Chapelle des Templiers (St Aubin des Châteaux)
GR 2005 : Chapelle des Templiers (St Aubin des Châteaux)
A voir surtout pour sa charpente taillée à la hache. Demander la clef à la mairie ou au n°1 impasse des Templiers.
Après l’ascension du coteau, c’est à la mairie qu’il faut se rendre pour emprunter la clé de la chapelle du village. Une énorme clé, lourde et digne des contes de fées, qui ouvre la porte de ce joyau médiéval, coincé en plein bourg, au bout d’une ruelle.
Probablement d’origine carolingienne, puis remaniée par l’ordre des Templiers au cours du XIIe siècle, elle possède une élégante charpente, entièrement taillée à la hache. Guide des éditions Siloë 2002.
Si une motte féodale est d’abord érigée à proximité de l’étang de la Hunaudière, la paroisse s’est plus tard transportée sur la butte du Tertre auprès d’une chapelle octroyée aux Templiers dans le courant du XIIe siècle. …
Sur un plan architectural, la chapelle des templiers présente un grand intérêt. Construite au XIIe siècle, elle a été édifiée à l’aide de pierre locale et de schiste.
Il s’agit d’un édifice à nef unique, sans fondations, et dont les murs sont renforcés par de puissants contreforts. Elle prend le jour par des baies de plein cintre entourées de pierre de schiste. On y accède par un portail de grès et de schiste quasiment dépourvu de décor sculpté. On découvre à l’intérieur une très belle charpente intégralement taillée à la hache.
Sur le mur nord est creusé un enfeu, datable du XVe siècle et peut-être destiné à recevoir la dépouille de Louis de Bourbon, époux de Jeanne de Laval, qui posséda les seigneuries de St Aubin et de Châteaubriant. Bretagne-Loire-atlantique 1999
Chapelle des Templiers : Portail à voussures surmonté d’écussons et d’une niche en arc brisé, contreforts, charpente renfermant un enfeu aux armes de louis de Bourbon-Vendôme.
Guide de la Torre sur la Loire-Atlantique 1990
Un témoignage du passé : LA CHAPELLE DES TEMPLIERS.
Le gros œuvre de l’édifice en prouve l’origine carolingienne : murs plus épais à la base posés directement sur le sol, une seule porte en façade, deux fenêtres au nord et une au sud.
Au cours du XIIe siècle, les Templiers remanièrent cette antique chapelle pour en faire l’église de leur commanderie. C’est ainsi que la voute de bois primitive fut soutenue par de gros contreforts et qu’une porte fut agencée dans la façade. Les trois voussures qui encadrent cette porte méritent l’attention du visiteur.
En effet, la voussure du bas n’est pas dans l’axe des deux autres. Certains y ont vu un symbole ésotérique. Des arbalètes gravées dans la pierre de chaque côté de cette entrée sont un témoignage incontestable de cette présence des Templiers. Une niche surplombant la porte recevait la statue de St Jean Baptiste, titulaire de la chapelle.
Au sud, une petite fenêtre éclairait l’autel et deux portes (étaient présentes), dont l’une avait été agrandie afin de permettre le passage des charretées de foin … (l’église a servi d’écurie jusqu’en 1910). Au nord, le mur est légèrement dévié sur la gauche. Dans celui-ci, deux fenêtres en forme d’ogive ont été percées.
Elles sont moins larges que les ouvertures primitives. Celle qui est la plus proche est simplement encadrée de pierres de Nozay. La seconde possède une curieuse trilobe qui ferme l’ogive. Le fond de la chapelle a été reculé entre les deux contreforts. L’autel est dominé par une fenêtre murée de quatre mètres de hauteur sur deux mètres de largeur.
On remarquera également le cadre d’un enfeu. Formé de trois moulures arrondies, ce cadre est surmonté d’un écusson portant trois fleurs de lys.
Ici aurait été enterré un descendant de saint Louis, Louis de Bourbon, comte de Vendôme, aïeul de Henri IV ; il épousa Jeanne de Laval qui lui apporta en dot les seigneuries de Châteaubriant et de St Aubin. Louis mourut en 1443, sa veuve en 1468.
La charpente, entièrement taillée à la hache, fait l’admiration des visiteurs. Elle comprend 28 arcs de bois d’une belle facture.
Tout l’édifice souffrit de modifications utilitaires. Après la disparition des Templiers, au XIVe siècle, cette chapelle fut attribuée par François II Duc de Bretagne, au curé de St Aubin. Elle fut restaurée récemment par la commune de St Aubin pour sauvegarder ce patrimoine historique et artistique de la commune et du Pays de Châteaubriant. Plaquette communale du début des années 1990.
Chapelle des Templiers : dans les dépendances de la cure, antique chapelle (caractères architectoniques du XIIIe siècle) au sommet d’un coteau dominant la Chère. …Le pignon Ouest (montre) 2 contreforts encadrant une porte ogivale à double voussure dont les moulures retombent sur les bases d’un mauvais style. … Chapron 1901
Au XIIe siècle les Templiers firent de la vieille église leur chapelle et pour la remplacer ils offrirent à l’usage de la population un autre sanctuaire, là où est l’église actuelle, ce lieu s’appelait la Butte-du-Tertre. En 1461, la commanderie des Templiers devint le presbytère.
Annales de Nantes et du Pays nantais 1962
Les templiers apparaissent dans l’histoire de la commune à la fin du XIIè siècle lorsque le seigneur de Rougé leur donne un bâtiment qu’ils transforment en chapelle. http://www.creafrance.org/fr/patrimoine-france/chapelle-des-templiers-saint-aubin-des-chateaux-
On y retrouve l’essentiel de la construction primitive qui fut la première église paroissiale. Les murs larges à la base sont posés à même le sol rocheux. Il n’y avait, semble-t-il, à l’origine qu’une porte d’entrée (celle de la façade Ouest), et trois fenêtres (une au Sud et deux au Nord).
A l’intérieur de la chapelle, la façade Nord comporte un enfeu du XVème siècle, probablement destiné à Louis de Bourbon (né en 1376 et inhumé en 1443), aïeul de Henri IV et époux de Jeanne de Laval : il n’en reste plus que le cadre, il s’agit d’un arc (surmonté d’un écusson portant trois fleurs de lys) d’une hauteur de 2m50 de haut sur 3 m de large, et formé de trois moulures dont celle du milieu est découpée en dents de scie. La chapelle garde des ouvertures en schiste bien sculptées et une très belle charpente. Sur sa façade, au-dessus de la porte d’entrée, on voit trois écussons, entre lesquels sont gravées dans la pierre deux arbalètes.
Le gros œuvre de l’édifice en prouve l’origine carolingienne : murs plus épais à la base posés directement sur le sol, une seule porte en façade, deux fenêtres au nord et une au sud. Au cours du XIIe siècle, les Templiers remanièrent cette antique chapelle pour en faire l’église de leur commanderie. C’est ainsi que la voûte de bois primitive fut soutenue par de gros contreforts et qu’une porte fut agencée dans la façade. Les trois voussures qui encadrent cette porte méritent l’attention du visiteur. En effet la voussure du bas n’est pas dans l’axe des deux autres. Certains y ont vu un symbole ésotérique. Des arbalètes gravées dans la pierre de chaque côté de cette entrée sont un témoignage incontestable de cette présence des Templiers
On remarquera également le cadre d’un enfeu. Formé de trois moulures arrondies, ce cadre est surmonté d’un écusson portant trois fleurs de lys. Ici aurait été enterré un descendant de Saint-Louis, Louis de Bourbon, comte de Vendôme, aïeul de Henri IV ; il épousera Jeanne de Laval qui lui apporta en dot les seigneuries de Châteaubriant et de Saint-Aubin. Louis mourut en 1443, sa veuve en 1468. La charpente, entièrement taillée à la hache, fait l’admiration des visiteurs. Elle comprend vingt-huit arcs de bois d’une belle facture
http://lafrancedesclochers.xooit.com/t269-Saint-Aubin-des-Chateaux-44110.htm
A proximité de l’église paroissiale, la Chapelle des Templiers qui, dit-on dépendait de la commanderie de Nantes, est bâtie au sommet du coteau (belle vue sur la vallée de la Chère). D’origine ancienne, elle aurait été remaniée par les Templiers, en particulier par la construction de contreforts, le percement d’une porte dans la façade (à noter : une des voussures n’est pas dans l’axe des deux autres). La charpente, entièrement taillée à la hache, est magnifique (acoustique remarquable). Guide du Pays de Châteaubriant 1990
Dans le bourg, la Chapelle des Templiers est un édifice médiéval en schiste et en grès armoricain. Ce monument est construit sans fondation, ses murs étant soutenus par de puissants contreforts http://www.loire-atlantique.fr/jcms/cg_7796/saint-aubin-des-chateaux
L’écu des Templiers témoigne de l’établissement des Moines de cet ordre militaire au XIIème siècle dans la Chapelle Saint-Jean, dite des Templiers, sise au bourg de Saint-Aubin des Châteaux http://www.saint-aubin-des-chateaux.fr/DetailElement.aspx?
L’ordre religieux-militaire des Templiers fut créé à Jérusalem en 1118 par Hugues de Payns. Baudouin II roi de France à Jérusalem leur donna comme demeure l’ancien temple de Salomon, d’où leur nom de templiers. Les chevaliers de noble extraction, s’engagent, entre autres, à veiller à la sûreté des grands chemins pour favoriser les pèlerinages en Terre Sainte.
Ils reçoivent de l’argent et des terres du roi de France et du duc de Bretagne. Les riches Seigneurs leur ajoutant des offrandes : Les Templiers fondent des établissements pour former des recrues, comme Sainte-Catherine à Nantes. Ils installent des garnisons aux points stratégiques
En 1312, ce fut la dissolution de l’ordre. http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Temple-de-Bretagne
L’ordre du Temple était un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, dont les membres étaient appelés les Templiers.
Cet ordre fut créé le 22 janvier 1129 à partir d’une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Il œuvra pendant les XIIe et XIIIe siècles à l’accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades. Il participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête. Afin de mener à bien ses missions et notamment d’en assurer le financement, il constitua à travers l’Europe chrétienne d’Occident et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés commanderies. Cette activité soutenue fit de l’ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l’époque, le menant même à effectuer des transactions sans but lucratif avec certains rois ou à avoir la garde de trésors royaux.
Après la perte définitive de la Terre sainte en 1291, l’ordre fut victime de la lutte entre la papauté et le roi de France, Philippe le Bel. Il fut dissout par le pape Clément V le 13 mars 1312 à la suite d’un procès en hérésie. La fin tragique de l’ordre mena à nombre de spéculations et de légendes sur son compte. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Temple
Chapelle St Marcellin (Mouais)
GP 2008 p 11 (patrimoine religieux)
Située en bordure de la Chère, la chapelle est l’un des témoins de l’histoire de la plus petite commune de Loire-Atlantique dont les origines remonteraient au 9ème siècle. Elle a été reconstruite à l’emplacement d’une fontaine dédiée à Ste Apolline. La chapelle se raconte grâce à une bande son et un document de visite sur place (1€). Les clés de la chapelle sont disponibles au café commerce « Chez Mou’ais » tous les jours sauf le mercredi. Le mardi après-midi prendre les clés en mairie 44590 Mouais Tél : 02 40 07 73 41. GP 2009 : idem.
GG 1992 p 355,356.
La chapelle située à l’entrée du bourg en venant de Sion les Mines et placée sous le vocable de St Marcellin dont Conwoïon a rapporté de Rome les reliques, date du 15ème siècle. L’ancienne paroisse de Mouais donnée en 852 par Erispoë, roi de Bretagne, à Conwoïon, abbé de Redon, resta près de 1000 ans sous la tutelle de l’abbaye.
PC 1990 p 19. La chapelle St Marcellin, située à l’entrée du bourg, en venant de Sion les Mines, date du 15ème siècle.
LT 1990. Chapelle St Marcellin
CB 1904. Au bas du bourg, au nord-est, se trouve la chapelle romane de St Marcellin, qui contient des statues anciennes de St Marcellin, St Fiacre et Ste Apolline ; On y fait des pèlerinages.
OV 1895. Au levant du bourg et bordant la Chère, petite chapelle romane rectangulaire.
Ch 1901. Au bas du coteau est du bourg, chapelle St Marcellin, procession et pèlerinage à la fête du patron et le mardi des « Revaisons » (Rogations).
Statues anciennes des saints Fiacre et Marcellin et de Ste Apolline, celle-ci invoquée contre le mal de dents.
LA 1998. La campagne est reine en son royaume. Haie de palis tout près de l’église, chapelle du 9ème siècle à la sortie du bourg.
GR 2005-2006. Voir la chapelle St Marcellin du 9ème siècle (demander la clé en mairie).
Fl 1999 p 380 : Le répertoire de l’abbé Grégoire, datant de 1790, décrit cette chapelle comme très ancienne. Certains font remonter ses origines jusqu’au 9ème siècle. Les reliques de St Marcellin auraient été rapportées de Rome par l’abbé Conwoyon, de Redon, et déposées dans l’église du monastère.
Si 2002. Dernière escale sur la Chère, Mouais est un de ces villages qui semblent avoir suspendu le temps, où les témoins du passé sont tout simplement dans l’ordre des choses, sous les arches de son pont de pierre ou sous la voute de sa chapelle. Cette dernière aurait été édifiée vers 855 par les moines bénédictins de l’abbaye de Redon qui, fuyant les invasions normandes, se seraient installés dans le village.
En contrebas du bourg, un manoir, un moulin et sa roue à aubes. Rien ne semble pouvoir troubler la sérénité du site.
Illustration d’une photo de l’église : D’après la légende, des Normands dévastèrent le monastère de St Sauveur de Redon. L’abbé saint Convoyon partit, avec ses moines et ses reliques. Ils remontèrent la Vilaine et le ruisseau de la Chère. Le rocher du tertre leur barra le passage. C’est là qu’ils bâtirent cette église.
Située en bordure de la Chère, la Chapelle est un des témoins de l’histoire de la plus petite commune de Loire-Atlantique dont les origines remonteraient au IXe siècle. Elle a été reconstruite à l’emplacement d’une fontaine dédiée à Sainte Apolline.
« La Chapelle se raconte » grâce à une bande son et un document de visite sur place. Site de l’ADT
La chapelle Saint-Marcellin. Cette chapelle semble dater du IXème siècle. On y trouve les statues de saint Marcellin, saint Fiacre et sainte Apolline. Les reliques de saint Marcellin (pape de 296 à 304 et martyr) auraient été rapportées de Rome par l’abbé Convoyon ou Conwoïon de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon et déposées dans l’église du monastère de Mouais. C’est le pape Léon IV qui les donna aux moines de Redon venus en visite à Rome vers les années 847-848 (cette donation est mentionnée dans les GSR – Gesta Sanctorum Rotonensium)
Cette chapelle a été rénovée par l’APCM pour un cout global de 60 000 € partagés à 30% par le Conseil Général, 20% l’Etat, 25 % Le ministère de l’intérieur ainsi que du concours des souscripteurs à hauteur de 7798 €.
La chapelle est désormais ouverte au grand public. Site PaysdeChâteaubriant
C’est une étrange histoire pour temps de Noël, figurez-vous que Mouais, la plus petite commune de Loire-Atlantique, a une grande histoire puisqu’on en trouve trace écrite dès l’an 852 lorsque Erispoë, prince de la Province de Bretagne, donna le territoire de Mouais à l’abbaye Saint Sauveur de Redon.
L’abbé Conwoyon y construisit un monastère en 864. C’est de cette époque que daterait la chapelle Saint-Marcellin, une des rares chapelles de France édifiées sur une fontaine, miraculeuse bien entendu, dédiée à Sainte Apolline, la sainte qui guérit le mal de dents.
http://www.journal-la-mee.fr/23700-mouais-apolline-sous-le-toit-de
Chapelle St Germain (Vay)
GP 2008 : p 11 Patrimoine religieux :
Appareillage de schiste, encadrement en grès ferrugineux et dallage en pierre de Nozay. Chœur du 12ème siècle. Baie romane. Superbes fresques (1995).
Eglise ouverte de fin juin à fin septembre (Gratuit). Le samedi 14h00-19h00, le dimanche 10h00-19h00.
Hors saison, clé disponible en mairie aux heures d’ouverture (tél : 02 40 79 47 18). GP 2009 : idem.
S 2002 : p 196, 197
Prieuré St Germain : fondé par l’abbaye de St Gildas des Bois. Adossé à la chapelle, il donna naissance au village.
Caractéristique de l’architecture locale, la chapelle arbore des encadrements de porte en grès ferrugineux. Son dallage est en pierre de Nozay.
Neuf scènes peintes se déroulent sur les murs de cette chapelle dédiée à St Germain.
Les images prennent place dans des médaillons.
Le mur sud conte l’histoire chrétienne du lieu et le mur nord la vie du saint :
Une scène de chasse seigneuriale alors qu’il était gouverneur d’Auxerre vers 400.
Son baptême
Le saint apaisant la tempête lors d’un voyage en Angleterre.
St Germain était considéré comme le guérisseur des enfants. La chapelle fut longtemps un lieu de pèlerinage très fréquenté.
Les femmes trempaient les langes des enfants dans l’eau de sa fontaine qui avait la réputation de guérir coliques, fièvres et maladies de la peau. Où prendre la clé, clé en mairie.
BL 1999 : p166
Bel édifice sans transept construit entre le 13ème et 15ème siècle, la chapelle St Germain a conservé son charme rustique. La fontaine voisine était réputée miraculeuse et soigner les enfants de la colique, des fièvres ou encore des maladies de la peau. …
La chapelle, autrefois entourée d’un cimetière, a conservé son chœur roman mais aussi un reliquaire contenant les reliques de St Germain et sa cloche, échappée aux fontes de la Révolution.
Le prieuré, dont le bâtiment existe toujours, abritait un unique moine bénédictin à la fin de l’Ancien Régime.
Dépendant du prieuré St Germain installé sur Vay par les moines bénédictins de l’abbaye de St Gildas des bois pour soulager les lépreux, cette chapelle sans transept a gardé son chœur roman.
Les encadrements de grès ferrugineux indiquent, en effet, un monument élevé dans les mêmes temps que ceux de Béré et Melleraye, soit vers le XIIIème siècle.
Cependant le reste de l’édifice est gothique.
Autour de la Chapelle et de sa fontaine s’établit autrefois un pèlerinage très fréquenté. (Vay et son histoire religieuse 1990 Culture et Traditions de Vay)
Cette chapelle accueille de superbes fresques, réalisées par le centre de la fresque de Blain, représentant sur un mur St Germain l’Auxerrois et sa vie chrétienne et sur l’autre l’arrivée des moines bénédictins à Vay
Chapelle de la Primaudière (Juigné les Moutiers)
La Primaudière : Prieuré reconstruit (XVe et XVIIe siècles)
Ancienne chapelle (grange). Ancienne prieurale XIIIe siècle, abside voûtée d’ogives, voussure en arc brisé, clocher pyramidal. Guide de la Torre (44).
La Primaudière : Ancien prieuré de l’ordre de Grandmont, fondé en 1207 par les seigneurs de Châteaubriant et Pouancé.
Les bâtiments sont sur le ruisseau de séparation Anjou-Bretagne (Manoir et chapelle en Anjou) (partie du couvent, de la 1ère cour et du jardin en Bretagne.
Chapelle : attenant aux bâtiments et au préau, édifice très intéressant de style ogival (XIIIe siècle) (Nef de 40 m de long environ).
Pignon percé d’une haute et étroite fenêtre ogivale (sans sculpture ni moulure) en grès ferrugineux.
Cœur éclairé de 3 fenêtres (ornementation extérieure de l’édifice en grés ferrugineux, ornementation intérieure en pierre blanche)
Voûte en maçonnerie, enduit parsemé de rosaces rouges.
Porte principale (Façade Nord) : ogive à double voussure soulignée de tores qui retombent sur les chapiteaux sculptés des colonnettes.
Voûte de l’abside construite sur nervures retombant sur des colonnettes entre lesquelles trois fenêtres à lancettes, une rose de feuillage réunit les nervures. De curieux contreforts flanquent l’abside
Toiture refaite au XVIIIe siècle en même temps que le clocher pyramidal (en charpente ardoisée)
Chapron 1901
Prieuré Grandmontain de la Primaudière :
En direction de Pouancé, cet ancien prieuré fondé au XIIIe siècle se trouve à cheval sur l’étroit cours d’eau qui sépare la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire ; il marquait autrefois la frontière entre les deux provinces de Bretagne et d’Anjou.
Cette situation offre la singularité de mettre la chapelle du XIIIe siècle en Anjou alors que le logis prieural, reconstruit dans les premières années du XVIIIe siècle, est situé en Bretagne. Un second prieuré, celui des Moutiers se trouvait dans le bourg voisin de Juigné. Guide Gallimard 1992
La Primaudière (site privé, ne se visite pas.)
Les bâtiments de l’ancien prieuré de la Primaudière, fondé au XVIIIe siècle enjambe le ruisseau qui sépare la Bretagne de l’Anjou.
La chapelle du XIIIe siècle appartient à l’Anjou, alors que le Logis reconstruit au début du XVIIIe siècle se trouve encore sur les terres bretonnes.
Guides Bleus 2000 p 413.
Situé sur les confins de la forêt de Juigné, le prieuré de la Primaudière est un domaine créé au XIe siècle. Vers 1080, le seigneur de Pouancé, Gautier Haï, s’en empara de vive force, « au fer de sa lance et au prix du sang des siens et des autres » ainsi qu’il le reconnaît lui-même.
En mars 1208, le seigneur de Châteaubriant, Geoffroy, et celui de Pouancé, Guillaume de la Guerche, en font conjointement don aux moines de l’ordre de Grandmont…. Le jour de la Madeleine, on s’y rendait en procession depuis les paroisses voisines.
La situation de cet établissement sur les Marches de l’Anjou et de la Bretagne, entraînait des conséquences insolites.
C’est ainsi que si le principal manoir et la chapelle, dédiée à Notre-Dame, se trouvaient en Anjou, une partie du couvent et de la première cour, le jardin et les étangs en dépendant, étaient en Bretagne, le ruisseau de la Nymphe, qui marque la frontière entre les deux provinces, passant sous la salle du prieuré. …
Des lettres patentes du 27 juin 1770, enregistrées au Parlement le 12 juillet suivant, prononcèrent la réunion de plusieurs établissements de Grandmontains, dont celui de la Primaudière, au séminaire d’Angers. Les bâtiments conventuels, pratiquement reconstruits dans les premières années du XVIIIe siècle, viennent de faire l’objet d’une restauration de qualité. Bretagne-Loire-atlantique 1999 p195
L’ancien prieuré de la Primaudière date des XIIe, XIIIe et XVIIIe siècles. Les moines de l’ordre de Grandmont le fondent en 1207 et le quittent en 1762. La chapelle de la Primaudière (XIIe siècle) est un lieu de pèlerinage au Moyen Âge. Il est bâti sur les communes d’Armaillé en Maine-et-Loire et de Juigné-des-Moutiers en Loire-Atlantique.
Les moines des Grandmont construisent alors un prieuré et une chapelle qui devient un lieu de pèlerinage. Le prieuré est alors construit au-dessus de la Nymphe, le cours d’eau séparant l’Anjou de la Bretagne. La chapelle Notre-Dame, ainsi qu’une partie du prieuré, se trouve en terre angevine tandis que l’autre partie du prieuré se trouve en territoire breton. En 1295, le prieuré est habité par cinq religieux, puis six au XIVe siècle. Au XIVe siècle, des moines grandmontains de Monnay et Bercey s’y réfugient. En 1317, le prieuré est réuni à celui de Monguyon. Vers 1770, l’ordre de Grandmont est dissous, les revenus sont alors attribués au Séminaire Saint-Charles d’Angers
La chapelle du prieuré fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 31 mai 1965. L’ensemble de l’aile conventuelle (façades et toitures), ainsi que l’ancien carré du cloître pour son intérêt archéologique fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 30 septembre 2005. Wikipedia.org
Architecture
Le prieuré de la Primaudière est typique de l’architecture grandmontaine. Une chapelle à nef unique et chœur est orientée d’ouest en est. Elle possède deux entrées : au nord, la porte des fidèles, au sud, la porte des moines. Celle-ci ouvre sur une cour entourée d’un cloître desservant les différentes salles du prieuré : salle capitulaire, salle des hôtes, réfectoire, cuisine, cellier. Les dortoirs se trouvaient à l’étage.
À la Primaudière, seule la chapelle est entièrement conservée. Elle est constituée d’un vaisseau de quarante mètres de long qui se termine dans le chœur, dont le chevet est percé des trois grandes ouvertures, éclairant abondamment le chœur. Sur le pignon ouest, une unique ouverture éclaire la nef. Le voûtement se fait en berceau brisé sur toute la longueur de la nef. Le chœur, de 40 cm plus large que la nef, est vouté à huit pans d’ogives dont les nervures saillantes retombent sur des chapiteaux soutenus par des colonnettes. Creusés dans le chœur se trouvent au nord une armoire liturgique, et au sud, un double lavabo. Les murs ont encore partiellement gardé leur enduit, orné d’un semis de fleurettes ainsi que de croix de consécrations.
La porte des fidèles est la plus travaillée, possédant deux archivoltes ogivales séparées par des moulures rondes reposant sur des colonnettes à chapiteaux. Cette porte est entièrement travaillée en grès roussard, qui orne par ailleurs toutes les parties nobles de la chapelle (fenêtre ouest, contreforts du chevet, armoire liturgique et lavabo, autel).
Wikipedia.org
L’ancien prieuré (XII-XIIIème siècle), situé à La Primaudière. Il aurait été réédifié au XVème siècle. Prieuré dont il reste une remarquable chapelle ogivale du XIIIème siècle (accessible) flanquée de bâtiments conventuels du XVIIIème siècle (propriété privée). Si on se réfère au Cartulaire de Redon (réédition récente), on peut y lire les circonstances qui présidèrent à la fondation du Prieuré. L’abbaye de la Primaudière est fondée en 1207 et confiée aux moines de Grandmont. Ces moines y vivent jusqu’en 1762, date de la dissolution de l’ordre. A la Révolution, le prieuré est acquis par la famille Baras, puis par les Nantais Favre et Gorgerat, négociants du Quartier des Ponts, lesquels recèdent à la famille Maïence puis à François Meslin, maître de forges, qui y installe alors une verrerie. Plus tard Auguste Garnier possède La Primaudière, les étangs, le moulin à eau de La Fonte ;
La chapelle de la Primaudière (début du XIIème siècle). La porte date du XIIème siècle. Les contreforts datent du début du XIIIème siècle ;
http://www.infobretagne.com/juigne-les-moutiers.htm
Département:Maine-et-Loire Commune:Armaillé (49420) Catégorie:Prieuré
Propriété : propriété d’une personne privée Époque :13e siècle ; 1ère moitié 18e siècle
Description :
Chapelle : 13e siècle ; Prieuré : 18e siècle. Prieuré de l’ordre de Grandmont ; peintures murales dans la chapelle. © Monuments historiques | Base Mérimée
Ancien prieuré de la Primaudière (également sur commune de Juigné-des-Moutiers (44)): si vous souhaitez poster un message concernant ce monument historique, rendez-vous sur le forum de la commune de Armaillé.
Ancien prieuré de la Primaudière (également sur commune de Juigné-des-Moutiers (44))
Prieuré (13e siècle ; 1ère moitié 18e siècle)
La chapelle (cad. C 133) : classement par arrêté du 31 mai 1965 – Les façades et les toitures de l’ensemble de l’aile conventuelle, ainsi que l’assiette archéologique de l’ancien carré du cloître (cad. Armaillé C 133 Juigné-des-Moutiers ZH 17) : inscription par arrêté du 30 septembre 2005
Chapelle : 13e siècle ; Prieuré : 18e siècle. Prieuré de l’ordre de Grandmont ; peintures murales dans la chapelle. A voir : chapelle, cloître, site archéologique, bâtiment conventuel
http://www.annuaire-mairie.fr/monument-historique-armaille.html
Chapelle Ste Catherine (Châteaubriant).
S’il est une heure de flânerie à tuer, c’est ici (sur le site du château) qu’il faut la prendre pour dénicher çà et là des curiosités plus discrètes, tel le parvis de schiste de la chapelle médiévale, la vue sur l’église romane St Jean de Béré dans l’encadrement de la poterne d’entrée ou encore le potager, inattendu au creux des douves. Loire-Atlantique 1998 éditions Ouest-France page31
Le développement monumental de la chapelle , dédiée aux saints Cosme et Damien, reflète l’importance des barons de Châteaubriant.
Elle occupe la partie droite d’un grand corps de bâtiment adossé à la courtine nord de la cour. Elle est éclairée par de hautes baies en calcaire à deux lancettes trilobées surmontées d’un quatre-feuilles. On y accède par une porte surmontée d’une archivolte en arc brisé.
La partie gauche du bâtiment est occupée par le logis du chapelain. Les baies au décor flamboyant qui en éclairent les pièces sont le résultat d’une restauration récente. Des recherches archéologiques ont montré que la chapelle actuelle a été reconstruite sans doute dans la deuxième moitié du XIVe siècle, à l’emplacement d’une chapelle plus petite qui remonte au XIIIe siècle et dont on aperçoit les vestiges d’une grande arcade en roussard dans le parement de la façade, à droite de la porte. Images du patrimoine– Châteaubriant 1997 p 15.
La chapelle Saint-Cosme-et-Saint-Damien (XIII-XIVème siècle). La chapelle primitive est reconstruite au XIVème siècle. « Elle est bien bâtie, disait le doyen Blays, elle a de grands vitraux peints, un jubé au bas, deux autels, un vieux jeu d’orgues, un beau clocher, et au bout, un appartement et un beau jardin pour le chapelain » (doyen Blays, 1658-1706) ; http://www.infobretagne.com/chateaubriant.htm
Le développement monumental de la chapelle, dédiée aux saints Cosme et Damien, reflète l’importance des barons de Châteaubriant. Elle occupe la partie droite d’un grand corps de bâtiment adossé à la courtine nord de la cour. Elle est éclairée par de hautes baies en calcaire à deux lancettes trilobées surmontées d’un quatre-feuilles. On y accède par une porte surmontée d’une archivolte en arc brisé. La partie gauche du bâtiment est occupée par le logis du chapelain. Les baies au décor flamboyant qui en éclairent les pièces sont le résultat d’une restauration récente.
Des recherches archéologiques ont montré que la chapelle actuelle a été reconstruite sans doute dans la deuxième moitié du XIVe siècle, à l’emplacement d’une chapelle plus petite qui remonterait au XIIIe et dont on aperçoit les vestiges d’une grande arcade en roussard dans le parement de la façade, à droite de la porte.
Les récentes fouilles archéologiques ont mis en évidence des éléments se rapportant aux deux campagnes de construction : dans le mur sud, apparaissent notamment deux niches crédences. L’ancien portail comporte des vestiges de peintures murales, malheureusement difficilement interprétables. Enfin, de la campagne du XIVe siècle, subsistent de très beaux restes d’un pavement en carreaux de terre cuite.
Source : http://www.culture.cg44.fr/Architecture/chateaubriant/histoire/moychafor.ht…
La chapelle a été construite aux XIIème et XIIIème siècles. D’importantes modifications y ont été effectuées depuis Fondations romanes de la chapelle du château de Châteaubriant sa fondation, notamment la surélévation du sol, et dans la partie ouest le logis du chapelain. Les sondages archéologiques ont permis de mettre au jour les premières fondations romanes : porte, colonnettes et lavabos. Les travaux de restauration achevées en 2005 ont fait réapparaître des peintures murales à caractères géométriques. Un pavement de terre cuite qui dessine une élégante rose date de la fin du XVème siècle. http://www.pays-chateaubriant.fr/chateaubriant/menu_principal/visiter/chateau_de_chateaubriant/le_chateau_medieval
L’actuelle chapelle serait du XIII° siècle, on a trouvé une chapelle plus ancienne (elle aurait été dédiée à Notre Dame vers 1142) à 2,50 m de profondeur on a trouvé un vieux dallage avec fleurs de lys, figures et têtes d’animaux
Chapelle partagée en deux au XIV° siècle pour faire un logis pour le chapelain. Chapelle de 28 x 10 m
Montrer : contreforts de la chapelle romane fenêtres du XVI° siècle à lancettes trilobées arcs de décharge, à double claveaux
Perron en schiste décor accoladé des fenêtres animaux fantastiques (salamandre couronnée évoquant François Premier)
En 1630, dit Pierre Blays, cette chapelle possédait un Jubé en bois et deux autels, un vieux jeu d’orgue et un beau clocher. http://www.chateaubriant.org/66-Le-chateau-medieval
La chapelle Elle a été transformée pour y constituer un Logis du Chapelain. On y a trouvé des traces de peinture d’origine (XIIème et XIIIème siècles).
http://www.easyvoyage.com/france/chateau-de-chateaubriant-4739/la-chapelle
La chapelle a été construite aux XIIème et XIIIème siècles. D’importantes modifications y ont été effectuées depuis sa fondation, notamment la surélévation du sol, et dans la partie ouest le logis du chapelain. Les sondages archéologiques ont permis de mettre au jour les premières fondations romanes : porte, colonnettes et lavabos. Les travaux de restauration achevées en 2005 ont fait réapparaître des peintures murales à caractères géométriques. Un pavement de terre cuite qui dessine une élégante rose date de la fin du XVème siècle.
http://www.fotocommunity.fr/pc/pc/display/27558013
Chapelle du Dougilard (Soudan)
Association Saint Patern Châteaubriant Petit guide des oratoires, chapelles et fontaines sacrées du Pays de Châteaubriant. 1996 Page 14
La chapelle actuelle n’est en fait que le chœur de l’ancien sanctuaire ; elle date de la fondation du Prieuré vers 1110; sa construction est d’époque romane. Un oculus en schiste du XVe provient sans doute de la chapelle primitive.
En 1802, la chapelle devient propriété communale, mais aujourd’hui c’est une propriété privée. Un if plusieurs fois centenaire qui a des vertus curatives pour les maladies de la peau est toujours prisé. Le prieuré et sa chapelle sont dédiés à st Barthélémy, apôtre que l’on invoque pour la guérison des maladies de la peau, sa fête est célébrée le 24 août. On y amène les enfants faibles et rachitiques. … Sont également honorés au Dougilard : Ste Germaine Cousin, St Isidore, le bienheureux Grignon de Montfort, St Blaise et Notre-Dame-de-Lourdes.
Texte dactylographié recueilli à la mairie de Soudan en 1996.
Soudan … A 2,5 km du bourg, en direction de Pouancé, se trouve la Chapelle du Dougilard dans un site agréable (étang, if très ancien). Cette chapelle, dédiée à St Barthélémy est tout ce qui subsiste d’un prieuré fondé au XIIe siècle, occupé jusqu’à la Révolution par des religieuses.
Le sanctuaire est toujours l’objet d’un pèlerinage : on y amène les enfants atteints de maladies de peau ou rachitiques qui sont réputés guérir.
Autre texte (recueilli également à la mairie de Soudan)
Le prieuré de Dougilard, situé sur une ancienne voie romaine, est à 2,5 km du bourg. La chapelle qui reste aujourd’hui est le dernier vestige d’une communauté de femmes (ordre de St Benoît).
Ce prieuré fut, dit-on, offert par les habitants pour qu’il servit au culte divin … On croit qu’il s’y élevait un temple païen; ceci fondé sur d’anciens vestiges aujourd’hui disparus. C’est cette chapelle du Dougilard, dédiée à St Barthélémy, qui servit temporairement au culte paroissial, quand l’église fut incendiée.
Ce petit coin représente pour les Soudanais neuf siècles de souvenirs. (Texte inédit trouvé par une adhérente – Mme Benoit– dans des papiers de famille).
Guide du Pays de Châteaubriant 1990 (Soudan).
A 2,5 km du bourg, en direction de Pouancé, se trouve la chapelle du Dougilard dans un site agréable (étang). Cette chapelle, dédiée à St Barthélémy est tout ce qui subsiste d’un prieuré fondé au XIIe siècle, occupé jusqu’à la Révolution par des religieuses.
Le sanctuaire était autrefois l’objet d’un pèlerinage très suivi. Saint Barthélémy qui mourut écorché est invoqué pour la guérison des maladies de peau notamment celles des enfants. Chaque année, une messe est célébrée le lundi des Rogations (pour les biens de la terre). Une seconde messe commémore la fête de Saint Barthélémy le dimanche qui suit l’anniversaire de la mort du saint le 24 août.
Chapron 1901
Chapelle, plan rectangulaire avec abside circulaire reconstruite au XVIIe siècle. Oculus du XVe siècle (schiste) provenant sans doute de la chapelle primitive.
Bibliographie : Le Dougilard et son pèlerinage par M X de Bellevue. Les vieux Châtelliers par l’abbé J Cotteux.
Illustration de la Chapelle du Dougilard Vers 1112, les moniales du Nid d’Oiseau, filiale de Fontevrault, établirent en ce lieu, une communauté de simples filles, adonnées à la prière et à la charité. Il n’en reste rien, mais l’humble chapelle jalonne encore la grande route qui fuit vers Laval.
Guide de La Torre (1990) Au XIIe siècle, le monastère de Nid d’Oiseau (dépendant de Fontevrault) établit au bourg (à Dougilard?) une communauté.
Le patrimoine des communes de Loire-Atlantique (1999). Editions Flohic (Soudan – canton de Châteaubriant) Chapelle St Barthélémy (vers le début du XVIIe siècle) Dougilard.
La chapelle de Dougilard est consacrée à la Vierge Marie et à l’ensemble des saints, notamment à St Blaise, mais c’est sous le vocable de St Barthélémy qu’elle est la plus connue. Elle serait édifiée à la demande de Rivallon, seigneur de Soudan, vers le milieu du XIe siècle. Cependant le bâtiment daterait plutôt du début du XIIe siècle. La chapelle est le centre d’un prieuré dont les bâtiments ont aujourd’hui disparu. Les religieuses sont expulsées de ce domaine après la Révolution en 1792. Chevet (vers le début du XVIIe siècle) chapelle St Barthélémy
La chapelle St Barthélémy ne suit pas un plan parfaitement rectangulaire. Composés de moellons de diverses épaisseurs, pouvant atteindre des tailles très importantes, les murs sont soutenus par des contreforts. La chapelle n’est éclairée que par des petites baies allongées. Elle se prolonge par une abside.
Les décors en ferronnerie, comme le petit clocher en schiste, sont des ajouts tardifs.
La chapelle du Dougilard (comme le menhir de la Clopinière), serait elle-même le lieu d’un culte plus ancien (historique de la commune).
Soudan Chapelle du Dougilard Située à 2,5 km du bourg, en direction de Pouancé, la chapelle du Dougilard se niche dans un site agréable, à proximité d’un étang. Dédiée à St Barthélémy, elle faisait partie d’un prieuré fondé au XIIe siècle. Guide Gallimard 1992 p 340
Chapelle Saint-Barthélemy (début du XIIème siècle). La chapelle du Dougilard est édifiée vers le milieu du XIème siècle à la demande de Rivallon, seigneur de Soudan. Elle appartient alors à un prieuré aujourd’hui disparu. Le chevet date du XVIIème siècle. Les saints honorés en ce sanctuaire sont saint Barthélémy, sainte Germaine Cousin, saint Isidore, le Bienheureux Grignon de Montfort http://lafrancedesclochers.xooit.com/t270-Soudan-44110.htm
Soudan Chapelle du Dougilard Située à 2,5 km du bourg, en direction de Pouancé, la chapelle du Dougilard se niche dans un site agréable, à proximité d’un étang. Dédiée à St Barthélémy, elle faisait partie d’un prieuré fondé au XIIe siècle.
Retable Lavallois Des artistes architectes originaires de la région de Laval fixent au XVIe siècle les canons des retables dits de l’école lavalloise.
Ces retables en tuffeau d’Anjou (tuf, calcaire tendre et poreux) et en marbre ont en général plusieurs étages. Le corps central est orné le plus souvent d’un tableau et flanqué d’ailes latérales. La statuaire cède le pas à la sculpture ornementale et à l’architecture. Instrument de propagation de la foi au service de la Contre-Réforme, le retable lavallois doit émouvoir les âmes simples par sa magnificence. Guide Gallimard 1992 p 340
Chapelle Louis Guerry (Nozay)
Elément du patrimoine de pays, cette chapelle abrite depuis 1809 la sépulture de Louis Guerry, notaire de profession qui a choisi de reposer à proximité de l’ancienne route de Nantes à Rennes. Site OT région de Nozay
Dans cette petite chapelle, se fit enterrer en 1809 un ancien notaire de Nozay, Louis Guéry. C’était un personnage important lors de la révolution, il participa à la rédaction du cahier des doléances. La dalle d’ardoise porte encore ses noms et qualités. Il était allié aux Ripaud et Martin, et il a joué un grand rôle dans la seigneurie de Saffré.
Par testament, il demanda de mettre 5 louis d’or en sa bière, puis d’être transporté en cet enfeu par cinq personnes ayant pour prénom Louis ! Deux belles statues en bois : Sainte Anne et la Vierge veillaient sur lui. Elles ont été recueillies par feu M. Paul Bouteiller pour être sauvegardées. Nozay 44
Cette chapelle abritait plusieurs statues dont celle de la Vierge à l’Enfant et deux saints ruraux, Saint Maimboeuf et Saint Fiacre. En 1806, il décide de restaurer l’édifice. Le 21 novembre 1809, Louis Guerry décède et est enterré dans sa chapelle. Son épitaphe est encore visible. La commune de Nozay a voulu lui rendre hommage en baptisant la voie qui relie le bas de la côte de Mocquesouris à la route de Puceul « Rue de la Chapelle Guéry ». Site Asphan
Chapelle funéraire qui reçut en 1809 le corps de Louis Guérry. Louis Guérry naît à Nozay le 19 décembre 1745 dans une famille de petits marchands.
En 1777, il acquiert sa propre charge de notaire à Saffré. Il a trente-deux ans.
Le 12 mai 1778, il épouse dans l’église de Saffré Julienne Pineau, fille d’un notaire et procureur et aussi veuve de Maître Braheix, également notaire.
Il a 33 ans, elle frise la cinquantaine.
Il réside à Saffré jusqu’à l’année sombre de 1793, année de la Révolution la plus chaude dans la région.
Vingt-six ans de travail classique où le notaire se trouve mêlé à la vie de toutes les couches sociales.
Au fil des ans, le nombre des affaires traitées augmentent et son crédit aussi. En moins de dix ans, louis a élargi sa sphère d’influence : il cumule les charges et couvre plusieurs juridictions. Louis Guerry est bien introduit dans les familles dont les noms comptent au pays.
Ces familles avaient occupé et occupaient encore parfois des charges administratives plus ou moins anoblissantes : sénéchal, juge, procureur, avocat, notaire, receveur des devoirs.
En 1793 Louis Guerry fait fonction d’officier public de la commune, personnalité qui ne peut que pencher du côté de la République proclamée trois mois auparavant. En mars, après Vay, Nozay est assailli et envahi par des bandes de royalistes qui font passer un mauvais moment aux patriotes de la commune. Les officiers publics, représentants locaux du pouvoir républicain, sont pris à parti et maltraités.
A la suite de ces événements Louis Guerry gagne Nantes, ville tenue par les Bleus, où il est sûr de trouver bon accueil et protection.
Il s’installe dans une ville déchirée et excitée avec sa femme. Cinq mois plus tard, julienne Pineau décède à l’âge de 64 ans.
Le 30 janvier 1794, il prend pour femme Marie-Angélique Ripaud (36 ans). Il a 48 ans passés. Il s’installe comme « notaire public patenté de 2e classe ».
Mais à partir de 1802, Louis Guerry regarde à nouveau vers Saffré et Nozay (il est veuf depuis 1796). De retour au pays, le notaire n’eut pas de peine à poursuivre son activité. Dans les dernières années il avait pris de l’âge. Malade et quelque peu infirme, il sortait moins que jadis.
Depuis son retour au pays, il ne s’affichait plus comme catholique au point qu’il refusera obstinément les services du curé qui le sachant malade était venu lui offrir à domicile les « secours de la religion ».
Par quel mystère décide-t-il de faire déposer ses vieux os dans la chapelle située entre les terres de Beauvais et celles des hochedé de Belair ?
Petit édifice érigé en bordure du chemin vers Nantes qui jouxtait les prés dits « de la bonne vierge ».
Cet oratoire-sans doute du XVIIe siècle- était sous le vocable de N.-D. de toutes-Aides.
Une statue de la Vierge à l’Enfant y trônait en place centrale ; à ses côtés deux saints ruraux : Saint Maimboeuf et St Fiacre.
Il semble qu’en 1806 il entreprenne de restaurer- peut-être de reconstruire – l’édifice avec l’idée bien précise de s’y faire enterrer.
Louis Guerry meurt le 21 novembre 1809 dans sa maison de la rue du château à Nozay.
Notre notaire ne bénéficie pas d’obsèques religieuses à la paroisse de Nozay ni à Saffré.
L’épitaphe qu’on peut encore lire sur sa pierre tombale nous laisse face à une interrogation. Il en avait rédigé le texte qui fut gravé sur commande de ses héritiers, trois de ses sœurs et son neveu en l’absence d’enfants. Ce texte indiquait notamment « Il fut bon parent et bon mari – Que lui manquerait-il pour être bon chrétien ».
Il aurait laissé un testament pittoresque qui regarde ses obsèques. C’est du moins ce qu’affirme Alfred Gernoux sans toutefois en montrer la pièce.
Louis Guerry aurait souhaité que soient déposés en sa bière cinq louis d’or et que son corps soit porté en son enfeu par cinq hommes prénommés louis. Ce testament fantaisiste fut-il exécuté à la lettre ? Une chose est certaine, les pièces d’or-si elles ne furent jamais- ne sont plus dans la tombe depuis belle lurette. Dans les années 1950, au cours de travaux, la dalle soulevée ne laissa entrevoir ni cendres ni or. Plaquette « La Chapelle Guerry » (jean Bouteiller février 2003) (extraits)
Chapelle St Fiacre (Soulvache)
Association Saint Patern Châteaubriant Petit guide des oratoires, chapelles et fontaines sacrées du Pays de Châteaubriant. 1996 Page 65
Chapelle St Fiacre La chapelle est intégrée dans un joli environnement au bord du Semnon qui fait la limite de la Loire-Atlantique et de l’Ille-et-Vilaine.
Tout près, les vestiges de l’ancienne tour féodale, au sommet d’une motte entourée d’un large fossé, et le pont dont certaines parties pourraient dater de la même époque. La chapelle, orientée, est du XVIIe siècle sur un plan rectangulaire de huit mètres sur six. L’autel est en maçonnerie et sa table, supportées par trois colonnettes trapues, est en schiste. A l’intérieur veillent quatre statues en bois de saint Fiacre, St Cloud, Ste Marguerite et une vierge à l’enfant.
Cette propriété privée est devenue bien communal, elle a été récemment restaurée par la commune qui souhaite valoriser ce patrimoine ancien.
Au lieu-dit Les Ponts, qui sautent d’un département à l’autre par-dessus le Semnon, la chapelle Saint-Fiacre aurait été édifiée au XVIIe siècle sur un sanctuaire mérovingien. Guide Siloë 2002 p 163.
Chapelle St Fiacre (XVIIe siècle) Pierre, Grès ferrugineux et schiste Les Ponts Flohic 1999 p 1029.
Il est possible que l’édifice repose sur un sanctuaire mérovingien. Un registre mentionne un remaniement complet en 1660, la chapelle date donc au moins du XVIIe siècle. Construite sur un plan rectangulaire, elle a deux ouvertures : La porte à l’ouest et une fenêtre à l’est.
A l’intérieur, l’autel se compose d’un massif de maçonnerie et d’une table en bois, supportée par trois colonnettes trapues en schiste.
Jusqu’au début du XIXe siècle, la messe y est dite tous les jours ; puis de 1826 à 1846, deux fois par an : le mercredi des rogations et le jour de la St-Fiacre, le 30 août. Depuis elle n’est célébrée qu’irrégulièrement, soit pour les biens de la terre, la Fête-Dieu ou le rosaire.
Saint Fiacre et Saint-Cloud (XVe siècle) bois (chapelle St Fiacre) Flohic 1999 p 1029.
Ces deux statues sont en bois polychrome, elles ont été repeintes. St-Fiacre, à qui est dédiée la chapelle, est le patron des jardiniers.
L’iconographie le représente le plus souvent en moine tenant sa bêche. Ce saint, très populaire dans la région, est réputé guérir les furoncles et les abcès.
On retrouve sa représentation sur une des cloches et sur un vitrail de l’église.
Quant au second, il ne s’agit sans doute pas de St Cloud, qui vécut au Vie siècle près de Paris, mais plutôt de l’évêque de la région puisqu’il est représenté chapé et mitré. Invoqué pour la guérison des furoncles, à en juger par la quantité de clous rouillés déposés à ses pieds, il est l’objet d’une grande vénération.
Vierge à l’enfant (XVIe siècle) Bois polychrome (H : 113 cm) Chapelle St Fiacre
Cette vierge à l’enfant est couronnée.
Cette représentation met en exergue la mère, puisqu’elle est figurée allaitante. Flohic 1999 p 1029.
La commune de Soulvache possédait encore une autre antiquité, je veux dire une chapelle de prieuré dédiée à saint Fiacre et remontant au XIème siècle Elle a été remplacée au XVIIème siècle par un autre édifice de huit mètres de longueur qui n’offre aucun intérêt. MM. Orieux, et Vincent ont commis une erreur, dans leur Géographie de la Loire-Inférieure, en signalant une chapelle romane à Soulvache (Léon Maître).
La chapelle Saint-Fiacre (XVIIème siècle), située au lieu-dit « Les Ponts ». La chapelle aurait été édifiée, semble-t-il, sur l’emplacement d’un sanctuaire mérovingien. L’édifice a été remanié en 1660 et la messe y est célébrée tous les jours jusqu’au début du XIXème siècle. De 1826 à 1846, la messe n’était plus que célébrée deux fois par an : le mercredi des Rogations et le jour de saint Fiacre. Les statues de saint Fiacre et de saint Cloud, en bois polychrome, datent du XVème siècle. La statue de la Vierge à l’Enfant, en bois polychrome, date du XVIème siècle ;
http://www.infobretagne.com/soulvache.htm
Soulvache est connu sous la forme Sous-le-Val jusqu’à la fin du XVIème siècle.
L’origine de la paroisse de Soulvache daterait du IXème siècle, d’après le cartulaire de l’abbaye de Redon. Une tradition prétend aussi qu’un ermite d’Auray est venu, à la demande d’un seigneur, fonder une chapelle (chapelle Saint Fiacre) sur le territoire de Soulvache.
On y trouve plusieurs seigneuries dont celle de La Mabonnière qui appartenait en 1478 à Jean de La Ferrière, et celle de La Grée qui était en 1430 à Robert Brochereul.
http://www.infobretagne.com/soulvache.htm
Chapelle Notre Dame de Bon Secours (Villepôt)
Dans le charmant village de Villepôt, on ne manquera pas la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, toute de schiste et de briques, restaurée en 1890. Guide Siloë 2002.
Chapelle Notre-Dame-de-bon-secours (fin du XVIIIe siècle-1892) Brique et schiste (rue de la chapelle).
Construite au moment de la Révolution, la première chapelle menace ruine en 1891. Le curé Legal décide alors sa restauration et lance une souscription. Le 15 août 1892 ont lieu les festivités marquant la fin des travaux : une grand-messe solennelle, la bénédiction de la cloche, les vêpres et une procession comparable à celle de la Fête-Dieu (mâts vénitiens, guirlandes, arc de triomphe ou bannières). Flohic 1999 p1033.
Vierge à l’enfant (XVIIIe siècle-1890) Bois polychrome (H : 75 cm) Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours. Attribuée à un sabotier, cette œuvre naïve aurait, selon des écrits anciens, été jetée dans une mare pendant la Révolution et repêchée après la tourmente.
Vers 1890, le curé Legal la fait partiellement repeindre afin de voiler les seins nus de la Vierge.
L’Enfant Jésus sur le bras de sa mère échappe cependant à cette restauration. La statue retrouve sa place dans la chapelle restaurée en 1892. Flohic 1999 p 1034
La chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours (XVIIIème siècle – 1892), située rue de la Chapelle. Menaçant ruine en 1891, la chapelle est restaurée en 1892. La statue de la Vierge à l’Enfant, en bois polychrome, date du XVIIIème siècle (restaurée en 1890) et serait l’oeuvre d’un sabotier ;
http://www.infobretagne.com/villepot.htm
Origine du nom : de « villa », domaine rural et « postrema », le plus éloigné.
Commune : Villepot 44110 Région : Pays de la Loire Département : Loire-Atlantique
Population : 683 habitants Superficie : 2 059 hectares Altitude : 100 mètres
Généralités historiques : Commune détachée de l’Ille-et-Vilaine sous le Consulat.
Particularités : Vieilles fermes avec escaliers et cours. Vieux puits.
Église d’origine XVème siècle, agrandie au XVIIIème siècle, reconstruite au XIXème siècle (partie basse et clocher de 33 m) : retable lavallois 1692 de pierre et marbre avec statues bois de saint Côme et saint Damien XVIIème siècle.
Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours du Jarillais, rénovée en 1961 : statue ancienne de la Vierge (bois). Calvaire monumental de rocaille. Oratoire style gothique.
http://www.leguide-bretagne.com/communes/loire-atlantique/villepot/index.html
La chapelle de Notre-Dame-de-Bon-Secours a été bâtie durant la Révolution et rénovée en 1891. Elle contient une statue de bois polychrome intitulée Vierge à l’enfant, œuvre naïve rescapée des destructions de la Révolution et repeinte en 1890 sur ordre du curé de l’époque pour voiler les seins dénudés de la Vierge http://fr.wikipedia.org/wiki/Villepot
Présentation CHAPELLE NOTRE DAME DE BON SECOURS :
Construite au moment de la Révolution, la première chapelle menace ruine en 1891.Le curé Legal décide sa restauration. Le 15 août 1892 marque la fin des travaux.
Chapelle de BON SECOURS – XVIIIème siècle – Clocher : Flèche
Cette construction en briques et schiste date de l’époque de la Révolution, menacée de ruines en 1891 elle est restaurée en 1892, le 15 aout de cette mème année ont lieu les festivités marquant cet évènement, avec grand’messe, vêpres et processions.
Chapelle des Landelles (Erbray)
Erbray. Chapelle des Landelles. Elle fut reconstruite au XIXe siècle sur les bases d’un édifice plus ancien, écroulé lors du carnaval de 1891.
Le village de Landelles a été, du Moyen-âge au début du XIXe siècle, un centre actif de fabrication de poterie réputé pour ses pots à beurre. Guide Gallimard 1992 p 344
Association Saint-Patern Châteaubriant Petit guide des oratoires, chapelles et fontaines sacrées du Pays de Châteaubriant. 1996 Page 72
Chapelle des Landelles. Elle est bâtie au nord de ce village important de potiers près de la Forêt Pavée. Elle était en fort mauvais état en 1894 et elle s’écroula le jour du carnaval. On la reconstruisit alors dans son état actuel.
J. Chapron indique « La fête patronale se célébrait le 15 août fête de Notre-Dame-de-Liesse. Dès la veille arrivaient un grand nombre de pèlerins attirés par la dévotion et aussi par les plaisirs, car on dansait et buvait ferme. Dans la sacristie de l’église d’Erbray on gardait autrefois une vieille statue de Ste Apolline qu’on implorait pour la cessation des maux de dents, une statue moderne l’a remplacée. »
On peut voir au fronton une pierre portant les armes des Condé, elle est en schiste et porte le collier de l’Ordre aux « L » couronnés.
Le pignon est porte un joli vitrail quadrilobé. A l’intérieur l’autel du XVIIIe siècle présente une ND de Liesse, ainsi qu’une vierge en bois portant l’enfant.
On trouve aussi les statues des saints Pierre, Jean, Hubert et Eustache. La cloche est datée de 1701. Aujourd’hui la chapelle est toujours entretenue avec soin par les habitants du village.
Enfin, trois siècles durant, c’est au village voisin des Landelles que se regroupèrent les potiers. Spécialisés dans la fabrication des pots à beurre, ils connurent leur plus grande prospérité dans les premières décennies du XIXe siècle. Sans doute sont-ils à l’origine de l’édification de la Chapelle ND-de-Liesse qui conserve notamment un autel du XVIIIe siècle, des pierres sculptées aux armes des Condé et des statues de la Vierge à l’Enfant, de St Jean, St Pierre, St Hubert, et St Eustache. Bretagne-Loire-Atlantique 1999 p 192
La période du mois de mars avec l’arrivée du printemps était marquée par l’offrande de cochons de lait et aussi de beurre qu’on mettait dans de petits pots achetés par les « fabriciens » aux artisans des Landelles jusqu’à 10 douzaines à la fois, ce qui prouve la générosité des donateurs.
Près du hameau des Landelles existait un gisement d’argile, qui a permis à des potiers réputés de fournir le pays pendant plusieurs siècles.
http://memoire.erbray.free.fr/Textes/T02_jg06_1532-1789.htm
Poteries. – A deux petites lieues de Châteaubriant, sur les confins de la paroisse d’Erbray, en un canton séparé du reste des mortels par les plus épais bocages et par des chemins, où le destin adresse les gens quand il veut qu’on enrage, il existe un gros village que rien ne distingue aujourd’hui des autres villages de la contrée, mais qui, au temps de ses seigneurs, était aussi commerçant que peuplé. C’est le village des Landelles, qui fut en possession, pendant trois siècles au moins, de fournir la poterie à tout le pays. Le commerce de lait, de beurre et de miel, sans parler des autres usages domestiques, assurait à cette industrie des débouchés prompts et faciles. Aussi, quand venaient les jours de foire ou de marché, les roues cessaient de tourner, et nos potiers ne manquaient pas d’apporter leur marchandise à la ville. Longtemps, à ce qu’il paraît, le beurre, au lieu de se vendre en coins ou en moches, se vendait dans des pots, dont la forme et la contenance étaient déterminées par le juge de police de la baronnie. Mais la fraude est de tous les temps. Il faut croire qu’un jour les potiers s’entendirent avec les ménagères du pays, car les procès-verbaux nous apprennent qu’en un certain marché, on vit paraître des pots si étroits à leur ouverture, qu’il n’était guère possible d’en faire sortir le beurre, afin de s’assurer de son poids. Ce jour-là, la police fit une razzia complète de tous les pots exposés sur la place publique, comme de tous ceux qu’elle trouva dans les greniers et les boutiques.
Le village des Landelles avait une chapelle qui existe encore ; il dépendait de la seigneurie de la Ferrière, à laquelle fut réunie celle de la Cocquerie, en 1628. Deux aveux, rendus par des potiers des Landelles à leur seigneur, nous sont tombés entre les mains ; comme tous les deux se ressemblent absolument, nous allons en transcrire un, pour satisfaire la juste curiosité du lecteur ; il porte la date de 1626 :
« Devant nous, notaire des cours de Châteaubriant, la Ferrière, etc., a comparu, en sa personne, Jan Pitrault, potier, demeurant au village des Landelles, en la paroisse d’Erbray, lequel est cognoissant et confessant, et, par ces présentes, cognoît et confesse être sujet, comme tous et chacun les autres potiers dudit village et poterie des Landelles, de noble et puissant messire Pierre Bonnier, seigneur de la Cocquerie, la Ferrière, Monjounet et la Chapelle, conseiller du roi au Parlement de Bretagne, etc., et lui devoir, comme tous et chacun les autres potiers et consorts de ladite poterie, les rentes, devoirs et obéissance cy-après déclarés, comme au seigneur de ladite poterie, à cause de sa jurisdiction de la Ferrière. »
Aujourd’hui, plus de roues, plus de potiers ; cette industrie est morte. Vous n’en retrouverez plus de traces ; elles viennent de disparaître avec les amas de débris de pots qui s’élevaient naguères au milieu du village.
Pinsonnais.free.fr/chateaubriant Châteaubriant, baronnie, ville et paroisse (abbé Goudé) Amaury de la Pinsonnais, 2005.
Note 1 : le site des Landelles était jadis réputé pour ses poteries. Cet artisanat connaît sa période de prospérité vers 1830. Le village des Landelles est situé dans la paroisse d’Erbray ; il s’y trouvait jadis une chapelle où se marièrent, en 1692, Henri Louvel et Jeanne Pitrault ; il était, à l’époque dont nous parlons, presque exclusivement habité par des potiers qui dépendaient de la seigneurie de la Ferrière
La chapelle Notre-Dame-de-Liesse (1896), située aux Landelles. Cette chapelle abrite les armoiries de la famille Condé. L’autel date du XVIIIème siècle et la cloche date de 1701. On y trouve plusieurs statues dont celle de saint Jean, saint Pierre, saint Hubert, saint Eustache et une statue de la Vierge à l’Enfant. Toute une légende s’y rattache : « l’un des recteurs voulut fermer le sanctuaire à cause des fêtes, des danses, qui avaient pris trop d’ampleur le jour du pèlerinage. A son retour, la clef tomba et lui avec, il lui fut impossible d’avancer. Il fit demi-tour, laissa la porte ouverte et sa santé fut rétablie. Il comprit ainsi que Notre-Dame de Liesse exigeait qu’on laissât le peuple se distraire de temps à autre » (Joseph Chapron) ; http://www.infobretagne.com/erbray.htm
Le sentier de randonnée pour piétons, vélos et chevaux de 9kms « les fours à chaux », le Village des Landelles : ancien village de potiers renommés, entre le 16ème et le 18ème siècle, pour leurs pots à beurre, l’étang de la Mouette, voué à la pêche et à la promenade cc-castelbriantais.fr/erbray
Écusson incrusté de la Chapelle des Landelles (Collection Noël Bouvet)
L’origine de cet écusson est un mystère. Par qui fut-il donné, et quand, à la précédente chapelle, écroulée en 1894 puis reconstruite en 1896 ?
La couronne et les fleurs de lys témoignent la marque royale. Mais le collier n’est ni de l’ordre de Saint-Michel, ni de celui du Saint-Esprit. Il rappellerait par le faisceau d’armes, le bouclier et les heaumes, la description de celui de l’Ordre du Chevalier d’Accolade ou Chevalier d’Armes.
Donné pour une raison inconnue pour orner la chapelle, cet écusson pourrait n’avoir aucun lien avec les Landelles ?
Mais, il pourrait aussi témoigner :
– de l’adoubement, par le roi, d’un seigneur ayant des droits sur les Landelles d’Erbray ?
– le campement de l’armée royale aux Landelles avec adoubement d’un chevalier de sang royal sur ce lieu ?
– ou encore indiquer que la Quintaine des Landelles servait au recrutement pour l’armée royale ?
En revanche, il n’a pas de rapport avec la Justice Royale qui, d’ailleurs, ne siégeait pas aux Landelles !
http://memoire.erbray.free.fr/Textes/09_photographies.htm
Chapelle Ste Anne (St julien de Vouvantes)
La chapelle Sainte Anne, située dans le cimetière, possède de nombreux objets classés et notamment un retable en bois peint du XVIIIe siècle. PC 1990 .
Petite chapelle du cimetière. Guide de la Torre (44)
Un petit circuit pédestre de 3 km permet, au départ de l’église, de faire le tour du village en passant par le cimetière, le lavoir, l’étang et la chapelle Sainte-Anne. Guide du Routard 2005 (édition Bretagne sud).
La chapelle Ste Anne est le second édifice religieux de la commune. Bâtie en 1641, elle fut couverte d’une charpente provenant de l’ancien hôpital. Elle renferme un retable, provenant de l’ancienne église paroissiale, et décoré de statues représentant St Pierre, St René et l’éducation de la vierge.
Bretagne-Loire-atlantique (1999) p 194.
La chapelle Sainte-Anne : Elle se situe dans le cimetière de la commune. Construite en 1641, elle abrite dans son clocheton, une cloche datée de 1636. La charpente utilisée pour la construction de cette chapelle provient de l’ancien hôpital. Cette chapelle fut rénovée en 1996. Elle est ouverte au public. Article publié le 23 juin 2010 – Modifié le 4 août 2011
http://www.saint-julien-de-vouvantes.fr/Origine.html
La chapelle Sainte-Anne (1641).
La cloche date de 1636. Le retable (XVII-XVIIIème siècle) est celui de l’autel du Rosaire et provient de l’ancienne église. Cette chapelle renferme plusieurs statues : celle de saint Pierre, celle de saint René et celle de l’éducation de la Vierge (au-dessus du retable). On y trouve aussi la pierre tombale (1708) du recteur François Thomas de Vouvantes, décédé le 16 septembre 1708 (initialement inhumé dans le cimetière). Le bréviaire de Brioude (XVII-XVIIIème siècle) : ce bréviaire est rédigé en latin et rapporté de Brioude (Haute-Loire) par Alain Desprez vers 1710 ;
Renseignements consignés en 1908 au registre de paroisse, sur la construction et les diverses réparations de la chapelle Sainte-Anne, au cimetière (chapelle que les paroissiens de Saint-Julien-de-Vouvantes ont, de tout temps, entourée de vénération) :
La chapelle Sainte-Anne construite dans le cimetière fut terminée et bénite en 1641. Jean Maillot, maçon, fit les murs de cette chapelle ; Mathurin Péan et François Guiller conduisirent les charretées de sable. On se servit pour la construction de la charpente du vieux bois de l’ancien hôpital de Saint-Julien.
Plusieurs sépultures furent faites dans cette chapelle, notamment celle de messire Jan Mutel, recteur de Saint-Julien-de-Vouvantes, le 10ème jour d’avril 1671. Aucune pierre tombale ni inscription ne marquent l’endroit précis de cette sépulture. La pierre tombale de messire Thomas, recteur, qu’on voit dans cette chapelle n’indique pas le lieu où fut inhumé ce recteur de Saint-Julien-de-Vouvantes. Quand la grande route fut construite et passa sur la partie du cimetière où fut faite l’inhumation de messire Thomas, décédé le 16 septembre 1708, la pierre qui couvrait ses restes fut portée dans la chapelle Sainte-Anne, et elle y est demeurée depuis, servant de pierre de dallage. L’inscription funéraire est parfaitement lisible.
En 1850, Mgr. L’évêque de Nantes (Mgr. Jacquemet) en faisant la visite du cimetière, informé par M. le curé (M. Brossaud), de la grande dévotion de ses paroissiens, lui conseilla de faire des réparations à la chapelle Sainte-Anne, qui depuis un certain nombre d’années avait été abandonnée, vu qu’elle avait été profanée par le tirage des jeunes gens et la révision ; et l’autorisa à y célébrer la sainte messe pour les défunts de la paroisse une fois par mois. M. Vrignaud, alors grand vicaire, au retour de la visite au cimetière, fit, du haut de la chaire, connaître aux fidèles les intentions de Mgr. L’évêque. M. le curé les a remplies au moyen d’une quête faite dans l’église et de dons particuliers. La fabrique y a ajouté quelque chose. Les frais de réparations furent de 400 à 500 francs. Elle est visitée plus souvent, surtout depuis qu’on y a placé le groupe de Notre-Dame de la Salette, d’après une autorisation verbale de Mgr. L’évêque. Les offrandes qu’on y fait sont employées à l’entretien de cette chapelle.
En 1876, il fallut une seconde fois s’occuper de ce petit sanctuaire, la charpente s’affaissait. Une pieuse et très zélée personne du bourg, Mlle Marie Ricoul, fut la promotrice de cette réparation nécessaire. Tous les obstacles s’aplanirent devant les démarches de cette excellente fille qui payait du reste, la première, de sa bourse comme de sa personne, et quêtait dans toutes les maisons avec efficacité. Les dépenses montèrent à quinze cents francs. Les ouvriers donnèrent pour la main-d’œuvre un concours spontané, souvent presque gratuit (Note : Les décorations furent exécutées sous la direction intelligente et par les soins de M. René Esnault. Les chaises et les petits bancs furent donnés par M. Hougron, notaire). A chaque messe qui s’y célèbre il y a affluence et quête. Les fidèles vont souvent prier dans ce modeste sanctuaire, ils en admirent la propreté et la bonne tenue. Ayant donné les matériaux, la pierre, le bois, les statues et l’autel, comment n’auraient-ils pas affection et grâce à prier la patronne vénérée des Bretons et la vigilante gardienne des tombeaux de leurs défunts ?
Enfin, en 1885, lors de la démolition de la vieille église, le retable en bois de l’autel du Rosaire avec son tableau fut transporté et heureusement adapté à l’autel de la chapelle Sainte-Anne par les soins du curé M. Louis Riot.
De plus, en 1890, M. le maire François Meslier profita de la reconstruction du presbytère et de l’habileté d’un maître-plâtrier pour remplacer le lambris de bois qui servait de voûte et qui s’effritait par un lambris de plâtre simple et solide. Ce qui acheva de mettre la chapelle en état aussi convenable que possible. Chapelle Sainte-Anne, chère depuis longtemps à la piété des paroissiens de Saint-Julien (abbé J. Saint-Fort-Rondelou – 1908). Infobretagne.com
Chapelle St Roch Blain
Vous pourrez également demander les clés (au château de la Groulais) de la chapelle St Roch (XVe siècle), distante d’un kilomètre, qui abrite une fresque immense (plus de 100m2) exécutée au XXe siècle, selon la technique millénaire a fresco, représentant notamment une danse macabre.
Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p178
C’est en été que l’on pourra voir œuvrer les artistes au Centre de le fresque qui, pour vous encourager à poursuivre la découverte et admirer les réalisations achevées, gardent précieusement, et la remettent à qui le désire, la clé de la chapelle Saint-Roch, perchée sur une butte mégalithique à environ un kilomètre du château. Construite en 1450, pour conjurer la peste noire qui ravageait la population, puis fortement remaniée au XIXe siècle, elle est un petit joyau de la campagne blinoise, abritant, sous sa charpente en bois, la plus grande fresque du XXe siècle en France.
Sous les doigts des compagnons de St Roch, les ocres, les ors et les bleus célestes ont peu à peu donné vie à des scènes de l’histoire chrétienne, dont l’une des rares représentations de la Danse macabre. Plus de cent mètres carrés sont entièrement « fresqués ». De quoi ressusciter les murs séculaires de la petite chapelle qui, sans un tel projet, se voyait progressivement vouée à l’abandon. Elle est définitivement inscrite dans l’histoire des sites peints.
Guide Siloë Loire-Atlantique 2002 p 195.
C’est pour conjurer la peste noire qu’Alain de Rohan fit élever en 1450 la chapelle St Roch. Après avoir été le siège de la frairie du château, elle subit des remaniements et des adjonctions au cours du siècle dernier, époque où on lui ajoute notamment une chapelle servant d’enfeu et où on la surmonte d’un clocheton.
Lieu de pèlerinage jusqu’en 1966, elle est aujourd’hui propriété de la commune qui en a assuré la restauration. On y remarque une belle charpente sous laquelle sont représentées une danse macabre et des scènes de la vie de St Roch. Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 157.
La chapelle Saint-Roch (XV-XIXème siècle), édifiée en 1450 par Alain VIII de Rohan. La chapelle est remaniée au XIXème siècle par la famille Jollan de Clerville qui ajoute un petit clocher et une chapelle sud servant d’enfeu. L’édifice est la propriété de la commune depuis 1870 ;
infobretagne.com
La chapelle Saint-Roch de Blain est une chapelle édifiée en 1450 par Alain IX de Rohan après que la peste se fut abattue sur Blain (Loire-Atlantique). Les Blinois jurèrent d’élever une chapelle à Dieu si la maladie les épargnait. La chapelle a été construite sur l’emplacement d’un lieu de culte païen appelé « Pierre Folle ». Elle a longtemps servi de siège à la frairie du château. Jusqu’en 1966, c’était un lieu de pèlerinage.
Fortement remaniée au XIXe, elle abrite la plus grande fresque du XXe siècle [réf. nécessaire], réalisée par l’association « Château et Essor blinois » de 1990 à 1993 dans la technique « a fresco ». Une œuvre de plus de 100 m2, dont l’une des rares représentations de la Danse Macabre et d’autres scènes de la vie chrétienne. Wikipedia.org
La chapelle St Roch fut construite en 1450 par Alain IX de Rohan pour conjurer la peste noire qui sévissait dans la région.
Cette chapelle, la dernière de Blain, était le siège de la frairie du Château. Edifiée sur une butte mégalithique (le petit Roc Fou), comme la plupart des lieux saints bretons, elle christianisa un site sacré druidique. Soumise aux règles en vigueur chez les Compagnons bâtisseurs, elle est orientée ouest-est. La porte est au couchant, à l’ouest, elle s’ouvre sur l’ombre, le pays des morts, pour aller vers l’est, le chœur, la lumière, l’espace sacré où se déroule la divine Liturgie. Visite : Demander la clef à l’Office de Tourisme Otsi.blain.free.fr
Chapelle Saint-Roch (XV-XIXème siècle), édifiée en 1450 par Alain IX de Rohan pour conjurer la peste noire qui sévit. Cette chapelle était le siège de la frairie du château. Dans ce lieu-dit existaient jadis deux pitons rocheux : « le grand roc fou », démoli pour en extraire la pierre, et « le petit roc fou » sur lequel se trouve la chapelle. Elle aurait été construite, dit-on, dès les premiers siècles, avec des pierres consacrées au culte druidique. Elle était autrefois entourée de forêts. Ne restent de ces forêts qui étaient continues jusqu’à Nantes, se rejoignant avec les forêts de la Chapelle-sur-Erdre, que la forêt de la Groulais et la forêt du Gâvre.
Longue de 13 mètres, large de 7, elle possède 3 fenêtres ogivales dans le choeur et 2 dans la nef ; les poutres sont apparentes. Autrefois le retable de l’autel était composé de 5 à 6 images coloriées réunies dans un cadre de bois. Il y eut jadis, adossée à l’arrière de la chapelle, une petite construction, appelée l’Ermitage, détruite vers 1793. Les processions allaient à la chapelle à la Saint-Roch et à la Saint-Marc pour les biens de la terre. On y faisait bénir les semences et on déposait une poignait de grains dans une « gedde » que l’on offrait ensuite aux pauvres.
Le jour du Vendredi Saint certains sortaient très tôt des maisons pour soulever le couvercle des ruches endormies et balayaient le tin avec un petit balai en genêt, puis couraient à Saint-Roch nettoyer la chapelle avec le même balai pour s’assurer, disaient-ils, une bonne récolte de miel dans l’année.
Au cours du XIXème, la chapelle fut restaurée par la famille Jollan de Clerville, dans un style gothique, avec un faux plafond en plâtre, et en y ajoutant un porche et un petit clocheton. Une chapelle latérale fut édifiée pour servir d’enfeu aux donateurs des restaurations. Elle abrite le tombeau de l’un de ses membres.
Saint Roch fut beaucoup prié au XVIIème siècle, au temps des grandes épidémies comme la peste ou le typhus. Les mères y amenaient aussi leurs enfants atteints de la « rache » ou eczéma. La chapelle est restée un lieu de pèlerinage, notamment pour se préserver des épizooties ou des épidémies, jusqu’en 1969, avec des processions jusqu’en 1966.
Du temps des Rogations, on se rendait en procession à la chapelle Saint-Roch pour obtenir la bénédiction du Seigneur sur les biens de la terre. L’édifice est la propriété de la commune depuis 1870. C’est en 1990 que l’association « Château et Essor Blinois » décide de la magnifier en recouvrant ses murs de peintures à fresque. Pendant 3 ans, les artisans et créateurs vont redonner couleurs et vie à cette chapelle. Ils vont retracer sur ses murs la vie de Saint-Roch et rappeler différents passages des évangiles, entre autres avec une magnifique « Danse Macabre » (1993). Lafrancedesclochers.xooit.com
Au début des années 1990, le Centre de la Fresque de Blain s’est attaché à lui redonner des couleurs et de la vie : Fresque pignon ouest effectuée en 1991 : La Vierge Portière, l’Apocalypse et les Saints. 1992 : Parabole de Saint-Marc concernant le Royaume de Dieu.
1993 : La Danse Macabre. La mort emporte le roi, emporte l’évêque, emporte le soldat mais n’emporte pas la femme car seule la femme donne la vie.
La vie de Saint-Roch. Il donne aux plus pauvres, il soigne les pestiférés, il est emprisonné… Vrajalu.chez.com / otsi.blain.free.fr
Chapelle St Julien Bouvron
Sur la frairie de la Gavalais s’élève la chapelle Saint-Julien, dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier. Elle abrite une statue représentant le saint en costume militaire.
Endommagée à la Révolution, cette chapelle a été plusieurs fois restaurée.
Les plus récents travaux de sauvegarde datent en 1962. http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/autres-curiosites.html
La chapelle Saint-Julien. Située dans le hameau de Saint-Julien, sur la RD43, cette chapelle s’élevait autrefois sur la frairie de la Gavalais (village situé à 2,5 km au sud-ouest de la chapelle). Elle est dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier et abrite une statue le représentant en costume militaire. Endommagée à la Révolution, cette chapelle a été plusieurs fois restaurée. Elle s’est effondrée une nuit d’hiver 1915, et a été reconstruite à l’initiative de l’abbé Pierre Roberdel en 1962.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouvron_(Loire-Atlantique)
Cette chapelle (XV-XIX-XXème siècle) est dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier. Elle est située aux Aulnais. À l’origine, elle était la chapelle seigneuriale du manoir de Ville-Frégon (Villefrégon) qui a disparu aujourd’hui.
Dans une petite pièce accolée à la chapelle, qui servit plus tard de sacristie, vivait l’ermite Guillaume Lacour. Ce petit ermitage, 2,5 m sur 3 m, était doté d’une cheminée et d’une fenêtre. Une fontaine au dehors fournissait l’ermite en eau. Cette fontaine n’existe plus aujourd’hui.
À la révolution, le toit en fut enlevé pour éviter que la chapelle et l’ermitage ne soient brûlés. La chapelle étant en piteux état depuis la révolution, les habitants des Aulnais se sont cotisés pour la rebâtir en 1839. Elle a été bénite le lundi de Pentecôte 1839. Une nuit de 1915, elle s’effondre subitement.
La chapelle actuelle a été rebâtie vers l’année 1963. Construit à l’emplacement exact du précédent, le nouvel édifice est sur le même plan mais à l’orientation inverse, sans l’ermitage mais avec un clocher en plus. Les pierres qui encadrent la porte principale, la porte latérale sud et la fenêtre du chœur sont celles de l’édifice disparu. On y a ajouté une porte latérale nord venant d’une maison en ruine. Le pignon de façade est plus élevé et est surmonté de la croix de la première chapelle. Un oculus rond perce cette façade. La toiture est plus élevée et légèrement cintrée. La fenêtre du chœur, qui était avant en verre blanc, est ornée d’un vitrail représentant saint Julien.
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=44023_2
La chapelle Saint-Julien (XV-XXème siècle), dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier et située à côté du village des Aulnais, près de l’unique maison du hameau de Saint-Julien, sur la route de Malville à Quilly, entre les carrefours de Saint-Eloi sur la D16 et de la Croix-Blanche sur la N171.
Elle fut à l’origine la chapelle seigneuriale du manoir de Ville-Frégon (Villefrégon), disparu aujourd’hui, dont il restait des ruines au début du XXème siècle. A la révolution, le toit en fut enlevé pour éviter que la chapelle et l’ermitage ne furent brûlé, selon l’Almanach paroissial de Bouvron en 1909
Un ermite, Guillaume Lacour, vivait dans cette chapelle, dans une petite pièce accolée à l’édifice, qui servit plus tard de sacristie. Cet ermitage avait des dimensions étroites : deux mètres cinquante sur trois, avec une petite fenêtre ensoleillée (40 cm de côté) et une cheminée au fond. Une fontaine était au-dehors, pour pourvoir aux besoins en eau de l’ermite. Elle fut bouchée en 1963.
Cette chapelle s’est subitement effondrée, hormis la sacristie, une nuit de l’hiver 1915. La chapelle actuelle a été rebâtie vers l’année 1963, grâce à un don d’un million fait spontanément et dans ce but exprès et à une collecte recueillie dans le voisinage. L’abbé Pierre Roberdel, auteur du livre Bouvron au cours des siècles fut le principal initiateur de cette reconstruction. Le nouvel édifice a été construit à l’emplacement exact du précédent, sur le même plan mais à l’orientation inverse, sans l’ermitage mais avec un joli clocher en plus. Les pierres qui encadrent la porte principale, la porte latérale sud et la fenêtre du chœur sont celles de l’édifice disparu. Mais on y a ajouté une porte latérale nord venant d’une maison en ruine à la Guichardais. Le pignon de façade, plus élevé et surmonté de la croix de la première chapelle, est percé d’un bel oculus rond. La toiture nouvelle est plus élevée et légèrement cintrée à l’ancienne. L’actuel autel est la pierre consacrée de l’autel de la première chapelle de Saint-Nicolas du Pouliguen. Elle était réduite à l’état de marchepied devant la porte de la buanderie de la cure. La fenêtre du chœur, qui était avant en verre blanc, est ornée d’un vitrail représentant Saint-Julien. http://lafrancedesclochers.xooit.com/t37-Bouvron-44130.htm
Il semble qu’à partir du XVIIIème siècle, il n’y ait plus de prêtre-chapelain à Saint-Julien ; du jour où la seigneurie de Ville-Frégon fut jointe à celle de Quéhillac, en 1706. Cette dernière avait son propre chapelain qui desservait la chapelle St Mathieu au château.
Cette chapelle, appartenant alors à la famille Turquetil, propriétaire de Ville-Frégon, est restaurée en 1836, avant d’être donnée à la Fabrique de Bouvron, le 6 novembre 1836. Elle est reconstruite vers 1963 par l’entreprise Bourriaud (Pierre Chotard pour la toiture) à l’initiative de l’abbé Pierre Roberdel ;
http://www.infobretagne.com/bouvron.htm
En 1674, cet édifice est appelé « Chapelle St Julien » et en 1690 « Chapelle de Villefresgon » du nom du tout proche château seigneurial;
Une fois l’ermite de St Julien arrêté en juillet 1791, la chapelle fut brûlée. Elle resta en ruines jusqu’en 1829. Commencèrent alors les réparations quand le propriétaire de Villefrégon l’eut donnée à la Fabrique de Bouvron. Elle ne fut rouverte et bénie solennellement que le 20 mai 1839. A la chapelle était adjoint un petit ermitage servant à la fois de sacristie et de lieu d’accueil pour les voyageurs pauvres et les pèlerins, puisque la chapelle est placée sous la protection de St Julien l’Hospitalier. La chapelle actuelle a été construite à l’emplacement de l’ancienne chapelle, mais orientée dans le sens opposé, l’entrée donnant sur la route départementale désormais, vers l’Est. On a utilisé deux encadrements en pierre d’origine, datant environ du XVe siècle, pour la porte principale et une porte latérale ; l’encadrement d’une autre porte latérale, de même facture, provient d’un ancien petit manoir du village voisin de la Guichardais. (d’après Hervé Tremblay, « Bouvron et ses villages », pages 114-116). http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/44-Loire-Atlantique/44023-Bouvron/125123-ChapelleStJulien
Du château de Villefrégon dépendait la chapelle Saint Julien l’Hospitalier, au service des pèlerins allant de Redon vers Nantes. Celle-ci a été reconstruite il y a quelques dizaines d’années. http://www.bouvron-haute-bretagne.fr/bouvron%20et%20ses%20villages.html
Chapelle St André Bouvron
Dans la frairie de Paribou, on trouve, au village du Châtel, la chapelle Saint-André, patron de la paroisse dès le Xe siècle. Cette chapelle remplaça un oratoire édifié en 1895 sur les restes d’une chapelle primitive.
Au Moyen Âge, les lépreux au long manteau à capuchon jouaient de la crécelle pour signaler leur passage et trouvaient refuge dans les maladreries érigées autour de cette chapelle. Dans ces mêmes lieux, il existait un prieuré servi par les moines bénédictins de Saint-Gildas des Bois.
http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/autres-curiosites.html
La chapelle Saint-André située au lieu-dit le Chatel, à 1 km au sud-est de Bouvron, elle est dédiée dès le Xe siècle au premier apôtre du Christ, patron de la paroisse. Au Moyen Âge, autour de la chapelle, on érige des maladreries, où les lépreux trouvent refuge et réconfort. Le site Saint-André a longtemps été un centre d’affaires et de foires.
La chapelle a bénéficié de rénovations successives et d’une solennelle bénédiction, en 1963, après avoir été rebâtie en plus grand et en retrait de la route.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouvron_(Loire-Atlantique)
Les premières attestations de la chapelle retrouvées aux Archives Nationales remontent aux années 1469 et 1480. Cet édifice appartenait à un prieuré dépendant de l’abbaye bénédictine de St Gildas-des-Bois. Le prieuré est attesté à partir de 1382 : « Prioratus de Bouveron debet pro decima anni 1382 V sol. » (Hervé Tremblay, « Dictionnaire des noms de lieux de Bouvron », p. 54). La chapelle de Saint André est située dans le village (ou hameau) du Châtel, au sud-ouest du bourg de Bouvron, en bordure d’un petit ruisseau. Elle a été édifiée non loin d’une motte féodale qui a donné son nom au village du Châtel ; des vestiges de cette motte se voyaient encore au XIXe siècle. Une maladrerie se situait tout près, de l’autre côté du ruisseau ; une fontaine St André se situait aussi au pied de la motte féodale; elle a été détruite dans la deuxième moitié du XXe siècle. Une importante foire aux bestiaux se tenait le jour de la St André auprès de la chapelle. Le seigneur de Quéhillac, principal seigneur du lieu, tenait les plaids généraux de sa juridiction le lendemain de la foire de la Saint-André. Certaines traditions locales ont d’ailleurs voulu voir dans ce prieuré St André du Châtel le premier lieu de culte de la paroisse de Bouvron. Après la disparition de la chapelle médiévale, un oratoire a été construit en 1895 avec des pierres de l’ancienne église paroissiale que l’on venait de démolir. (D’après Hervé Tremblay, « Bouvron et ses villages »).
La chapelle Saint-André , située au Châtel (frairie du Paribou).Cette chapelle remplace un lieu de culte édifié en 1895 avec les pierres en excédent de la nouvelle église St-Sauveur à Bouvron que l’on venait de démolir sur l’emplacement d’une ancienne chapelle primitive. On y voit une statue de Saint-André en bois polychrome et datée du XVIIIème siècle.
« Châtel » vient du latin « castrum » et désigne un petit fort sans doute érigé par les Romains pour surveiller la région, avec une petite garnison. Sous la protection de celle-ci s’établit un début de bourg ainsi que le premier centre religieux de Bouvron.
La chapelle est dédiée dès le Xe siècle au premier apôtre du Christ, saint-patron de la paroisse. Un prieuré est construit à côté de la chapelle, et subsista jusqu’à la Révolution. Au Moyen-Âge, autour de la chapelle, on érige une maladrerie, où les lépreux trouvent refuge et réconfort… La chapelle semble avoir été une halte pour les pèlerins vers Saint-Jacques de Compostelle ou la Terre Sainte. Le site Saint-André a été longtemps un important centre d’affaires et de foire, cette Foire Saint-André, même transférée au bourg, garde une importance notoire. Par ailleurs le saint, à cause du supplice qui lui fut infligé sur une croix penchée, était invoqué par les poitrinaires et les asthmatiques.
L’édifice de 1895 avait été payé par les habitants du Châtel, hameau où se trouve la chapelle Saint-André. Après avoir obtenu du curé Meslier qu’on leur abandonne la belle statue de Saint-André qui se trouvait dans la chapelle Saint-Mathurin qu’on avait décidé de démolir pour agrandir le cimetière. L’architecte de la nouvelle église, M. Ganachaud, leur offrit gratuitement les matériaux avec les excédents de la nouvelle église. La balustrade du choeur de l’ancienne église servit de clôture extérieure au nouvel édifice.
En 1962 une généreuse donatrice offrit de rebâtir une chapelle plus grande qui fut édifiée un peu en retrait du chemin devenu route. La bénédiction eut lieu le 30 septembre 1962 par le chanoine Bachelier, ancien professeur au Petit Séminaire des Couëts. Jean Briand en fut l’architecte et dirigea les travaux. La pierre d’autel du XVe est celle de l’ancienne église des XIe et XIIe siècles, la cloche vient de l’école Sainte-Marie (ancienne école publique des garçons) tenue autrefois par les frères de Ploërmel. Une statue de la sainte Vierge se trouve à gauche en entrant et l’autel est séparé de la nef par un bas jubé en fer forgé. La statue polychrome du saint (XVIe) est actuellement en restauration par la mairie et sera remise dans l’église paroissiale.
http://lafrancedesclochers.xooit.com/t37-Bouvron-44130.htm
La statue de Saint-André, hébergé dans la chapelle du même nom, avait fait l’objet d’un programme de restauration de la part de la commune. Cette oeuvre de la fin XVIIIe, en bois polychrome, a subi une contamination importante d’insectes xylophages.
Après être passée dans l’atelier de Pascale Roumégoux, restauratrice en sculptures, pour une consolidation des parties vermoulues et une protection de surface, cette statue va prendre place dans l’église et bénéficier de la part du conservateur départemental des antiquités et objets d’arts d’une protection sécurisée au titre des monuments historiques. http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-statue-de-Saint-Andre-est-de-retour
Au cours du XIIIe siècle …Cette église paroissiale et le prieuré Saint-André du Châtel ne dépendaient plus désormais de Redon mais de l’abbaye bénédictine de Saint-Gildas. Le prieuré Saint-André avec sa chapelle était sous la protection d’un château médiéval, qui a donné son nom au village du Châtel.
http://www.bouvron-haute-bretagne.fr/bouvron%20et%20ses%20villages.html
Chapelle de la Magdeleine Le Gâvre
Chapelle Sainte Madeleine XIIe-début du XIXe siècles Terre et pierre La Madeleine d’Iff
Cette chapelle est édifiée à l’époque de l’origine de toutes les maladreries de St Lazare, dont Marie-Madeleine était la sœur. La léproserie est confiée à l’abbaye de Blanche-Couronne, elle-même fondée en 1160. La chapelle, qui assure le culte de la léproserie, reste le seul témoin de de la présence de cette communauté. Elle renferme une crédence d’origine et une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVe siècle représentant la vierge de Notre-Dame-de-Grâce. Les caractéristiques de construction initiale, notamment les ouvertures, sont conservées malgré les interventions effectuées, et témoignent du changement qui s’opère dans l’architecture des édifices religieux : L’arc en plein-cintre cède le pas à l’arc brisé.
Charpente XII, XIVe siècles Chapelle Ste Madeleine
Cette charpente repose sur un seul tronc, équarri à l’herminette, qui court le long des deux côtés du mur. L’assemblage de l’ensemble est rendu possible grâce à des chevilles. Sur l’une des poutres, figure la date de 1199, qui confirme l’ancienneté de la réalisation. Flohic 1999, pp151,152
La chapelle Sainte-Madeleine (XIIème siècle – début du XIXème siècle). Cette chapelle, fondée par Pierre de Dreux en 1199, servait jadis de lieu de culte pour une léproserie administrée par un prieuré. Le prieuré dépendait de l’abbaye de Blanche-Couronne : il avait droit de pâture pour 50 bêtes à cornes et autant de porcs. La fenêtre de l’autel est curieuse avec un meneau en forme de Y. Une niche est à droite avec un arc trilobé. De tous temps on y a vénéré une statue de la Vierge, haute de 1,10 m et datant du XVème. La Vierge est représentée debout, serrant sur sa poitrine l’enfant Jésus reposant sur son bras gauche, tandis qu’elle l’entoure de son bras droit. Le buste est entièrement dévié, attitude propre aux madones du XVème siècle. On peut apprécier diversement la restauration de la chapelle, du moins doit-on se réjouir qu’on ait laissé, à la base du clocher moderne, les ailerons de l’ancienne époque. http://lafrancedesclochers.xooit.com/t48-Gavre-Le-44130.htm
Chapelle de la Magdelaine
Des vitraux contemporains pour la chapelle de la Magdelaine au Gâvre La chapelle de la Magdelaine est située dans un hameau au cœur de la forêt du Gâvre (44130). Ce prieuré bénédictin, fondé au XIIe siècle, a été bâti sur un ancien lieu de culte à Vénus. La chapelle abrite une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVIe siècle représentant la Vierge allaitante. Celle-ci est protégée au titre des Monuments Historiques.
Pour les six baies de l’édifice, Solène Daoudal a proposé une création contemporaine inspirée de l’esprit des lieux.Il s’agit de ceindre le bâtiment d’une “forêt vitrail” qui évoque les bois qui cernent le hameau & la chapelle de la Magdelaine.
Des rameaux d’émail jouent du contraste entre les aplats mats du verre dépoli & les transparences colorées des verres soufflés.
Entre le souvenir de Vénus, la dédicace à Marie-Madeleine & le culte à la vierge allaitante, ce sont des figures de femmes & de mères qui sacralisent ici l’espace. En évoquant une nature florissante, le motif des vitraux participe du même schéma symbolique : la forêt, un des premiers visage de la “mère nature”, relève du registre du féminin sacré. La baie d’axe a été choisie pour accueillir les premiers vitraux. Une recherche de mécénat est actuellement menée pour finaliser le projet.
La pose des vitraux a permis de réhabiliter la baie à meneau qui était auparavant masquée par une fenêtre de bois largement cimentée. Le choix technique de vitraux en un seul panneau a permis de ne pas diviser les lancettes horizontalement par des barlotières qui auraient alourdi le dessin & fragilisé le meneau. La solidité de la verrière est alors garantie par plusieurs facteurs : l’entrelacement du chemin de plomb, le choix d’un plomb armé d’acier pour fermer le panneau & l’ajout de deux vergettes par lancette. Scellées dans la pierre & maintenues au vitrail par des attaches soudées en bague, elles sont forgées pour suivre la ligne des plomb & se fondre dans le dessin. Un travail mené selon les normes des Monuments Historiques par l’atelier Solène Daoudal en collaboration avec le vitrailliste Laurent Rosier (Atelier Versicolore, Goven 35580). Atelier verrier Solène Daoudal L’Esturmel 44390 Saffré
http://www.ateliersolenedaoudal.fr/index.php?/creation/chapelle-de-la-magdelaine/
Cette chapelle est édifiée à l’époque de toutes les maladreries de Saint Lazare, dont Marie-Madeleine était la sœur. La léproserie* est confiée à l’abbaye de Blanche Couronne, elle-même fondée en 1160.
Elle renferme une crédence d’origine et une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVe siècle représentant la Vierge de Notre-Dame de Grâce.
* : lieux d’isolement et de prise en charge des malades de la lèpre http://www.legavre.fr/fr/information-detail/22415/la-chapelle-magdelaine
Construite en 1199 pour assurer le culte d’une léproserie, la chapelle reste le seul témoin de cette communauté isolée au milieu des bois pendant plusieurs siècles. Si la restauration effectuée à la fin du XIX e siècle a dénaturé une partie de l’édifice, la chapelle porte encore dans ses murs et sa charpente, les caractères de son époque. En particulier dans ses ouvertures romanes et gothiques et surtout son joyau : une magnifique piscine qui fait corps avec la maçonnerie, ainsi que le bénitier. Propriété des habitants du village, elle est l’objet de toute leur attention.
La chapelle Sainte-Madeleine (XIIème siècle – début du XIXème siècle). Cette chapelle, fondée par Pierre de Dreux, servait jadis de lieu de culte pour une léproserie administrée par un prieuré. Le prieuré dépendait de l’abbaye de Blanche-Couronne : il avait droit de pâture pour 50 bêtes à cornes et autant de porcs. La fenêtre de l’autel est curieuse avec un meneau en forme de Y. Une piscine est à droite avec un arc trilobé. La statue de Notre-Dame de Grâce date du XVème siècle : elle est en pierre blanche et la Vierge soutient son enfant, collé contre le sein gauche ;
Au XIIème siècle, à l’orée de la forêt de Gâvre, à la suite des retours des Croisades, une léproserie s’installe avec une chapelle, dédiée à sainte Madeleine et dépendant de l’abbaye de Blanche-Couronne fondée en 1160 sur le territoire de La Chapelle-Launay en Loire-Atlantique http://www.infobretagne.com/gavre.htm
Chapelle du Grand-Pont-Veix Conquereuil
La chapelle (XVème siècle) du Grand-Pont-Veix ou Pontveix. Elle dépendait jadis du domaine du Gran-Pont-Veix et avait été construite par les aïeux de Maximilien de La Chênaie, au retour de la septième croisade avec Saint Louis. En 1777, est célébré le mariage de demoiselle Jeanne Urvoy des Brosses avec Mathurin Cosnuel de La Meslais, sénéchal de plusieurs juridictions (signent les Poullains, Dutertre et Hardy parents) ; http://www.infobretagne.com/conquereuil.htm
Le domaine du Grand Pont-Veix
C’est en traversant le gué gaulois, au niveau de l’ancien moulin à eau, que l’on arrive au domaine du grand Pont-Veix. Dès le moyen âge, un château occupe le site et le domaine devient une étape d’accueil sur la route de Rennes à Nantes. Derrière l’actuel château, on peut admirer l’hôtellerie. Elle date du XVe siècle et permettait aux voyageurs et aux pèlerins de s’abriter et de se restaurer. Ils entendaient la messe à l’extérieur de la chapelle Sainte-Marguerite (XVe siècle). Par une ouverture pratiquée au niveau de l’autel, les lépreux trouvaient les hosties qui leur étaient destinées.
Si le four à pain, attenant à l’hôtellerie, fournissait à la fois les châtelains et les habitants du village, l’usage du colombier (XVIIIe siècle) était réservé au seigneur. Le carnet de route de la fée Joyance – La voie romaine. http://www.mairie-guemene-penfao.fr/iso_album/circuit_d_interpretation.pdf
Les vieux bâtiments du château de Pont Veix, datent du temps de Anne de Bretagne (XVème). Au XVIIIème, un château moderne fut érigé, tout en conservant l’hostellerie, la chapelle, la fuie et la vieille avenue. Ce château se trouvait à mi-chemin entre Nantes et Rennes, près de l’ancienne voie romaine et était donc un lieu d’arrêt privilégié au Moyen-Age.
Type d’Edifice : Chapelle Nom de l’Edifice : de Pontveix Siècle de l’édifice : XVème Forme du clocher : clocher-mur Clocher en péril : non
http://lafrancedesclochers.xooit.com/t89-Conquereuil-44290.htm
Sur le site du Grand Pont-Veix, à proximité du gué sur le Don aménagé dès avant la conquête romaine, s’élève une chapelle, bâtie en schiste ardoisier et surmontée d’un lanternon. Cette construction dépendait autrefois du domaine du Grand Pont-Veix où existait autrefois un important château, aujourd’hui disparu.
Les habitants de ce dernier, ainsi que ceux du village, pouvaient seuls entrer dans ce modeste sanctuaire ; serviteurs, voyageurs ou pèlerins en route pour St Jacques de Compostelle suivaient, quant à eux, les offices depuis l’extérieur. On a retrouvé sur ce site une petite cloche servant à annoncer l’approche des lépreux. Afin de diminuer les risques de contagion, ceux-ci, lorsqu’ils désiraient communier, prenaient les hosties que le curé avait placé dans une petite ouverture, ménagée dans le mur, à proximité de l’autel. Bretagne-Loire-Atlantique Gal’Art éditions 1999 p 162
Les croisades sont des pèlerinages armés prêchés par le pape en vue de conquérir ou de défendre les lieux saints. Les huit croisades qui eurent lieu entre 1095 et 1270 ont eu une grande répercussion sur la société européenne et en particulier sur la France.
Elles étaient un facteur d’ordre et de paix intérieure en détournant vers l’extérieur la turbulence guerrière, mais elles contribuèrent également à développer les échanges entre l’Orient et l’Occident. 1248 – 1254 Septième croisade http://soutien67.free.fr/histoire/pages/moyen_age/croisades.htm
La septième croisade est la première des deux croisades entreprises sous la direction du roi Louis IX de France (appelé plus tard « Saint Louis »). Décidée par le roi en 1244, elle quitte le royaume de France en 1248 et aborde l’Égypte en 1249. Vaincue par les maladies, l’armée ne retrouve sa liberté qu’en 1250, et le roi de France passe les quatre années suivantes à mettre le royaume de Jérusalem en état de se défendre contre les Mamelouks. …. Le roi Louis IX de France, gravement malade à Pontoise, en décembre 1244, fait le vœu de partir en croisade s’il guérit4. Contrairement aux précédentes croisades, cette septième croisade est exclusivement composée de nobles de royaume de France. D’ailleurs cette entreprise n’est pas vue d’un bon œil par d’autres membres de la chrétienté : l’islamophile Frédric II envoie une ambassade secrète pour avertir le sultan d’Égypte, et la république de Venise, important partenaire commercial de l’Égypte, craint qu’un débarquement n’entraîne la rupture des contrats commerciaux5. Blanche de Castille, à qui Louis IX avait confié le royaume avant de partir en croisade, meurt le 27 novembre 1252. Le roi ne peut différer son départ, car son royaume se retrouve sans régence, et il embarque de Saint-Jean-D’acre le 24 avril 1254. Il laisse derrière lui Geoffroy de Sargines, qui est nommé sénéchal du royaume, assisté d’une centaine de chevaliers et d’une centaine de sergents.
De retour en France, il se préoccupe du sort des chevaliers blessés, en particulier des aveugles, pour qui il fonde, à Paris, un hôpital spécialisé : l’hôpital des Quinze-Vingt http://fr.wikipedia.org/wiki/Septi%C3%A8me_croisade
En 1248, la Terre Sainte est reprise par les infidèles : le sultan d’Egypte a repris Jérusalem qui avait été restituée aux occidentaux suite aux négociations de la 6ème croisade, et a massacré l’armée franque. Louis IX entreprend donc une expédition au cœur de l’Egypte afin d’attaquer les sarrasins au cœur de leur puissance, espérant forcer le sultan à céder Jérusalem. Cependant l’ardeur religieuse est moindre, Louis IX est obligé de forcer un certain nombre de ses proches à prendre la croix avec lui. Le roi embarque à Aigues-Mortes, un port royal en construction qui permettra à la France d’avoir un débouché sur la Méditerranée. Après une escale à Chypre, les croisés s’emparent de la ville de Damiette, puis se prépara à marcher sur Le Caire où résidait le sultan. Elle ne parvient pas à son but, car elle fut assaillie en route par les sarrasins et taillée en pièces à Mansourah. Le frère du roi, Robert d’Artois est tué avec bon nombre de ses chevaliers, le roi et le reste de l’armée furent faits prisonniers. Après négociation, Louis IX est libéré contre une énorme rançon de 400 000 livres (payée partiellement par les Templiers). Saint Louis passa encore quatre années en Terre sainte, aidant les principautés franques à réorganiser leur système de défense. Les renforts sur lesquels il comptait ne venant pas, il finit par rentrer en France, en 1254. C’est également la mort de sa mère, Blanche de Castille, qui assurait la régence, qui va décider Louis à rentrer après six années d’absence. … Au milieu du XIIIe siècle, la France de Blanche de Castille et de Louis IX jouissait d’une incontestable prospérité. Les ressources de son agriculture lui permettaient d’ignorer la famine. http://www.histoire-france.net/moyen/saint-louis.html
Chapelle St Georges Guémené-Penfao
Autrefois, existait le prieuré bénédictin de Penfao qui comprenait les villages de Mézillac, Ligançon, Saint-Georges, Le Pont Bernard, Le Verger, Breizbihan, Claye, Trineuc et Guénouvry ; ce prieuré dépendait de l’abbaye de Paimpont et constituait en quelque sorte une annexe de la vieille paroisse de Guémené (à cette époque-là, Guémené et Penfao étaient deux paroisses séparées).
La chapelle du prieuré était dédiée à Saint-Georges et servait à la fois de chapelle priorale et de chapelle frairienne ; près d’elle, se trouvait le cimetière des bénédictins et de la frairie. Ce n’est qu’en 1846, lors de la création de la paroisse de Guénouvry, que disparut la vieille et importante frairie de Penfao.
Malgré tout, pendant la Guerre 14-18, des messes furent célébrées dans la chapelle Saint-Georges qui semble dater du XVè siècle.
Cette chapelle fut également utilisée jusqu’au début des années 60 pour les rogations. Tableau Saint Georges (GUENOUVRY)
Il est à noter que le tableau de « Saint Georges terrassant le Dragon » – qui était fixé au-dessus de l’autel a fait l’objet d’une restauration. http://www.mairie-guemene-penfao.fr/patrimoine.aspx
Edifice / site Chapelle priorale et frairiale Saint-Georges de Penfao époque de construction 2e moitié 17e siècle
Historique Exemple rare, en Loire-Atlantique, d’édifice cultuel rural, datant de la seconde moitié du 17e siècle.
Protection MH 2004/02/23 : inscrit MH La chapelle en totalité (cad. WD 109) : inscription par arrêté du 23 février 2004
Intérêt de l’oeuvre Objets mobiliers protégés. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?
Chapelle priorale et frairiale Saint-Georges de Penfao
Périodes de construction : 2 différentes époques marquent l’histoire du lieu. 17e siècle 2e moitié 17e siècle
Date de protection : 2004/02/23 : inscrit MH
La chapelle du prieuré de Penfao (détruit avant 1940) relevant de l’abbaye augustine N-D de Paimpont, « Saint-Georges » est un exemple, rare en Loire-Atlantique, d’édifice cultuel rural (seconde moitié du XVIIe s pour l’essentiel). « Négligée » des restaurateurs des XIX et XX s en raison de la reconstruction de l’église voisine de Guénouvry en 1846
DESCRIPTION : Plan très simple: rectangle (16m par 8m ?), orienté, avec choeur à trois pans latéralement percé d’une baie en plein cintre à larges ébrasements intérieurs. Toiture à croupes d’où s’élève une chambre de cloches en charpente protégée d’ardoises. Le portail principal ouvre à l’ouest sur le chemin de Bruc; une porte étroite sur le flanc Sud à la jonction du choeur donne sur la parcelle (en prairie aujourd’hui) de l’ancien cimetière (prioral puis frairial). La nef est éclairée par deux baies percées symétriquement dans l’axe des deux murs goutterots. Les maçonneries, enduites sont de moellons de grès et schistes locaux, les encadrements de baies, de pierres de schiste bleu de Nozay de grande taille. Charpente à quatre fermes puissantes et deux niveaux de pannes. Intérieur plafonné de planches brutes (pas d’indices de lambris de voûte) ; sol dallé de schiste, rectangles de grande taille ; murs intérieurs crépis sans décors hormis peut-être des faux appareils (tracés blancs sur fond bleu nuit) dans les ébrasements des baies. Le retable du fond de choeur, à panneaux de bois moulurés XVIII portant la toile peinte de Saint Georges terrassant le dragon, le devant d’autel et les deux meubles bas latéraux, un petit placard encastré au-dessous de la baie N-E, la clôture de choeur à balustres plats, les colorations bleues rehaussées de liserés clairs, les bancs des fidèles (1), les vitraux à verres blancs donnent à cette chapelle une homogénéité et une authenticité désormais exceptionnelle en Loire-Atlantique. (J-P G 10-9-03)
http://www.guide-tourisme-france.com/VISITER/chapelle-saint-georges–guemene-penfao-15705.htm
Il s’agit d’une chapelle « frairiale » et « priorale » :
Frairiale : les habitants des villages environnants formaient une des frairies de la paroisse de Guémené-Penfao (précisément, la frairie de Penfao, comprenant les villages de Mézillac, Ligançon, Saint-Georges, du Pont Bernard, du Verger, de Claie, Trineuc et Guénouvry). Ils pouvaient se marier dans la chapelle, s’y faire enterrer et y commettre diverses cérémonies et dévotions.
Priorale : Un prieuré bénédictin (c’est-à-dire un monastère) était attenant à la chapelle, quelque part je ne sais pas où. Ce prieuré dépendait de l’abbaye de Paimpont. Près de la chapelle se trouvait le cimetière des moines du prieuré.
Un touchant petit tabernacle d’un bleu pâle usé par le temps où se détache un calice doré et frêle. Au-dessus de l’autel, l’emplacement béant d’un décor (un tableau de St-Georges paraît-il, parti en restauration, paraît-il, sans grand espoir de retour probablement…). A côté, un minable panneau où l’on a collé une sorte d’article de journal agrandi, racontant la chapelle. http://lahyonnais.blogspot.fr/2012/07/chef-doeuvre-en-peril.html
Autrefois, existait le prieuré bénédictin de Penfao qui comprenait les villages de Mézillac, Ligançon, Saint-Georges, Le Pont Bernard, Le Verger, Breizbihan, Claye, Trineuc et Guénouvry ; ce prieuré dépendait de l’abbaye de Paimpont et constituait en quelque sorte une annexe de la vieille paroisse de Guémené (à cette époque-là, Guémené et Penfao étaient deux paroisses séparées). La chapelle du prieuré était dédiée à Saint-Georges et servait à la fois de chapelle priorale et de chapelle frairienne ; près d’elle, se trouvait le cimetière des bénédictins et de la frairie. Ce n’est qu’en 1846, lors de la création de la paroisse de Guénouvry, que disparut la vieille et importante frairie de Penfao. Malgré tout, pendant la Guerre 14-18, des messes furent célébrées dans la chapelle Saint-Georges qui semble dater du XVè siècle. Cette chapelle fut également utilisée jusqu’au début des années 60 pour les rogations. http://www.panoramio.com/photo/62141911
Chapelle des Lieux-Saints Guémené-Penfao (Guénouvry)
Au nord, sur la commune de Guémené-Penfao, on s’arrêtera enfin à la Chapelle-des-Lieux-Saints, située entre Marsac/Don et le village de Guénouvry.
Edifiée à l’emplacement d’une ancienne léproserie, elle surplombe la vallée du Don. Sur le mur sud, deux grandes fresques sont consacrées à Anne de Bretagne et à la légende qui habite le lieu. On raconte qu’un vieillard, retiré dans une grotte, invita la duchesse à lui rendre visite alors qu’elle séjournait au château de Pont-Veix sur l’autre rive. Désirant dédier sa grotte à Ste Anne, la duchesse lui donna l’argent nécessaire à la construction de la Chapelle qui, depuis lors, rassemble les pèlerins tous les ans, le quatrième dimanche de juillet. Guide Siloë Loire-Atlantique 2002 p 196-197.
A la fin du XVème siècle, le coteau de Lessaints fut le refuge d’un pieux vieillard, vivant solitaire, en la seule compagnie d’une biche apprivoisée.
C’est vers 1480 qu’il était venu se fixer là, n’apportant pour tout bagage que de vieilles hardes, plusieurs manuscrits rédigés et illustrés par lui-même et par les moines de Saint-Sauveur de Redon, puis surtout un coffret de bois magnifiquement ouvragé qu’il cacha dans la ténébreuse caverne de son ermitage. Chaque matin, il montait à la chapelle et il faisait de longues oraisons, les bras en croix, sans se soucier de ceux qui passaient.
Sur ces entrefaites, Anne de Bretagne fut invitée à Pontveix en Conquereuil par le Seigneur Maximilien de La Chenaie. À l’occasion d’une chasse ducale dans la forêt du Gâvre. A la fin du repas que Maximilien offrit à ses invités, le Solitaire vint demander audience à la Duchesse.
L’après-midi. Anne de Bretagne monta à la chapelle, précédée de la biche de l’ermite qui servait de guide et d’introductrice.
Le Solitaire s’avança porteur de sa précieuse cassette qui contenait des rubis et des émeraudes, des trésors remportés d’Orient par les ancêtres du moine.
Emportez ces joyaux, ma souveraine, dit le vieillard, ce sera pour achever votre cathédrale de Nantes.
La duchesse émerveillée lui promit, qu’en échange, elle lui ferait construire une belle demeure.
Non, répondit le Solitaire, je ne demande qu’une chose, c’est de faire en sorte que les landes qui entourent la chapelle y restent attenantes et n’en puissent être distraites, ni modifiées pour conserver intact le paysage à travers les siècles.
Anne de Bretagne promit et l’ermite, suivi de sa biche, s’en retourna à sa caverne, tout heureux d’avoir rendu service à son pays d’adoption.
En la commune de Conquereuil (canton de Guémené-Penfao, arrondissement de Saint-Nazaire), près du château de Pont-Veix, au bord même de l’ancienne voie romaine conduisant de Blain vers la Vilaine, il existe une chapelle placée sous le vocable de Sainte Anne, mais nommée autrefois chapelle des Sept-Saints, autrement (par corruption) de Lessaint (les Saints).
On voyait autrefois dans la chapelle sept statuettes en bois, très anciennes, occupant sept niches distinctes représentant sept saints avec leurs attributs ; mais les noms de ces saints étaient perdus, il y a près d’un demi siècle.
A cette époque, vers 1852, la chapelle fut reconstruite avec le goût qui préside d’ordinaire à ces réfections, les sept niches furent supprimées. Il y a vingt ans les statuettes furent offertes à un brocanteur qui n’en voulut pas ; six d’entre elles furent remisées au grenier de la chapelle neuve ; la septième, moins vermoulue que les autres, fut placée dans le chœur de la chapelle où elle figure encore sous le nom de saint Méen.
Reste donc le panonceau « officiel » situé dans la chapelle, qui met l’accent sur d’autres aspects historiques.
Le site des Lieux Saints (sic) est un lieu de fréquentation très ancien, dont l’origine n’est pas réellement connue.
Il fut, dans les temps anciens, une frairie, regroupant les villages autour : le Tahun, Les Rivières, la Holtais, la Billiais…
Le site lui-même se serait développé à partir des années 900, par l’action des moines du prieuré de Redon. Ils fondèrent là une léproserie, comprenant un village, avec ses habitations, son cimetière, et son lieu de culte.
Cette chapelle, comme tout lieu de culte de maladrerie (léproserie), est dédié à Sainte Anne.
On ne sait comment ce site a évolué au fil des siècles. Simplement l’on sait qu’en 1835, on recensait ici 6 maisons, situées près de la carrière, et un cimetière. Entre 1963 et 1968, au moment du remembrement, les quelques vestiges ont été définitivement détruits.
http://lahyonnais.blogspot.fr/2012/10/la-chapelle-des-lieussaints.html
Cette chapelle se trouve sur le territoire de la section de Guénouvry au-dessus de l’ancienne voie romaine de Guéméné à Blain. Un oppidum gaulois se trouvait sur la colline dans les anciens temps, et était entouré de talus. Il a sans doute été détruit pendant la conquête romaine ou après.
http://lafrancedesclochers.xooit.com/t126-Guemene-Penfao-44290.htm
Chapelle St Benoît Massérac
Au nord-ouest du département, Massérac, située au confluent de la Vilaine et du Don, a été très tôt, dès le IXe siècle, incluse dans la mouvance de l’abbaye St Sauveur-de-Redon à qui elle aurait été offerte en 897 par le roi de Bretagne Alain le Grand en remerciement de leurs prières pour obtenir la guérison de son fils.
Désormais, les bénédictins seront les seigneurs de la paroisse où ils ont un prieuré-cure qui leur permet d’exercer les droits de haute justice. Ils renforcent par la suite leur présence sur les lieux en y établissant un second prieuré. Cependant, une large portion du territoire paroissial dépend de la baronnie de Derval, aux mains du prince de Condé.
Le paysage est contrasté. Aux vallées fertiles et cultivées depuis longtemps, s’oppose un plateau couvert de landes. De plus, si les cultures telles celles du lin, des céréales ou encore de la vigne sont riches et les prairies d’un grand rapport, les marais couvrent une superficie de près de 800 hectares.
C’est au fond du cimetière que s’élève la chapelle saint Benoît, construction de schiste et de grès sans doute mise en œuvre dès la fin du IXe siècle. A l’origine ne possédant q’une nef unique, le sanctuaire, qui menace ruine, est reconstruit au XVIIe siècle avec les mêmes matériaux. Le chœur est alors allongé ; deux chapelles latérales sont aménagées et un clocher surmonte l’édifice. Devenue trop petite à la fin du siècle dernier, l’église est définitivement abandonnée et en partie détruite tandis qu’un nouveau sanctuaire est édifié en 1872.
Le village, pittoresque, et vivant désormais du tourisme, est constitué de maisons construites en schiste ardoisier. Parmi elles, on remarque l’ancien prieuré, improprement appelé abbaye Saint Benoît, qui conserve une belle cheminée de schiste du XVIIe siècle. Le site de Paimbu, où s’élevait le village d’origine, sur les bords du lac de Murin, présente les mêmes caractéristiques.
Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 161
Au nord du village, au hameau de Paimbu se tiendraient les origines de Massérac que Saint Benoît aurait fondée en 812 en y édifiant un ermitage. Dans le cimetière, une chapelle reconstruite en grès et en schiste au XVIIe siècle, est dédiée au saint fondateur et’ chaque année en septembre, un pèlerinage a lieu à l’oratoire St Benoît, calvaire moderne adossé au coteau et tourné vers les marais. Loire-Atlantique, éditions Siloë, 2002 p 189
Saint Benoît créa une communauté au vieux village de Penbu. La chaire de Saint Benoît, monument érigé en 1859, en perpétue le souvenir. Un reliquaire du saint se trouve dans l’église.
Guide Gallimard 1998, p318
La chapelle Saint Benoît : Tout près du cimetière. Les ruines d’une chapelle du Xe siècle ont été restaurées au cours du XVIIe siècle. La chapelle est ouverte tous les jours. Elle abrite le tombeau de Saint Benoît. A l’intérieur on trouve un retable avec des boiseries et des peintures.
Le Petit Futé 2009-2010 p 202
La chapelle ou l’église Saint-Benoît (X-XVIIème siècle), située au cimetière. Il s’agit d’une ancienne chapelle qui date de la venue d’une communauté de moines de l’abbaye de Redon. A l’origine, l’édifice ne comporte qu’une seule nef, sans chapelle latérale et avec un chœur très étroit. L’église est reconstruite au début du XVIIème siècle : le chœur est alors allongé, un clocher est édifié ainsi que deux chapelles latérales. Devenue trop petite en 1870, l’église est abandonnée et remplacée en 1872 par l’église actuelle, édifiée entre 1862 et 1880. Elle renferme des vitraux représentant en huit tableaux, les principaux faits de la vie de Saint Benoît et celle de sa soeur Sainte Avénie. Les habitants de Massérac obtinrent, en 1615, des moines de Redon qui possédaient les reliques de Saint-Benoît depuis le IXème siècle, des vertèbres et des côtes de Saint-Benoît et une portion du crâne de Sainte Avénie, sa soeur. Les évêques de Nantes ont approuvé le culte de ces reliques en 1840 et 1855. Une pierre en schiste bleu porte la date de 1601, une autre en grès rouge 1609, une dernière porte « chapelle du Sacré Rosaire 1627 ». Ces trois dates rappellent le ministère de Julien Regnard ou Regnaud, recteur de Massérac de 1596 à 1638, celui qui réclama et obtint les reliques du saint en 1615 ; http://www.infobretagne.com/masserac.htm
A Masserac nous allons voir la chapelle Saint-Benoît du XIIème siècle, montrant des récupérations de blocs anciens. http://cerapar.free.fr/go.php?section=article&page=detail&id=147
Lorsque les moines de Redon s’installent en 897, il construisent la chapelle Saint-Benoît, édifice en grès, quartz et schiste. Elle ne comprend à l’origine qu’une nef. Une restauration faite au XVIIe siècle s’accompagne de la construction de deux chapelles latérales, d’un clocher, et de l’allongement du chœur. Délabrée, la chapelle est abandonnée en 1870. Une restauration a été faite fin XXe-début XXIe siècle. À 250 mètres de là se trouve la fontaine Saint-Benoît, qui porte ce nom non pas en raison d’un caractère miraculeux, mais parce que c’est là que les moines venaient s’approvisionner en eau.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mass%C3%A9rac
A l’angle Nord-Est du cimetière de Massérac, se trouve la Chapelle St Benoît.
Dans la partie la plus ancienne de l’église, à la base du mur, on retrouve justement le petit appareil de construction, apparemment d’époque carolingienne.
L’origine de Massérac est probablement carolingienne (IXe, Xe ou XIe siècles au plus tard). Benoît mourut en 845. Un an après avoir obtenu le prieuré de Macérac, en 898, les moines de Redon vinrent ravir les ossements de Benoît, dans leur soif de posséder des reliques de saints, pour attirer les pèlerins à leur abbaye.
L’ancienne église dut être construite au plus tard au XIe siècle. A la base du mur de la nef nord et du mur sud du chœur, seuls restes de la partie la plus ancienne, on retrouve le petit appareil, apparemment de grès mêlé au quartz, taillé en forme presque régulière cubique et établi par assises à peu près horizontales, un mortier de sable d’un jaune très prononcé, encore très consistant. Cet appareil semble bien cadré avec l’époque indiquée. Et elle est plus soignée que celle des murs modernes, construits au XVIIe siècle, où l’on retrouve le schiste du pays, lié par de la terre.
Au début du XVIIe siècle, l’église, menaçant ruine, fut reconstruite presque tout entière, à l’angle extérieur du chœur une pierre gravée 1601 en fait foi.
En 1872, elle fut démolie en grande partie, mais fut conservé de l’ancien chœur, le retable, avec ses deux colonnes, ses boiseries, ses peintures, probablement du XVIIe siècle. Le sarcophage de granit, tombeau de St Benoît, a été transporté de la nef dans le chœur. Massérac-La « Chapelle St Benoît » et l’abbaye.
Chapelle Ste Anne Casson
A l’entrée Sud du bourg, près du château du Plessis, elle date de 1849 et fut construite avec les pierres de la première chapelle de Casson située il y a plus de 1000 ans à l’actuel lieu-dit « Sainte Anne », près de l’Hivernière. C’est là que se rassemblaient les pèlerins pour fêter Sainte Anne, et de grandes foires accompagnaient l’évènement. http://www.casson.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=58
La chapelle est alors située au village sainte Anne, près de celui de la Fresnais et de l’Hivernière, sur un coteau qui domine les environs. Non loin de là, se dressait le château de la Barillère, alors résidence des seigneurs de Casson. Jusqu’à la fin du XVème siècle elle servit d’église paroissiale car sur la commune, c’était là, le village le plus important. Le bourg actuel ne comptait que quelques habitations regroupées autour de ce qui devait-être une chapelle et qui fut par la suite dédiée à saint Louis.
La chapelle sainte Anne n’était alors qu’un bâtiment de 19 mètres de long sur 11 mètres de large dans le choeur et 6 mètres dans la nef, orientée à l’est. Au fond de l’église, un autel dédié à sainte Anne. Plus tard furent rajoutées deux ailes avec l’ autel de saint Roch au nord et celui de saint Antoine au sud. On entre alors dans la chapelle par une grande porte de bois. Il existe également de chaque côté une petite entrée.
A cette époque les terres étaient couvertes de forêts. La forêt de Heric s’étendait jusqu’au village de la Fresnais. Sous le règne de Louis XIII on décida d’abattre les arbres et la forêt de Héric disparut. C’est à cette époque que datent les deux parties latérales de la chapelle.
La chapelle possède une fontaine dont ses vertus sont dites curatives. Nombreux sont les fidèles qui viennent jusqu’à la chapelle pour prier et profiter des vertus de son eau. Autour de la chapelle devait se trouver le cimetière car de nombreux ossements furent découverts lors de sa démolition en 1847.
La chapelle est le lieu de dévotions et de nombreux pèlerinages. On vient de très loin pour y prier. Les eaux de sa fontaine sont dites miraculeuses. Parmi les miracles évoqués de génération en génération, celui du vieillard qui marchait tout courbé avec des béquilles et qui après avoir prié à sainte Anne se redressa et jetant ses bâtons rentra librement chez lui ; ou celui encore celui d’une jeune fille de Puceul qui jeta elle aussi ses béquilles après avoir visité la chapelle et gouté à ses eaux miraculeuses. On parle également d’aveugles qui auraient retrouvé la vue, de sourds qui se mirent à entendre, de malades soulagés et guéris…
Un grand pèlerinage a lieu tous les ans à la sainte Anne. ce jour-là, les fidèles déposent des dons qui servent à entretenir le lieu. Linge et ornements sont achetés grâce aux offrandes des pèlerins.
En 1793, la chapelle fut saccagée et les statues des saints Roch et Antoine furent détruites à coups de crosses. Avant les dégradations, les paroissiens fidèles à leur religion réussirent à substituer la cloche de la chapelle à celle de l’église du bourg. Les révolutionnaires exigeaient en effet la fonte des cloches. Casson en possédait deux dans son église. Les fidèles en cachèrent une et mirent celle de sainte Anne, beaucoup plus petite à sa place.
Il fut ensuite interdit aux paroissiens de fréquenter les églises hormis celles dont le prêtre avait accepté de prêter serment à la Constitution civile du Clergé. Les portes des chapelles furent condamnées. Mais la chapelle sainte Anne, retirée et loin des chemins passagers, fut sans doute très vite visitée à nouveau par les fidèles. La messe y fut cependant interdite pendant une dizaine d’années.
Laissée à l’abandon, la chapelle se dégrada très vite. Quelques réparations eurent lieu dans les années 1804 ou 1805 par le recteur d’alors, M Herbert. Jacques Parré était encore maire de la commune. Tout le côté sud, là où était la chapelle dédiée à Saint Roch fut restauré. M Charbonneau de la Bretaudière offrit du bois pour refaire la voute, tandis que Lebeau du Pas Chevalier s’occupa de la charpente et Maçon de la couverture.
Texte de l’abbé Fraboul
La statue de sainte Anne de Casson a été sculptée dans un bloc de tuf. Elle date du XVIIIème et peut-être du XVIIème siècle. C’est une des plus originales que l’on puisse voir. Elle est composée d’un groupe de trois personnages : sainte Anne, la Sainte Vierge et l’Enfant Jésus. Marie est figurée présentant avec joie son petit Jésus à la bonne aïeule qui semble l’amuser avec un objet tenu entre ses mains.
Pareille idée de l’artiste n’est peut-être pas bien en accord avec l’histoire, puisque, suivant une tradition, sainte Anne serait morte avant la naissance de Jésus.
L’artiste avait cependant une intention en sculptant la statue. Il a dû s’inspirer d’autres groupes semblables qui manifestent une des préoccupations des artistes de l’ancien temps. Dans un tableau du XVème siècle, attribué à l’atelier du maître de Saint Gilles, conservé dans l’église Saint jean de Joigny, on voit la bonne sainte Anne présenter la pomme à son divin petit-fils.
Il semble bien que ce soit un geste semblable que fait sainte Anne de Casson, car c’est un fruit qu’elle présente à Jésus. Est-ce pour l’amuser ? Que non pas ! Ce fruit, en effet, représente celui que dans leur désobéissance mangèrent Adam et Eve au Paradis terrestre. La bonne grand-mère le montre à Jésus, comme pour lui rappeler qu’il est venu ici-bas détruire les mauvaises conséquences de cette désobéissance, et pour lui demander de réparer le mal que ce fruit mangé sans droit a causé aux hommes.
C’est une explication admissible ; et en tout cas, nous pouvons la retenir pour y puiser une raison d’invoquer sainte Anne, en lui demandant de détruire à l’heure actuelle toute « pomme de discorde » entre les hommes.
Quand, en 1124, Louis VI la place sous l’autorité de l’évêque de Nantes, la paroisse est située à Sainte-Anne où des pèlerinages fêtent la sainte. Casson est un hameau voisin, doté d’une chapelle dédiée à saint Louis, qu’a remplacée l’église reconstruite en 1841.
Détruite à la Révolution, l’église Sainte-Anne a été reconstruite en 1849 dans le bourg, avec les pierres d’origine de l’ancienne chapelle et sa statue de la sainte.
http://www.avenue70.com/quartiers/5/Nord-loire/49/Casson
PATRIMOINE de CASSON
La chapelle Sainte-Anne (1849), située au lieu-dit Sainte-Anne et édifiée avec les matériaux de l’ancienne chapelle. Cet édifice religieux primitif, qui était situé près du village de La Fresnaye, servait d’église paroissiale jusqu’à la fin du XVème siècle : elle comprenait un bâtiment de 19 mètres de long sur 6 mètres de large avec au fond l’autel Sainte-Anne. Ce n’est que cinq cents ans plus tard que les deux ailes nord et sud sont ajoutées avec les autels Saint-Roch et Saint-Antoine. Dévastée durant la Révolution, il est jugé nécessaire de la reconstruire près du bourg. La nouvelle chapelle, qui est construite sur un terrain offert par M. Urvoy de Saint-Bedan, est bénie le 11 juillet 1849 par l’abbé Félix Fournier. Seule la statue de Sainte Anne a été sauvée de l’ancien édifice. On y trouvait jadis une fontaine dont l’eau possédait des vertus ; http://www.infobretagne.com/casson.htm
Le culte de Sainte Anne à Casson est une tradition très ancienne. On trouve les traces d’une chapelle qui lui est dédiée vers l’an mil au village de Sainte Anne, au Nord de la commune.
C’était un important lieu de pèlerinage, on y venait en chantant des cantiques dans la plus pure tradition des pardons bretons. Il existait à proximité une fontaine dite miraculeuse, les pèlerins attribuaient à son eau des vertus particulières : elle était source de guérison et la Sainte serait apparue au milieu d’un roncier. Le 26 juillet, jour de la fête de Sainte Anne, était un jour de rassemblement à Casson où une grande foire était organisée pour compléter cette fête religieuse.
L’édifice religieux sert d’église paroissiale jusqu’en 1500. Dévastée durant la Révolution, il est jugé nécessaire de la reconstruire près du bourg. M. Urvoy de Saint Bédan, du château de Plessis, offre alors un terrain. La nouvelle chapelle est bénie le 11 juillet 1849 par l’abbé Félix Fournier, futur évêque de Nantes.
La fête religieuse perdura pendant les guerres et fut doublée d’une fête profane avec manèges, loteries, marchands de bonbons… Mais elle perdit petit à petit de sa magnificence et fut arrêtée vers 1980. http://www.cceg.fr/download/2006_guide_touristique.pdf
Comme dit M. Philippe, « la pauvre et modeste chapelle de Casson eut aussi sa petite part dans les largesses que le ciel répandait à profusion par les mains de sainte Anne sur l’heureuse contrée consacrée à son service ».
Il est à regretter que les « miracles » dont parle l’historien de Candé n’aient pas été conservés par écrit. Les seules traces qui en restaient du temps de M. Philippe étaient des béquilles laissées dans la chapelle. Tous y voyaient des attestations de guérisons instantanées accordées à la foi et à la prière confiante.
Suivant la veuve Guibert, dont la famille habitait le village Sainte-Anne, ces béquilles auraient appartenu à un tisserand qui demeurait dans le bas village de la Fresnaye. Ce vieillard, qui marchait courbé et à grand-peine, après avoir prié par quatre fois à la chapelle, se sentant tout à coup guéri, jeta ses bâtons, se tint droit et s’en retourna librement chez lui.
Savary de la Galmondière assurait que du temps où Ravily, fermier de la Porte-Neuve, était marguillier, c’est-à-dire vers 1770, une fille de la paroisse du Puceul vint à la chapelle conduite par sa mère, et qu’ayant été subitement guérie, elle déposa les béquilles qu’on y a trouvées.
http://www.infobretagne.com/casson-sainte-anne.htm
Chapelle ND de Recouvrance Casson
PATRIMOINE de CASSON
La chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance (1860). Cette chapelle datait semble-t-il du début du XVIIème siècle et se nommait encore jadis « chapelle des Bergers » (car les dons étaient surtout constitués par de la laine de mouton). Elle est reconstruite au XIXème siècle (en 1860) grâce à Mlle de Gramont ou Grammont, au comte de Bouillé et à M. Landais de La Cadinière ; http://www.infobretagne.com/casson.htm
La chapelle de Recouvrance
Autrefois appelée chapelle des bergers ou Notre Dame des Bergers, elle est située sur la route d’Héric, près de la carrière, date de 1860 mais a remplacé une autre chapelle citée dès 1649, lieu de procession pour y confier à guérison des moutons et des enfants malades.
http://www.casson.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=58
Cette chapelle est antérieure à 1649 et se nommait jadis « chapelle des Bergers». La chapelle actuelle est une reconstruction datant de 1860, comme on peut le voir au-dessus de la porte. Dans un document remontant aux années 1800, on peut lire ceci à propos de la procession du 15 août et de la vétusté de l’édifice : « …on s’efforce en ce jour de cacher sous la verdure et les branchages l’autel et les murs délabrés de la chapelle. Pour tapis on étend sur le sol balayé les roseaux coupés dans le ruisseau… » et plus loin : « …l’état de ruines de la chapelle ne permet plus malheureusement d’y célébrer le culte… ». Car autrefois en effet, le jour du mardi-gras, le recteur de la paroisse venait dire la messe à Recouvrance. Toujours dans le même document, on nous dit ceci : « …on invoquait la Vierge pour les moutons. De là, le nom de Sainte Berge, comme qui dirait, patronne des bergers qui donnent encore à cette chapelle… ».
Ce qui explique pourquoi les dons étaient presque exclusivement constitués par de la laine. D’après M. DUPAS, recteur de Casson en 1773 : « L’oratoire de Notre Dame de Recouvrance est un petit sanctuaire isolé mais assez proprement entretenu ».
Ailleurs, il est précisé : « Dans ce temps, la veuve Riot, une femme de la Hacherie, avait soins de la chapelle, en tenait une clef et recueillait les offrandes.
Elle s’y tenait toute la journée du mardi-gras pour recevoir les dons des pèlerins. Quelques fois, parmi la laine, on trouvait des boucles de cheveux… En ce jour, dit-on, la maison ne se désemplissait pas de gens de Héric qui venaient s’y reposer après avoir fait leur voyage. Grandchamp aimait aussi ce lieu ».
Après la Révolution, la collecte des offrandes fut confiée aux marguilliers.
Quant à l’origine de Recouvrance ? Voici celle fournie par le document cité précédemment : « un petit mercier, colporteur du village de la Hacherie, nommé Savary, s’était endormi par un jour très chaud à l’emplacement de la chapelle. Il se trouve tout d’un coup pressé si fortement contre terre qu’il est près d’expirer. Il appela la Vierge à son secours dans ce moment d’angoisse et il fut délivré de cette oppression. En reconnaissance de cette faveur, il fit bâtir en ce même lieu avec le bénéfice de sa mercerie un petit oratoire ». http://www.cceg.fr/download/2006_guide_touristique.pdf
Chapelle Notre Dame de Recouvrance (1860)
Les origines de la chapelle sont antérieures à 1649. Elle est alors nommée chapelle des bergers, car les dons effectués, particulièrement abondants le jour de mardi gras, jour où le recteur de la paroisse y dit la messe, sont essentiellement constitués de laine de mouton. …
Deux légendes se rapportent à son histoire. La première raconte qu’un petit colporteur, nommé Savary, se serait endormi au soleil. Pressé très fortement contre terre, il aurait failli mourir, mais la vierge l’aurait délivré de l’oppression. En remerciement, Savary aurait construit un oratoire.
La seconde légende relate l’histoire d’un enfant qui, poursuivi par des malfaiteurs, aurait invoqué la Vierge. Sauvé, il l’aurait remercié en construisant un sanctuaire. Le Patrimoine des communes de Loire-Atlantique Editions Flohic 1999 p 788.
Une triple industrie (Moulins à foulons, marchands sergers, peigneurs de laine) dérivée de l’élevage des moutons de bruyère était très florissante depuis le début du XVIIe siècle, c’était la plus grosse industrie à Châteaubriant avant le Révolution. Une cité dans l’histoire : Châteaubriant Marcel Buffé 1982 CID éditions
L’industrie de la laine. — On élevait beaucoup de petits moutons noirs qui pacageaient dans les landes. La petite foire de Béré, 13 septembre, était spécialement consacrée aux transactions de l’espèce ovine et on l’appelait la » foire aux moutons « . Une confrérie de peigneurs de laine fut créée à Châteaubriant en 1678, avec pour patron Saint-Blaise dont il reste encore une statue à Soulvache http://www.infobretagne.com/chateaubriant.htm
» Les confrères, dit le doyen, choisirent saint Blaise, évêque et martyr, pour leur patron, comme ayant été égratigné et déchiré avec des peignes de fer dans son martyre (1). » Outre la Révolution, qui, à elle-seule, était capable de tuer cette industrie comme elle avait tué toutes les autres, plusieurs autres causes vinrent successivement lui porter des coups mortels, comme la vente et le partage des terrains communs ou vagues, le défrichement des landes et l’introduction du coton dans la confection des tissus. De sorte qu’aujourd’hui nous ne voyons plus les petits moutons de bruyère, ni les landes, ni les sergers et peigneurs de laine, et probablement nous ne les reverrons jamais…. Abbé Goudé http://pinsonnais.free.fr/chateaubriant/?id=p1_s2_c5_3
8 – Dans « Le livre de la ferme et des maisons de campagne » ( V. Masson et fils, volume 1, page 863, 1863), l’auteur : Pierre Joigneaux écrit : »Mouton breton – Dans la partie montueuse des Côtes-du-Nord, du Finistère, du Morbihan, ainsi que dans les landes de Loire-Inférieure et d’Ille-et-Vilaine, on rencontre des moutons petits, à tête fine, le plus souvent dépourvus de cornes, mais quelques fois en portant en spires allongées. La laine de ces moutons est souvent noire, brune ou grise par le mélange des brins noirs et des brins blancs. Elle est en mèches longues et lisses, mêlée de jarre dans une forte proportion. C’est là le mouton breton, très-sobre et très-rustique, qui vit tel quel dans les landes et sur les collines de la vieille Armorique. » http://mouton-des-landes-de-bretagne.over-blog.net/pages/XVII_Autres_citations_sur_la_couleur_noire_des_moutons_bretons-5866063.html
Chapelle St Armel Fégréac
La chapelle Saint-Armel (XIVème siècle), située à La Touche-Saint-Armel. Cette chapelle appartenait jadis à la frairie de Saint-Armel, avant d’être abandonnée en 1573. Elle est incendiée en 1793 par les Bleus puis restaurée au XXème siècle ; http://www.infobretagne.com/fegreac.htm
Chapelle Saint-Armel (XIVème siècle), située à La Touche-Saint-Armel. Cette chapelle appartenait jadis à la frairie de Saint-Armel, avant d’être abandonnée en 1573. Elle est incendiée en 1793 par les Bleus et resta ruinée deux siècles puis fut restaurée à partir de 1994 par les habitants des villages environnants ; cette chapelle fait partie des réalisations du mouvement BREIZ SANTEL qui est parti dans les années 1950 d’une chapelle rebâtie par les villageois de Kergroix à Carnac. Le grand vitrail a été fait par Sylvie CARAYOL à Nantes en 1994. http://lafrancedesclochers.xooit.com/t101-Fegreac-44460.htm
Après 200 ans d’abandon, les villageois de la frairie Saint-Armel voient renaître leur chapelle dont ils célèbrent le Pardon le 15 Août. Construite au XIVème siècle, elle avait été incendiée en 1793 par les « Bleus » déjoués par l’Abbé Orain qu’ils poursuivaient. Sa restauration est l’œuvre des habitants du quartier mobilisés pour la sauvegarde de leur patrimoine.
Saint Armel Fondateur de l’abbaye de Plouarzel en Bretagne (✝ 570)
Il naquit en Irlande en 482 où il fréquenta les écoles monastiques et fonde un monastère. Lorsque le roi breton Vortigern fait appel aux Saxons, aux Angles et aux Jutes pour défendre son territoire contre les Scots venus du Nord, les protecteurs, qui sont païens, s’en prennent bientôt aux chrétiens bretons. Saint Armel quitte alors la Bretagne insulaire lors de la grande migration bretonne devant des protecteurs qui deviennent des envahisseurs et ils s’installent sur le continent armoricain auquel ils donnent leur nom, leurs traditions, leurs structures et leur foi. Saint Armel, d’abord ermite près de Quimper, fonde un monastère au pays de Léon, Plouarzel-29229. Il exerça son influence jusqu’à la cour du roi Childebert à Paris où il réside durant six ans, défenseur vigoureux de la justice, contre la peine de mort. Chassé de la cour à la suite d’intrigues, il vint s’établir au sud de Rennes. De nombreuses paroisses l’ont choisi comme patron : Ploermel-56800.
« Armel, ou Arzel, est né dans le Clamorgan, en pays de Galles. A la recherche de la solitude, il traverse la mer avec des compagnons et débarque en Armorique, dans un aber, l’Aber-Ildut aujourd’hui. Ermites d’abord, ces moines fondent un monastère au lieu-dit Plouarzel. Armel quitte bientôt son monastère pour une vie errante, à la recherche d’une autre solitude. L’existence de toponymes au nom d’Armel ou d’Arzel dans le sud de la péninsule a fait croire au passage en ces lieux de l’ermite : Ergué-Armel près de Quimper, Plouharnel à l’entrée de la presqu’île de Quiberon, Ploërmel au sud de la forêt de Brocéliande, enfin Saint-Armel à l’est du golfe du Morbihan. D’après la légende, un dragon dévastait le pays près de la forêt du Theil. Armel prit son étole et de l’eau bénite, dompta le serpent et le chassa du pays (*). Le moine habitait alors le monastère qu’il avait fondé aux Boschauts. C’est là qu’il mourut le 15 août 552. Un sarcophage est conservé dans l’église de Saint-Armel des Boschauts, ce serait la tombe de l’ermite. »
(*) Cette histoire est représentée de nos jours sur un vitrail de l’église de Marcillé-Robert, ainsi que sur un vitrail de la chapelle St Alexis, à Noyal-sur-Vilaine. A lire : Saint Armel, F. Duine, Annales de Bretagne, 1904, vol 20, n°20-2, pages 136 à 145 – Persée, revues scientifiques.
En Armorique, au VIe siècle, saint Armel, qui vint d’outre-Manche y mener la vie d’ermite.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2114/Saint-Armel.html
Saint-Armel doit son nom à un moine gallois, qui venant des îles britanniques débarqua au VIème siècle en Armorique pour venir s’établir et fonder un monastère, non loin de Rennes, dans un lieu-dit « Bochod ». Armel s’attacha sans doute à (ré)évangéliser les habitants et à combattre le paganisme ambiant : la légende du Saint terrassant le dragon n’est que le symbole de cette lutte, de même la fontaine qu’il christianisa n’était que la survivance d’un antique culte des eaux. Mais près de ces religieux des hommes de plus en plus nombreux s’étaient regroupés, et de ce territoire, peu à peu assaini et défriché, naquit une paroisse qui prit le nom de Saint-Armel-Les-Boschaux telle qu’on la voit citée dans un document de 1240.
http://saint-armel-35.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=62&catid=1&Itemid=1
Saint-Armel tient son nom du moine gallois Armel. Au VIe siècle, le roi Chiledebert donna à l’abbé Armel le territoire de Bochod, une terre inculte et déserte située près de la rivière de Seiche. Il y fonda un monastère. Il est probable qu’une paroisse y fut érigée dès le VIe siècle, bien qu’elle ne soit citée pour la première fois qu’en 1240 sous le nom de Saint-Armel-des-Boschaux. En 1801, elle est rattachée au canton de Châteaugiron. http://patrimoine.region-bretagne.fr/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35032169
Saint-Armel vient de saint Armel, moine d’origine galloise venu en Bretagne au VIème siècle. Le moine Armel, ou Arthmaël (en breton Arzel ou Arzaël), originaire de Cambrie, débarque au début du VIème siècle sur la côte du Léon, dans l’Aber-Beniguet (Aber-Benoît).
Au VIème siècle, le roi franc Childebert donne à saint Armel le territoire de Bochod ; comme c’est alors une terre inculte et déserte située près de la rivière de Seiche, il faut en conclure que la paroisse appelée plus tard Saint-Armel-des-Boschaux n’existe pas encore. Il est probable toutefois qu’à la suite de la construction d’un monastère (le monastère des Boschaux) en ce lieu, une paroisse ne tarde point à y être érigée ; mais nous ne pouvons préciser l’époque de cette érection. Ce monastère des Boschaux est détruit par les Normands au Xème siècle et ne sera jamais relevé (les moines se réfugient dans la région du Mans en emportant le corps de leur fondateur). http://www.infobretagne.com/saint-armel_1.htm
Chapelle de la Madeleine Fégréac
Au cours du mandat 2001-2008, la municipalité de Fégréac a décidé de transformer et d’aménager l’ancienne chapelle, menacée de délabrement, située Place de la Madeleine, afin d’en faire un « espace culturel ». Les subventions accordées par les différents partenaires ont permis d’engager d’importants travaux, achevés en octobre 2008.
La Chapelle de la Madeleine avant les travaux… (seule la toiture avait été refaite)
Un nom a été choisi pour désigner l’espace culturel : « La Forge ». Cela fait d’abord référence à l’idée de forger, de créer (définition du dictionnaire : « lieu où l’on produit, où l’on travaille les métaux », forger c’est aussi « imaginer à sa fantaisie »). De plus, cela a une connotation à la fois artisanale et artistique. Cela permet également de faire un clin d’œil à l’une des activités qui a beaucoup marqué cette Place de la Madeleine au fil des siècles. La Forge est dorénavant un endroit de culture voué à promouvoir les échanges, l’ouverture, les découvertes, la diversité, sensibiliser au patrimoine, à l’histoire et à la mémoire.
La Chapelle après les travaux, en 2008
Cet espace a été inauguré le samedi 8 novembre 2008 par René Leroux, vice-président du Conseil Général de Loire-Atlantique. Au cours de ce week-end thématique, plusieurs festivités ont été organisées : musiciens (d’instruments en cuivre, fanfare, sonneurs de bassine…) et artistes sont venus animer la place. Le collectif « Act’arts » a notamment fabriqué un four « à l’ancienne » et fait une démonstration de fabrication de sculptures en bronze. De grandes œuvres métalliques de Jean Lebeau ont également été installées dans plusieurs endroits du bourg.
Depuis, déjà, de nombreuses rencontres ont eu lieu dans ce petit espace ouvert à tous, et beaucoup de beaux moments ont enrichi son histoire et contribuent à une aventure qui, nous l’espérons, n’est pas près de s’arrêter !
http://www.fegreac.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=42&Itemid=186
Plusieurs fois écroulée puis relevée, la chapelle de la Madeleine a traversé les siècles en accompagnant les fégréacais à différents moments forts de leur histoire.
Elle aurait accueilli en 1418, Saint Vincent Ferrier, lors de ses prédications en Bretagne. Le Saint y aurait béni et guéri des lépreux.
Après les guerres de religion, son clocher accueille une cloche nommée Magdelaine en 1599.
Sous l’ancien régime, le 22 juillet, jour de la Sainte Madeleine, avait lieu le jeu de la quintaine sous l’autorité d’un des seigneurs de Fégréac.
En 1789, la sacristie de l’église étant jugée trop petite, la Chapelle de la Madeleine accueille 300 habitants pour la rédaction des cahiers de doléances. Le célèbre abbé Orain, pourchassé par les bleus, s’y réfugiait pour y célébrer des offices clandestins. L’abbé Rosier, un de ses élèves, fondateur du bureau de bienfaisance y est enterré.
Pendant la construction de l’église de 1857 à 1859, on y célèbre les offices religieux. De 1860 à 1876, les petits garçons y viennent pour l’école dans l’attente de la construction de l’école Saint Jean Baptiste. En 1906, grâce aux habitants, elle est une nouvelle restaurée.
Pendant l’occupation allemande de la seconde guerre mondiale, elle sert à nouveau d’école.
En 1980, elle est officiellement rendue à l’usage profane par les autorités religieuses. Sa dernière restauration s’est achevée en 2008.
La Chapelle de la Madeleine accueille dorénavant l’espace culturel communal « La Forge ».
http://www.fegreac.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=8&Itemid=4
Chapelle de la Madeleine (XIIIème siècle – 1780), située place de la Madeleine. La chapelle a été fondée au XIIIe au sud du bourg auprès d’une léproserie. En 1418 elle a accueilli saint Vincent Ferrier lors de ses tournées de prédication en Bretagne. Après les guerres de Religion, son clocher reçut une cloche nommée Magdeleine en 1599. Tous les 22 juillet, avant la Révolution, auprès de ses murs pluriséculaires avait lieu le jeu de la quintaine, présidé par un des seigneurs de Fégréac.
En 1789, la chapelle sert à réunir les habitants pour la rédaction des Cahiers de Doléances. Pendant la Révolution, l’abbé ORAIN ? réfractaire, y célébrait des offices. Son successeur l’abbé ROSIER, fondateur du bureau de bienfaisance, y est enterré.
Pendant la construction de l’église neuve de 1857 à 1859, elle sert de lieu de culte provisoire… puis d’école libre de 1860 à 1876 pendant les travaux de l’école Saint-Jean-Baptiste ! En 1906, elle est restaurée par les habitants. Sous l’Occupation, les Allemands s’étant installés dans l’école, elle accueille à nouveau les enfants de la commune. En 1980, elle est désaffectée, et complètement restaurée en 2008. Elle accueille maintenant l’espace culturel communal « La Forge ».
http://lafrancedesclochers.xooit.com/t101-Fegreac-44460.htm
Chapelle royale (Carheil) Plessé
La chapelle de Carheil (milieu du XIXème siècle), édifiée à l’initiative de Louis-Philippe et de sa famille. A noter que le château de Carheil, dont dépendait la chapelle, a appartenu à Mme Adélaïde, sœur de Louis-Philippe, et au prince de Joinville. Les vitraux sont posés en septembre 1847 : ils proviennent de la manufacture royale de Sèvres (1845-1847) et les cartons ont été réalisés par Ingres et Auguste Hesse. Les deux vitraux de Notre-Dame de Délivrance et de Saint-Gildas et Saint-Mathurin ont été dessinés par Hesse et sont l’œuvre du maître verrier P. Rousseau. Le décor de la chapelle est complété par dix tableaux, œuvres de peintres parisiens. La chapelle abrite les statues de Saint-Brieuc, Saint-Malo, Saint-Yves, Saint-Paul, Saint-Samson et Saint-Clair ;
http://www.infobretagne.com/plesse.htm
Le château de Carheil servait de cantonnement aux soldats américains et aux FFI français qui surveillaient ainsi la Poche de Saint-Nazaire depuis ce point haut. Les Américains avaient distribué des grenades incendiaires aux soldats français. Un jour, lors d’une canonnade allemande, les Français ont cru à la diversion, sont sortis du château et ont balancé leurs grenades dans les caves, y mettant ainsi le feu. Il ne reste plus rien du château, seuls restent une partie du parc, la chapelle, miraculeusement épargnée par les canons, ainsi que les communs. Au cours des années 1980 le domaine, ou plutôt ce qu’il en restait, a été acquis par une société civile immobilière qui a loti la forêt, tout en la conservant, et en faisant de Carheil un domaine privé réservé aux riches de la région de Nantes. Depuis, le domaine s’est démocratisé, et une moitié des communs a été restaurée. L’autre moitié est toujours en ruine, ainsi que l’une des deux métairies restantes de Carheil. L’autre, le Breil de Carheil, est à l’entrée du domaine mais n’en fait pas partie. D’autres métairies, comme Saint-Raoul, à 2 km à l’est sur la route de Plessé, sont séparées du domaine depuis la fin du XIXème.
Note : le vocable moderne de la chapelle est devenu Notre-Dame de la Bonne Délivrance (almanach de Saint-Herblon, 1953)
http://lafrancedesclochers.xooit.com/t195-Plesse-44630.htm
Journée du patrimoine au domaine de Carheil – Plessé jeudi 12 septembre 2013 À découvrir, la chapelle royale du XIXe siècle.
L’association les Farfadets de Carheil accueillera les visiteurs à l’occasion de la Journée du patrimoine, dimanche.
La chapelle royale est visitable à cette occasion. Plusieurs personnages seront à l’honneur : Louis-Philippe et les artistes du Roi, le Prince de Joinville… Des artistes exposeront dans les salles du club-house : mosaïque, peintures, photographies, calligraphie…
Dimanche 15 septembre, de 10 h à 18 h 30. Domaine de Carheil. Entrée gratuite.
Eléments protégés MH chapelle ; décor intérieur époque de construction 2e quart 19e siècle année 1845 ; 1846
Auteur(s) ROUSSEL (maître de l’oeuvre) propriété Propriété d’une société privée protection MH 1980/12/31 : classé MH
La chapelle en totalité y compris le décor intérieur (cad. M 1023) : classement par arrêté du 31 décembre 1980 http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?
Pierre, Adolphe du CAMBOUT, marquis de COISLIN, comte de CARHEIL, est le dernier propriétaire de sa famille. Il coopère au soulèvement de la Duchesse de Berry en 1832. Le Château de CARHEIL abrite alors l’état-major clandestin des légitimistes Bretons.
Condamné à mort en 1832, il profita cependant de l’amnistie. Complètement ruiné à la suite de ces événements, le Château de CARHEIL doit être mis en vente.
Famille Royale Le Château de Carheil est vendu au Prince de JOINVILLE ; fils de Louis Philippe 1er, roi des Français, le 15 octobre 1842.
Ce dernier a délégué son fils afin de répandre, en Bretagne, les idées de la Famille d’Orléans et de combattre les tenants légitimistes de la Monarchie des Bourbons. En 1844, les plans de la Chapelle sont établis et les vitraux sont commandés à la Manufacture de Sèvres, puis posés en septembre 1847.
Le rapport au Roi de 1847 avoue clairement ces préoccupations politiques qui motive l’acquisition de CARHEIL.
Révolution de 1848 Le Révolution de 1848 chasse le Roi Louis Philippe et sa famille hors de France.
Le Château est vendu au Comte de GOURLEZ de la MOTTE. Les bois et terres incultes sont défrichés. Le Chateau de Carheil fut complètement anéanti par le feu en 1945. La Chapelle de Carheil est encore existante. https://sites.google.com/site/maisoncarheil/domaine-carheil
Aujourd’hui, la chapelle, qui n’est plus consacrée, appartient…aux 300 copropriétaires du domaine – dont l’un d’entre eux nous fera la visite commentée -, et n’est donc visitable que très rarement.
Mais quoi de mieux que des clichés pour en découvrir tout l’attrait et toutes les richesses extérieurs et intérieurs : tableaux de peintres réputés à leur époque ; vitraux d’après des cartons d’Ingres et d’Auguste Hesse ; magnifique plafond de bois à caissons ; mécanisme de l’horloge extérieure ; façade étriquée et claire qui lui donne un petit air italien ; jusqu’à une vue de son sous-sol qui révèle que le plancher, fragile, est pathétiquement étayé ?
http://lahyonnais.blogspot.fr/2012/09/journee-des-patrimoines.html