme la plupart des manoirs de Nozay, il a été profondément remanié et embelli au XVIe, mais il remonte, en partie, au XVe siècle.

Sa façade Est, flanquée d’une haute tourelle carrée, contient un escalier hélicoïdal en schiste, ajourée de petites baies en schiste à chanfrein. La porte d’entrée est surmontée d’un linteau en arc surbaissé orné d’une frise d’ornements délicats en rosace.

Croix de l’Aurière : très vieille croix de pierre bleue, carrée et trapue.

Village des Mernais : ancien village de carriers abritant de beaux exemples de maisons en pierre bleue

Croix des Mernais : très fine croix de pierre bleue rectangulaire, droite.

Croix Jarry : croix de pierre bleue, rectangulaire et pattée.

Le Moulin de la Villatte, appelé aussi des Grées, situé entre Le Fayel et La Croix Jarry est l’un des quatre moulins à vent cités pour Nozay dans le Dictionnaire des lieux habités de Loire-Inférieure, en 1857, avec les Moulins du Clairet, de Grandjouan et de Toulon.

Le toit conique pivotait et entraînait l’arbre autour duquel tournaient les ailes. Elles ont été retirées au XIXe s. avec l’arrêt du moulin, pour économiser les taxes portant sur leurs ailes, soumises à l’impôt.

Il est aujourd’hui le dernier moulin de la commune, avec l’autre moulin décoiffé de Villatte

Visible sur le bord de la route, à la Villatte, une caractéristique du Pays de Nozay réside dans l’utilisation de dalles de schistes en guise de clôture : les palis. D’une hauteur comprise entre 0.60 et 1.5 mètres, ils étaient enfoncés dans le sol et assemblés par du fil de fer ou des tresses en châtaignier.

Ils séparaient les propriétés, entouraient les soues à cochons et les jardins… L’absence d’entretien, l’agrandissement des parcelles mettent aujourd’hui en péril ce patrimoine original.

Le manoir de la Villatte pourrait remonter en partie au XVe, car il est désigné en 1429 comme l’hostel de Jean Guihenneuc, avec une métairie en dépendant. Pierre Pirault le rachète, en 1535, au sieur Jean Rocaz, et l’embellit. C’est de cette période que datent les linteaux avec accolade.

Jean Rocaz, propriétaire foncier à Nozay, appartenait à une famille de négociants espagnols installés à Nantes. Il est anobli à Nozay en 1444.

L’ancien propriétaire l’avait acquis en 1976 de la famille Romefort.

Il était également propriétaire de la maison XVIe à côté, qui possède un linteau de schiste orné d’un motif gravé dans la pierre bleue et une très belle cheminée avec un blason gravé sur la tablette.

L’ancien étang de la Villatte, de 30 ha de superficie, alimentait, autrefois, un moulin à eau comme en témoigne un aveu du XVIe siècle.

Un incendie détruisit en 1910 le moulin qui existait alors, et il fut reconstruit et mécanisé dans les années 1920-25, car l’étang était alors asséché. Il brûla à nouveau en1936, fût réparé et rouvert len1945.

Il a été repris en 1973, par la famille Bourseau, meuniers depuis 1825, pour en faire une minoterie moderne.

Route de la Malhaie

Croix de Linel : croix de pierre bleue rectangulaire et pattée

Dans le village de Linel le schiste est à l’honneur à l’entrée de cette ancienne ferme dont le jardin est clos de palis de schiste joints par une lisse en bois.

Croix des Landes : belle croix de pierre bleue à ergots avec christ.

Dans le hameau de Coisbrac, cette grange montée en moellons de schiste incarne la mémoire des fermes d’autrefois par son ancienneté.

Bel exemple de soues à cochons en pierre de Nozay.

Le manoir du Coudray est un ancien manoir du XVe, la plus ancienne mention du manoir se situant en 1426, lors des actes de réformation de la noblesse, propriété de Dom Jean Gicquel prêtre, mais inhabité.

Le manoir est presque entièrement démoli et reconstruit vers 1830. Seuls quelques éléments subsistent, comme la tourelle cylindrique du XVIe, terminée par un colombier, portant une lucarne en chien assis sur le toit, et contenant un escalier hélicoïdal en schiste. L’aire de la cour était pavée de palis de schiste sur chant.

Croix de mission : très grande et fine croix de pierre bleue ronde.

Le menhir de Couëbrac est un mégalithe en quartz blanc, veiné de rose avec quelques petites inclusions de cassitérite. De 2,80 m, de haut, il mesure 60 à 75 cm d’épaisseur et 2,15 m de largeur.

Le menhir est proche de Coisbrac, à l’extrémité d’un large promontoire couvert de lande, se terminant au-dessus d’une petite gorge rocheuse.  Cette brèche dans la roche est un site d’extraction de schiste où passe le ruisseau de Cétrais, qui se jette dans un affluent de la rivière du Don.  Le monument est classé au titre des monuments historiques en 1928.

Les principales carrières de Nozay étaient situées près des villages de la Villatte, des Grées et de la Ville-au-chef.

Il ne reste plus qu’une seule carrière en activité à Coisbrac où les carriers ont totalement changé de méthode d’extraction.       Chemin de Coisbrac  Route d’Abbaretz

Croix Huet : très belle croix de pierre bleue rectangulaire avec christ.

Dans le milieu rural, le logis familial est souvent accompagné d’un certain nombre d’annexes. Leur nombre est d’autant plus important que la richesse des propriétaires est conséquente.

Ces remises, hangars et granges servaient au rangement des charrettes et des outils agricoles.

Pour les hangars, des palis de schiste de taille plus ou moins importante servent alors pour habiller les murs. Les plus grands palis servent de mur et de pilier pour soutenir la charpente.  La partie haute des murs est bardée de latte de bois, le plus souvent en châtaignier.

Jusqu’au XVIIIe siècle, les pierres de construction sont issues de la région, excepté sur les édifices nobles civils ou religieux. L’utilisation des matériaux en présence dans un lieu engendre une forte identité architecturale.

L’architecture traditionnelle reflète toute la richesse géologique du sous-sol. Au Maire, Les schistes ardoisiers et autres pierres bleues tranchent par leur linéarité dans les appareillages alors que les grès ocres se distinguent par leurs teintes plus chaudes (exemple à la Ville Foucré proche).

Croix des Garennes : belle croix de pierre bleue droite avec christ

Route du Maire    La Mahaie    Route d’Abbaretz

Croix du Châtelet. Chemin du Perret 

Croix Perret : croix rectangulaire de pierre bleue sur socle imposant.

Le Petit Perret. On y voyait encore il y a une vingtaine années le vieux manoir de Jehan du Fresche, seigneur du Perray au XVIe siècle, domaine noble possédant son colombier et son four banal.

Route du Perret

Croix des curés : grande croix de pierre bleue rectangulaire, tréflée

Le cimetière de Nozay abrite de nombreux témoignages des possibilités du travail de sculpture de la pierre bleue, notamment sur la chapelle abritant la famille Franck, avec de belles colonnettes aux chapiteaux ouvragés.

A) Circuit Ouest : Patrimoine

Eglise du Vieux-bourg de Nozay : Avant l’époque de Charlemagne, un édifice religieux, sans doute modeste, est construit à proximité d’un cimetière. Du XIe au XIIIe  siècle, l’église paroissiale prolonge ses maçonneries carolingiennes (dites en épis) par des éléments romans (subsiste une petite fenêtre en grès roussin).

A l’approche du XVe siècle, l’église est considérablement agrandie et remaniée dans le style gothique. La nouvelle construction n’hésite pas à mordre sur une partie du cimetière pour y placer une longue nef avec une charpente de chêne en forme de vaisseau renversé .

Servant de chapelle seigneuriale, le transept nord de l’église du Vieux-Bourg est construit avec du schiste bleu en style gothique flamboyant.

Quelques décennies plus tard, ce transept s’enrichit de peintures murales illustrant les martyres de St Etienne et de St Blaise, et, dans un style roman, d’un saint abbé tenant dans ses mains un livre.

Saint Blaise, évêque, subit l’écorchement par un bourreau grimaçant, dans un panneau très coloré. Un autre panneau, large, représente la lapidation de St Etienne par des lapidateurs en splendides costumes de l’époque de François Ier.

En 1828, on agrandit l’édifice avec un  vaste chevet circulaire. Encore trop exigüe pour la nouvelle population de Nozay qui s’accroît,  elle est abandonnée après 1869 : date de l’achèvement  de la nouvelle église.

Croix Lerat : Croix de bois avec christ sur socle de pierre bleue, ensemble restauré au début des années 1990.

La Maison, autrefois appelé Maison Cadet est un bel exemple des possibilités architecturales offertes par la pierre bleue. Façade en appareillage de schiste jointoyé avec porte centrale cintrée, entièrement encadrée par du schiste taillé (remarquables claveaux constituant l’arc cintré).

Les Communs du château de la Touche, servaient à loger l’importante domesticité des propriétaires. Ces dépendances possèdent une magnifique charpente qui a justifié l’inscription de cet ensemble à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

Le Château actuel de la Touche est plus récent, bâti en tuffeau, en 1827, sous la Restauration. Il remplace un château qui était dans un tel état de délabrement en 1821 que François Monti de Rezé le fit raser pour construire l’actuel Château de la Touche.

Il est accessible par deux  portails de construction plus ancienne. La Porte d’entrée monumentale, faite pour frapper le visiteur qui la franchit, est surmontée par une rangée de faux mâchicoulis uniquement ornementaux, qui symbolisent la puissance du seigneur des lieux. Portail en tuffeau, matériau traditionnellement utilisé dans le Val de Loire. 

Sainte Rita : Croix de granit gris, récente et composite

Jardin public aménagé dans un terrain autrefois dépendant du Domaine de la Touche. Cadran solaire géant, constitué d’une colonne en schiste, dont l’ombre se profile au cours de la journée sur plusieurs autres pierres distribuées selon la course du soleil, installé au beau milieu de cet espace de verdure. De nombreux arbres, plusieurs étangs et éléments de patrimoine de pays en schiste agrémentent joliment l’ensemble.

Près de la Fontaine St Pierre, alimentant aujourd’hui un lavoir, au VIème siècle, un ermite serait venu évangéliser Nozay. La première communauté chrétienne se serait ainsi formée aux abords de la fontaine qui est placée sous la protection de Saint Pierre-aux-Liens.

Par la suite, une chapelle aurait été fondée à l’abri des zones marécageuses, c’est l’origine de l’enclos du Vieux Bourg. La Fontaine St Joseph possède un linteau  de pierre de Nozay évidé en anse de panier. Il est orné de belles moulures. De beaux palis recouvrent l’ensemble. Par les années sèches, on venait de très loin pour puiser à cette fontaine.

Croix d’Ebeaupin : Grande et fine croix de pierre bleue rectangulaire

Construite en schiste et tuffeau en 1869 à l’emplacement de marais, l’Eglise St Pierre aux liens est de style Néo-roman. (en témoigne les ouvertures étroites). L’église du Vieux-bourg était devenue trop étroite face à l’accroissement de la population au milieu du XIX siècle.

Croix de la Bâtisse : Très belle petite croix de pierre bleue avec christ.

La « Bâtisse », en bordure de la Grand’route, incrustée dans le Parc de la Touche est liée à Jean-Jacob Franck (1807-1881) arrivé peu avant 1856 à Nozay, comme aide-berger à l’École impériale d’agriculture de Grand-Jouan.

Dans un premier temps, la petite famille vit dans la ferme de l’Avenir, puis déménage avant 1860 dans la Batisse, route de Rennes, où les Franck font la connaissance d’Aimé Maurice.  Ce maître carrier initie Nicolas Franck aux techniques de taille de la pierre bleue.

Le Château de la Touche  est entouré d’un parc d’une cinquantaine d’hectares possédant un massif boisé aux belles essences d’arbres.

La carrière du parc est un ancien site d’exploitation du schiste, aménagé afin d’ apprécier le savoir-faire des carriers qui ont extrait cette pierre. Cette activité a presque totalement disparu. Ne reste plus qu’une seule carrière en activité avec une nouvelle méthode d’extraction.

Elle longe le parc du château de la Touche. Fermée voilà 50 ans, achetée par la commune en 1999, elle est animée par l’Association de Sauvegarde du Patrimoine Historique et Artistique de Nozay et sa région (ASPHAN) et constitue avec l’enclos paroissial du Vieux Bourg de Nozay, le centre d’interprétation du patrimoine en schiste de la région.

Croix Laurent : Croix de pierre bleue plate et droite

La création d’une ligne de chemin de fer à la fin du XIXe siècle (Ligne Sablé-sur-Sarthe, Château-Gontier, Segré, Châteaubriant, Nozay, Montoir-de-Bretagne inaugurée dans son ensemble en 1885) entraîne le développement des activités minières et au début du siècle, des centaines de personnes vivent des métiers de carriers.

Grustière : Vieille demeure cachée dans un bois, elle abritait, il y a une  trentaine d’années, Eugène Aubrée, au talent de peintre animalier.

En 1678, la Grustière fait partie des fiefs et seigneuries dépendantes de la châtellenie de Nozay, déclarés dans un aveu du Prince de Condé, seigneur de la dite châtellenie. La maison de la Grustière est alors tenue par Maistre Pierre Simon, alloué en la juridiction de Nozay .

Croix de la Grustière : Petite croix de pierre bleue à ergots, socle unique

Croix de la Tardivière : Croix de pierre bleue rectangulaire et pattée.

La véritable originalité du Pays de la Pierre bleue est le palis, pierre de schiste plate, plus ou moins grande, plus ou moins régulière, fichée en terre pour faire des clôtures, des enclos à cochons, des bergeries et des petits hangars et que l’on retrouve à la Tardivière.

Sur les hauteurs du Plateau de Vay-Nozay où culminent les hauts du Creuset à 97 m d’altitude, se situe l’ancienne frairies de Gâtine. Ce beau village, bien restauré, avec ses maisons de Granit, qui affleure sur place, est largement fleuri.

Croix de la Houizière : Croix de fonte sur piédestal de pierre bleue

L’hostel de Mérel est mentionné comme faisant partie des lieux et métairies nobles dans l’acte de réformation de la noblesse en 1429. Il appartient au ‘‘filz pierre de Meriel, et y a un metayer’’.

Croix du Haut Mérel : Petite croix de pierre bleue carrée et trapue

Formée d’après le latin  »villa » : domaine, maison rurale, Ville-Ville pourrait signifier vieille ville, c’est à dire: la vieille villa, la vieille maison.

Comme de nombreuses demeures nobles de la commune, l’entrée du Château de la Pinsonnais est flanquée de deux grands piliers en Pierre bleue. Celui-ci est un édifice de tuffeau, d’inspiration vaguement néo-gothique, notamment dans le traitement des lucarnes. Il est augmenté d’un pavillon carré , décoré d’une échauguette.

Certains arbres de la Pinsonnais comme les thuyas du Japon appartiennent aux collections d’arbres exotiques plantés au XIXe dans les parcs des grandes propriétés de Nozay. Ils accompagnent une cépée de charme classée arbre remarquablede Loire-Atlantique, non loin de la chapelle XIXe du Château.

Désaffectée depuis 1971, l’ancienne gare a longtemps été le siège du Centre Médico-Social, qui depuis s’est installé à la Maison de Santé.   Les locaux sont maintenant le siège d’une association.

La Rue de la ferrière possède de beaux exemples de maisons à parement de pierre de Nozay apparente. L’une d’entre elles arbore une baie de schiste avec chanfreins et accolade, caractéristiques du XVIe siècle.

La chapelle qui a donné son nom à la rue St Jean a été détruite pendant la Révolution et l’aumônerie fût alors divisée en de nombreuses parties.

Autrefois aumônerie fondée au XIIe siècle à l’époque des croisades par l’ordres des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem, elle était destinée à accueillir des pèlerins, des voyageurs et des pauvres. Pourvue de lits et de paillasses, elle pouvait recevoir 15 à 20 personnes.

Croix des curés : Très grande croix de pierre bleue et tréflée.

Le travail de sculpture de la pierre bleue est visible sur cette  ancienne chapelle funéraire dans le cimetière de Nozay et la finesse des motifs pour ces chapiteaux surmontant deux colonnes sculptées dans une même pierre de schiste témoigne de la virtuosité du sculpteur.

On a choisi le meilleur pour le tombeau de la famille Franck souvent citée lorsque l’on évoque l’histoire des carriers à Nozay.  Le père Jean-Jacob (1807-1881) est arrivé peu avant 1856 à Nozay, comme aide-berger à l’École impériale d’agriculture de Grand-Jouan, avant de faire la connaissance d’Aimé Maurice.  Ce maître carrier initie Nicolas Franck aux techniques de taille de la pierre bleue. Son fils, Nicolas Franck devient en une vingtaine d’années, entre 1870 et 1890, le plus important exploitant de pierre bleue de Nozay.