PEPITES44 propose deux circuits de randonnée à vélo sur la commune de Saffré (Patrimoine visible sur les circuits décrit dans les pages qui suivent). Cartographie des circuit sur Komoot.com
Cartographie du circuit A de la commune de Saffré sur : https://www.komoot.com/fr-fr/tour/914104907
Circuit B Saffré (14,5 Km)
Retoire 1857 : La Rhétoire : Village, 14 (40)
Croix de Retoire
Petite croix de schiste plate pattée, avec christ, très rustique.
Croix
Plus de 60 croix sont dénombrées sur la commune. La plupart sont en schiste (pierre de Nozay). Certaines ont été érigées à la suite d’un voeu ou en reconnaissance, souvent pour perpétrer le souvenir des familles qui les ont fait élever. Certaines ont été sculptées dans le schiste.
Mais, la sculpture bretonne est surtout populaire, rustique et naïve; elle a été conçue et exécutée, non par des sculpteurs de profession, mais par des artisans locaux, simples tailleurs de pierre, qui a l’occasion se sont essayés dans la représentation de la figure humaine.
Dans le répertoire des christs sculptés sur les croix bretonnes, on rencontre les plus extraordinaires et les plus déconcertantes images que l’on puisse concevoir.
Le plus souvent, seuls figurent quelques détails anatomiques : l’arcature du Thorax, les séparations parallèles et rectilignes des côtes et le nombril.
La Doublonnière 1857 : Métairie, 1 (6) M. de Belchamps
Caharel 1857 : Village (53) (227)
Butte de Caharel
Le sous-sol sédimentaire est composé au nord-est de la commune de schistes appartenant à la formation schisto-gréseuse de St Georges-sur-Loire.
Ces schistes constituent l’armature du Paysage avec notamment, les buttes de Caharel, Malville et La Guerlais.
Un vaste fossé d’effondrement, au niveau du bourg est comblé par des matériaux détritiques de l’Eocène et du Pliocène ou par des calcaires marins et lacustres de l’Oligocène. L’ensemble est recouvert de matériaux détritiques plus récents : limons, sables et argiles plioquaternaires ou graviers quaternaires.
Croix à proximité de Caharel
Très haute croix pattée en schiste sur socle de brique avec niche
D 33 Route de la Forêt
Forêt de Saffré
L’espace boisé représente une superficie importante sur la commune (570 hectares). La forêt de Saffré constitue, à elle seule, 65 % de la surface boisée communale.
C’est un massif forestier mixte et ses lisières comprenant d’intéressants secteurs de landes, avec une flore diversifiée et une avifaune nicheuse typique comprenant un certains nombre d’oiseaux intéressants ( rapaces, pics et passereaux sylvicoles).
Parmi les espèces d’oiseaux déterminantes on peut citer : Autour des palombes, Engoulevent d’Europe , Busard Saint-Martin , Pic mar , Faucon hobereau , Pouillot de Bonelli et Pouillot fitis.
Parmi la flore déterminante on peut citer : Muguet , Peucédan de France, Potentille des montagnes, Serratule des teinturiers .
Le Pas du Houx 1857 : Métairie, 1 (7) M. Dupont
Le pas du Houx (Monument du Maquis de Saffré
Au lendemain du débarquement des Alliés en Normandie, le 6 juin 1944, la Résistance décide de constituer un maquis. C’est la vaste forêt de Saffré qui est choisie. Le 18 juin 1944, ce maquis compte plus de 300 jeunes gens venus de la commune et de ses environs, ainsi que des Nantais. Le 28 juin 1944, vers 5 heures du matin, plus de 2.000 Allemands et miliciens équipés d’armes automatiques et de canons légers attaque le Maquis de Saffré.
Après une résistance courageuse, les maquisards parviennent à se replier au prix de lourdes pertes : l’attaque fera 71 victimes.
D’une hauteur de huit mètres, le monument, construit grâce à la collecte d’un comité local, représente la France, enchaînée sur la croix de Lorraine, délivrée par les maquisards qui la débarrassent de ses chaînes l’arment d’une épée et d’un bouclier . A ses pieds gît un jeune Nantais, le plus jeune des maquisards, Robert Geffriaud, dix-sept ans, pupille de la nation.
Cette sculpture monumentale, signée des Seiz Breur, a été érigée pour maintenir le souvenir du sacrifice des résistants face aux nazis, elle a été inauguré par le général de Gaulle le 11juin 1950.
(Très belle croix Pattée en schiste avec beau socle comportant une niche sculptée visible plus loin à une patte d’oie vers Pichon)
Les Brées 1857 : Métairie, 1 (9) M. de Sesmaisons
Oratoire des Brées
Haut lieu du souvenir de la Seconde Guerre Mondiale, le mémorial du Maquis de Saffré témoigne de l’épisode douloureux du 28 juin 1944 où, vers 5h00 du matin, la forêt de Saffré est encerclée par plus de 2000 Allemands et miliciens.
A la veille du 28 juin, le maquis de Saffré comprend environ 310 hommes; Seulement 60 hommes sont armés
Les jeunes gens venus de la commune et de ses environs, ainsi que des Nantais préparent notamment une piste destinée aux parachutage d’armes et de vivres.
Après une résistance courageuse contre plusieurs milliers d’Allemands et de miliciens venus de Nantes, les maquisards parviennent à se replier au prix de lourdes pertes. Treize d’entre eux sont finalement tués ou blessés sur place, 27 sont fusillés le 29 juin à la Bouvardière, deux sont exécutés par les miliciens le 13 juillet et vingt neuf personnes arrêtées et déportées ne reviendront pas des camps de la mort.
Pieta de granit à proximité de l’oratoire.
Cet oratoire est aménagé dans les dépendances de la ferme des Brées, quartier général du Maquis de Saffré incendié pendant l’attaque. Il témoigne de la violence de cette bataille.
Brandon 1857 : Borderie, 1 (5)
Borne 49 m
à proximité : Les Landes 1857 : Maison, 1 (5)
La Noë Marignac 1857 : Village, 13 (67) D1
L’étang Neuf 1857 : Métairies, 4 (20)
Ruisseau de l’étang neuf
La Durantais 1857 : Village, 11 (56)
Ruisseau de l’Apsiguais
à proximité les Carrées 1857 : Village, 6 (31) D33
Petite croix plate et rectangulaire au carrefour de Pichon
À la Patte d’oie vers Pichon croix mentionnée précédemment
Pichon 1857 : Village, 18 (70)
Ruisseau
Malville 1857 : Village, 11 (58)
Croix de Malville en ciment, avec belle plaque de schiste datée
Croix Pattée en schiste des Buffets 1857 : Village 29 (114)
Retoire
Cartographie du Circuit de randonnée à vélo C de Saffré sur : https://www.komoot.com/fr-fr/tour/914109678
Circuit C Saffré (14 Km)
Parking du Château Le Château 1857 : Château, 3 (23)
Châtellenie de Saffré
La Châtellenie de Saffré (qui comprenait la paroisse entière de ce nom et s’étendait dans les paroisses voisines : Puceul, Nort-sur-Erdre et Joué) avait droit de haute justice avec l’auditoire et la prison. Au XIIème siècle, Alain de Saffré et Hamelin sont les premiers seigneurs de Saffré. Les familles Tournemine (en 1440), Laval, d’Avaugour (en 1542) et de Crux (en 1690) leurs succèdent aux siècles suivants. En 1752, la seigneurie est acquise par la famille O’Riordan (ou Oriordan), famille d’origine irlandaise (qui a construit en partie sa fortune sur le trafic d’esclaves). Le dernier seigneur du lieu est Jacques Edmé Cottin en 1785.
Château de Saffré
Subsistait encore en 1494, le château fort, démoli au XVIIème siècle et remplacé par un manoir. On accédait jadis au château entouré de douves, par un pont-levis.
Au XVIe siècle, les d’Avaugour, descendant du dernier duc de Bretagne François II et de sa maîtresse Antoinette de Villequier, deviennent les propriétaires du château de Saffré. René épousa en 1553 Renée de Plouer, fille de haut et puissant Pierre, seigneur du Bois-Rouault et La Cruaudaye en Frossay et la Bastardière en Pornic.
Au XIXe siècle, Hubert Le Loup de Beaulieu, nouveau propriétaire du domaine fait disparaître, vers 1840, tout ce qui conférait à la construction l’aspect d’une forteresse (douves, pont-levis, ).
Le château de Saffré devient à cette époque une habitation « moderne ». En 1850, un commerçant nantais, achète le château, qui devient une demeure à un seul étage
Alexis Ricordeau, célèbre avocat nantais, acquiert la propriété en 1895. Il fit abattre l’aile ouest et réaménagea le bâtiment selon les goûts de l’époque.
La commune a acquis le château en 1990, elle en a fait une bibliothèque et un pole multiculturel.
Auditoire de Justice
1544 est l’époque de la construction de l’Auditoire de Justice par les d’Avaugour (voir le Blason de la famille d’Avaugour) . Louis d’Avaugour aura un fils René. C’est René d’Avaugour qui deviendra protestant et représentera souvent la Bretagne aux états généraux.
Il épousera Renée de Plouër (dame de Kergrois, de Saffré, de Vay, du Bouays, de Mauves, de Frossay, de Crossac).
1566-1572. Les lieux du Culte Protestants
Les pasteurs et plusieurs familles de Nantes , mais aussi des églises voisines se sont réfugiés à Blain. Pas moins de quinze à seize pasteurs résidaient au Château de Blain grâce à la large hospitalité des Rohan.
Il fallait pour tant de pasteurs, pour une population si nombreuse et pour des assemblées si fréquentes, beaucoup de lieux de culte.
On se réunissait aussi, bien souvent, à deux lieues de distance, comme à Fresnay, au château de Plessé, de la maison de Rohan ; dans l’auditoire de Saffré, bourgade et château appartenant à René d’Avaugour, sieur de Kergrois.
Dial de Saffré
Renée de Plouer, dame de Kergrois, de Saffré, de Vay, du Bouays, de Mauves, de Frossay, de Crossac et autres terres, est une figure locale du Pays nantais de la seconde moitié du XVIe siècle.
Le peu que nous savons d’elle provient d’une seule source: le dial de Saffré, un livre de compte de la seigneurie de Saffré (1570-1631)
Le dial de Saffré montre Renée de Plouer sur ses terres pour visiter ses gens et remplir son rôle de «mesnagere», que l’on peut traduire par «habile gestionnaire des biens économiques (et des valeurs morales) de sa maisonnée».
Les quatre registres du Dial de Saffré[2] sont rédigés de 1570 à 1630 par les notaires de la châtellenie : « Le manuscrit abonde en renseignements sur la bibliothèque du château, dont il donne le catalogue, les réceptions des châtelains, l’éducation de leurs enfants, les aménagements de la maison et ses richesses, la valeur des terres et de leurs produits, le prix des denrées, les foires du pays et son commerce, les évènements politiques de l’époque et enfin les nombreux indigents que secouraient les seigneurs de Saffré ».
Inscriptions du Château
À l’automne 2014, à l’occasion de travaux destinés à installer une médiathèque dans le château de Saffré, sont révélées de curieuses inscriptions en écriture gothique.
En août 2015, les inscriptions sont restaurées par Brice Moulinier, conservateur restaurateur de peintures.
En août 2016, Jean-Yves Carluer, maître de conférences honoraire en histoire à l’Université de Brest, diffuse un article dont le sujet porte sur le texte figurant sur les murs de Saffré, maintenant peut-être identifié : Il s’agirait de textes bibliques, des psaumes et proverbes « transcrits d’anciennes versions protestantes ».
L’identification de l’origine protestante des inscriptions est rendue possible par leur datation précise : 1570 « les archives du château, le fameux Dial de Saffré, en conservent la trace en comptabilité » et la dame du château, Renée de Plouer, épouse du seigneur protestant de Saffré René d’Avaugour fait figure de commanditaire.
Aux châteaux de Saffré et de Vay, peu avant que la paix de Saint-Germain (1570) n’amène quelque répit, Renée de Plouer exprime à sa façon une sensibilité religieuse toute imprégnée d’une morale faite de sagesse et de raison, mais non exempte d’une vision de femme.
Allée du Château Mares du Château à proximité
Les mares du château : site original, très riche écologiquement.
En lien avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), une zone humide et de prairies à proximité immédiate du château a été remise en valeur dans les années 2000, notamment dans un objectif de préservation de la biodiversité.
Au 18ème siècle, un étang recouvrait les sept hectares du site actuel, il a disparu, remplacé par des prairies bocagères.
Maintenant, autour d’un réseau de mares de taille et de profondeur différentes, ce lieu de balade et de détente d’intérêt écologique (espèces protégées, tant pour la faune que la flore) et paysager (sentier de promenade, théâtre de verdure) vaut le détour.
Vous pourrez y découvrir plusieurs espèces végétales protégées, de nombreuses libellules, une plante carnivore, des dizaines d’oiseaux, des batraciens…
Ruisseau de l’Apsiguais
La Bouzenais 1857 : Village 36 (151)
Croix de schiste pattée avec christ en relief sur le fût
Le Christ crucifié est placé sur la croix de diverses façons, car en Bretagne, les règles iconographiques sont très peu observées et une assez grande fantaisie règne dans les représentations religieuses sculptées et peintes.
La sculpture bretonne est surtout populaire et par conséquent rustique et naïve;
Elle a été conçue et exécutée, non par des sculpteurs de profession, mais par des artisans locaux, simples tailleurs de pierre, qui a l’occasion se sont essayés dans la représentation de la figure humaine.
Route vers l’Apsiguais
Croix de l’Apsiguais
Très bel ensemble composé d’une croix de fonte sur un socle de brique accessible par un ecalier en pierre bleue et briques
L’Apsiguais 1857 La Psciguaie : Village, 5 (21)
Route vers Gâtine
Gâtine
La Cadesoudière 1857 Quatesoudière : Métairie 2 (12)
La Roberdière
à proximité : Marignac 1857 : Village, 8 (38)
La Grugeais 1857 La Grugée : Village, 5 (28)
La Bottinière 1857 Domaine, 2 (14) M. Gauthier
Manoirs de campagne (Exemple de la Bottinière)
Autour des seigneurs de Saffré, les d’Avaugour, gravitent de nombreuses familles mi-bourgeoises, mi-nobles, attachées au service de la seigneurie ou à la province de Bretagne.
Ils sont conseillers, procureurs fiscaux ou sénéchaux. Par faveur de leur suzerain, ils obtiennent le droit d’élever des gentilhommières, bien souvent à tourelle. En dehors de Mont-Noël dans le bourg, Grémil, Le Houssaye et la Bottinière sont alors construites.
À la Bottinière, la façade Est, avec ses tourelles, ses décrochements, ses ouvertures disparates, sans aucun soucis d’équlibre et de symétrie, conserve un aspect féodal, contrairement à la façade Ouest. Au XIXe siècle, son propriétaire, M. Gauthier, alors Maire de Saffré, refusa le passage de la ligne de chemin de fer, de Nantes à Châteaubriant, sur ses terres, et la Halte de Saffré fut placée sur la commune de Joué-sur-Erdre.
à proximité : Les Tertres 1857 : Village, 13 (47)
Croix de Fonte sur un fût orné d’un cœur de vendée
à proximité : La Grande Haie 1857 : Métairie, 3 (9) M. Gauthier
La Praie 1857 : Village, 13 (49)
Topographie
L’altitude augmente d’une manière générale d’Ouest en Est : elle est de 25 m à la Blandinais et atteint 50 m dans la forêt de Saffré.
Elle culmine cependant à 77 m au hameau de la Praie.
Ce promontoire mis à part, le territoire communal se caractérise par un paysage de plaine à l’Ouest (Vallée de l’Isac) et de plateau à l’Est (forêt de Saffré).
La différence d’altitude atteinte entre le hameau de la Praie et l’Isac atteint 47 m sur une distance de 2 kms seulement.
Le bourg est traversé par l’Isac qui creuse une légère vallée vers laquelle s’écoulent les eaux de ruissellement.
L’Isac constitue le cours d’eau principal de la commune, rejoint par l’Apsiguais et le Pas-Sicard à l’aval du bourg.
Dans sa partie aval, l’Isac est doublé du Canal de Nantes à Brest dans lequel il se jette à 5 Km environ plus à l’Ouest. Le canal constitue la limite communale méridionale de la commune.
à proximité : le Moulin de la Praie 1857 Hameau, 4 (15)
Anciens Moulins à vent
Sur la commune de Saffré en 1856, d’après le dictionnaire des lieux habités de la Loire-Inférieure (Pinson 1857 ), on comptait deux moulins à vent : le Moulin de la Mortraie en limite de la commune de Puceul et le Moulin de la Praie appartenant à Monsieur Gaultier.
Aujourd’hui subsiste un seul moulin, le Moulin Rôty, construit à la fin du XIXe siècle. Celui de la Praie a brulé à la fin du XXe siècle.
La Maupetitière 1857 : Hameau, 3 (10)
Grand’Lande 1857 : Village, 56 (228) à proximité : village de Grand’Lande
Route vers le Moulin de la Praie Chemin vers Grémil
Grémil 1857 : Métairies, 4 (22) M. Demangeat
Château d’eau Butte de la Guerlais : panorama sur Saffré
La Guerlais 1857 : Village, 8 (37)
Ruisseau de l’Apsiguais Parking du Château