Quelques fleurs sauvages des bords de fossés , à Puceul, notamment sur la route du Pas-Sicard!
Commentaires, descriptions et indications thérapeutiques, toxicité complètent cette balade photographique au sein du patrimoine naturel autour du bourg de Puceul réalisée en Avril 2020, ou au cours des années précédentes.

La Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys L.), est une petite plante à fleurs bleues, fréquente dans les prés et les bois clairs. Ses feuilles sont sinuées à la façon de celles du chêne, d’où son nom chamaedrys en latin scientifique (du grec khamaidrus « petit chêne ».
La bugle rampante (Ajuga reptans), également appelée petite consoude est une petite plante vivace dont on trouve l’espèce sauvage dans les bois, les lieux ombragés et les prés humides.
Sa tige est velue, avec des feuilles vert foncé, opposées, allongées et arrondies, un peu gaufrées. Des fleurs bleu vif à deux lèvres forment des épis terminaux au milieu de feuilles et de bractées pourprées, qui attirent les abeilles.
La Stellaire holostée (Stellaria holostea) est une plante herbacée vivace qui pousse en forêt, lisières et sur les talus en Europe au printemps. Elle est aussi appelée Langue d’oiseau.
Le terme « holostée » veut dire « entièrement [constitué] d’os », en raison de la forme particulière des tiges, anguleuses, et renflées aux extrémités, ressemblant quelque peu à des os.

Le Gaillet croisette est une plante herbacée vivace mesurant de 20 à 60 cm de hauteur. La tige, dressée, à section carrée et hérissée de poils longs. Les fleurs, de couleur jaune et d’environ 2 mm de diamètre, sont groupées à l’aisselle des feuilles.
Les racines et les feuilles du Gaillet croisette ont des propriétés purgatives cholagogues, toniques, amers et diurétiques. Autrefois il était utilisé comme présure, d’où son synonyme Caille-lait.
La pulmonaire forme une touffe épanouie constituée de feuilles larges et pointues, persistantes, soyeuses, mesurant jusqu’à 12cm de long, d’un vert sombre tacheté de blanc.
De mars à mai, la tige porte des fleurs en entonnoir, dont la couleur varie au cours de la floraison : ainsi, elles sont roses à l’éclosion, deviennent violacées lorsqu’elles sont à l’apogée de leur épanouissement et se fanent en devenant bleues. Elles attirent les abeilles notamment.
La pulmonaire est victime de la « théorie des signatures », c’est-à-dire que les taches blanches de ses feuilles évoquant les alvéoles pulmonaires étaient le signe que la plante avait des vertus pectorales contre la bronchite et les affections de la poitrine. Or, rien n’a jamais été avéré hormis de simples propriétés émollientes et adoucissantes
La renoncule rampante est une plante ayant une taille très variable, de 5 à 30 cm de hauteur, suivant son milieu de vie ; petite dans une zone piétinée comme la pelouse, ou haute dans une prairie ou en bordure de chemin.
La Renoncule rampante est toxique lors qu’elle est fraiche : lorsqu’elle est écrasée, donc mâchée, elle libère des enzymes qui elles-mêmes ouvrent les vésicules stockant l’anémonine, une toxine irritante au toucher, et provoquant des indigestions, inflammation du tube digestif et diarrhée. Cette réaction chimique rend la plante amère, et les animaux l’évitent. Une fois sèche ou cuite la plante perd sa toxicité. Elle peut donc être incorporée dans le foin pour les animaux.

La Berce spondyle est une plante sauvage comestible, facile à repérer, abondante et délicieuse de mille façons.
Les Apiacées autrefois appelées plus joliment les Ombellifères est une famille qu’il est important de reconnaître quand on s’initie à la botanique et à la cuisine sauvage. Avec la Berce, il est difficile de se tromper .
La Berce est une grande plante vivace qui peut atteindre 1m50 ; elle a une grosse tige cannelée, à poils raides. Les ombelles de fleurs blanches peuvent mesurer jusqu’à 20 cm. Les fruits sont ovales et aplatis.
La berce est utilisée en salade, mais a également des propriétés médicinales. C’est une plante aux vertus digestives, diurétiques, emménagogues, hypotensives, stimulantes et toniques.
Très courant dans les sous-bois humides, le lierre terrestre s’invite spontanément au jardin.
Le lierre terrestre contient des principes actifs intéressants et qui sont facilement captés soit par l’eau (pour des infusions) soit par l’alcool (pour une teinture mère). Sous ces deux formes, le lierre terrestre soigne la plupart des affections des voies respiratoires (asthme, bronchite, grippe, rhume…).
Le Géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum), est une plante (annuelle ou bisannuelle) de la famille des Géraniacées.
Son nom proviendrait de sa couleur rougeâtre, ruber en latin, qui par corruption a donné « robert ».
Très odorant, le géranium robert dégage une odeur fétide très forte et âcre encore plus intense lorsqu’on froisse ses feuilles entre les doigts.
Les feuilles fraîchement cueillies dégagent une odeur, liée à la présence d’huile essentielle, rappelant celle des pneus brûlants lorsqu’elles sont froissées ou écrasées.
Toutes les parties de la plante ont été utilisées en pharmacopée traditionnelle, grâce à la présence de différents composés (tanins, huile essentielle, acide citrique, principe amer, la géraniine).

L’oenanthe safranée (Oenanthe crocata)est une plante herbacée vivace de la famille des Ombellifères, à odeur de persil, qui peut atteindre 1,5 m en été. Elle pousse dans les milieux humides, en particulier les fossés, et est très répandue dans l’Ouest de la France où elle est souvent appellée pimpin ou pensacre. Elle fleurit en juin-juillet, avec des petites fleurs blanches organisées en ombelle.
L’oenanthe possède de grandes racines renflées souterraines qui laissent exsuder un liquide jaune à la coupe (d’où le nom de safranée). Toute la plante est toxique, mais les racines le sont beaucoup plus que les tiges et les feuilles, et ce sont elles qui sont généralement à l’origine des intoxications chez les animaux.
Renoncule âcre : Plante de la famille des Ranunculaceae, aussi appelée Bouton d’or. Elle fleurit de mai à juillet. Le bouton d’or est une petite fleur jaune que tout le monde connait, un terme utilisé depuis des générations pour qualifier une petite fleur simple et dorée, qui pousse dans les prairies. Mais plusieurs espèces de renoncules se rassemblent sous ce nom d’usage, proches et difficiles à différencier : notamment, la renoncule acre, Ranunculus acris et la renoncule rampante, Ranunculus repens, dont les fleurs se ressemblent. Botaniquement parlant, le véritable bouton d’or est la renoncule acre, moins répandue, et surtout non envahissante.
La ficaire est une plante herbacée très commune, présente dans les prairies, les forêts, les talus et lisières. Connue pour ses effets contre les hémorroïdes et sa richesse en vitamine C, elle appartient à la famille des renonculacées.
La ficaire doit son nom à ses tubercules en forme de figues. D’une hauteur de 10 à 30 cm, cette plante vivace se reconnaît en mars-avril à ses fleurs d’un jaune doré éclatant. Le fruit pour sa part, est dit akène car il est uniquement composé d’un noyau. Comme le gland du chêne. Quant à ses feuilles en forme de cœur, luisantes et d’un vert vif, ce sont elles qui portent avec les racines, les principales vertus médicinales de la ficaire.

Trèfle, trèfle commun, trèfle rouge, herbe à vache, trèfle des prés. Les feuilles sont formées de trois folioles elliptiques à ovales, à marge entière, vertes avec en général un croissant blanchâtre caractéristique.
Connu et apprécié depuis l’antiquité, le trèfle violet cultivé est probablement originaire d’Espagne . Il est commun dans différents pays d’Europe et dans toute la France métropolitaine en particulier.
Trifolium pratense se démarque par ses capacités à capter l’azote de l’air pour le stocker dans le sol (engrais vert), à offrir un couvert tout en améliorant la capacité de drainage du sol, et surtout par la haute teneur en protéine de ses célèbres feuilles trifoliées (fourrage pour le bétail).
Le Tamier commun ou Herbe aux femmes battues (Dioscorea communis), est une espèce de plantes grimpantes monocotylédones de la famille des ignames (Dioscoreaceae).
Elle est parfois appelée haut liseron, racine-vierge, raisin du Diable, sceau de Notre-Dame ou vigne noire.
C’est une espèce de plante à tige grêle, volubile, pouvant atteindre 3 m de long. Elle est vivace grâce à une grosse racine, noirâtre, tubérisée, en forme de navet et qui émet chaque année de nouveaux bourgeons. Les fruits sont de petites baies rouges, brillantes, juteuses, de 12 mm de diamètre, persistantes l’hiver après la sénescence des feuilles.
Alliaria petiolata (Alliaire) appartient à la famille Brassicaceae, dont les membres, souvent cultivés par l’homme, se démarquent par leurs saveurs remarquables et recherchées (choux, navet, moutarde, raifort, roquette, cresson…).
Les feuilles dentées et cordées à son sommet pourraient, faute d’attention, faire penser à la piquante Ortie… Ses petites fleurs blanches à quatre pétales empêchent toute confusion, de même que l’odeur d’ail dégagée par ses feuilles lorsqu’elles sont froissées entre les doigts.
En effet, Allium en latin, c’est l’ail.

Primula officinalis, coucou, primevère officinale, primevère commune, herbe de Saint Pierre est une plante vivace de 10 à 30cm de hauteur qui pousse en bord de routes et de chemins, dans les prés, pâturages, clairières et bois clairs ensoleillés.
Ses feuilles vert clair, gaufrées, forment une rosette dense sur le sol. Du cœur de cette rosette se développe une tige solitaire d’une vingtaine de centimètres qui arbore, à son sommet, une ombelle de fleurs jaune d’or munies de 5 taches orange à la base des pétales soudés entre eux. La floraison, souvent dès mars, est un indicateur printanier !
Ce sont les vertus expectorantes de la racine qui font la renommée de la primevère officinale en phytothérapie. En cas de toux grasse, de bronchite, de pneumonie, de coqueluche, elle aide à fluidifier les sécrétions bronchiques permettant une expectoration plus facile.
L’Orchis mâle est une espèce commune des fossés et bords de route. Ses milieux naturels en praires ou landes sont par contre en voie de disparition. Ses feuilles sont majoritairement tachetées.
Les feuilles basales en rosette, sont oblongues et étroites, souvent tachées de brun-pourpre. L’inflorescence est un épi allongé de fleurs pourpres, parfois roses. Les sépales latéraux sont écartés vers l’extérieur alors que le sépale supérieur et les deux pétales latéraux sont ramenés en casque au-dessus du labelle trilobé, formant grossièrement un losange, au centre plus clair et tacheté. L’éperon est dressé et aussi long que l’ovaire.
La violette odorante est une petite plante vivace facile à reconnaître avec ses feuilles largement ovales, en coeur à la base, et ses fleurs à cinq pétales caractéristiquement disposés : les deux pétales latéraux sont rapprochés de l’inférieur, qui est muni d’un éperon à la base.
Les fleurs de la variété la plus courante sont d’un magnifique violet foncé et très odorantes. Elles étaient jadis couramment employées dans la cuisine à cause de leur parfum subtil et de leurs qualités décoratives.

Le Plantain lancéolé, Plantain étroit ou « Herbe à cinq coutures ou à cinq côtes » est une plante herbacée vivace de la famille des Plantaginacées.
Le plantain est utilisé en premier lieu contre toutes les maladies des organes respiratoires et tout particulièrement en cas d’engorgement des poumons, de toux grasse, de coqueluche, d’asthme pulmonaire, même en cas de tuberculose pulmonaire pour désinfecter les voies respiratoires.
Le plantain s’utilise par infusion (1 cuillerée à café bombée de feuilles avec 1/4 de litre d’eau, laisser infuser brièvement), par cataplasme de feuilles broyées ou par sirop.
La cardamine est un genre qui comprend beaucoup d’espèces appréciant toutes les zones plutôt humides et ombragées.
Cardamine pratensis est la plus couramment rencontrée, on l’appelle couramment cardamine des prés, cressonnette ou cresson des prés parce que les feuilles de la base ressemblent à celles du cresson. Ses fleurs ont 4 pétales en croix et six étamines, elles sont blanches, lilas ou pourpres, et font entre 1 et 3 cm de diamètre. Elle bénéficie d’une très bonne rusticité : le gel ne l’anéantira pas !
Ses fleurs et ses jeunes feuilles cuites ou crues se mangent : riches en essences sulfurées, elles ont une saveur piquante et légèrement poivrée qui peut l’amener à remplacer la moutarde ou rappeler le wasabi.
La jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta ou Endymion non-scripta) est une plante vivace faisant partie de la vaste famille des Liliacées. Trois espèces composent le genre.
La jacinthe des bois est originaire des prairies et des sous-bois de l’Ouest européen où elle forme de vastes tapis colorés au printemps. Cette plante bulbeuse laisse échapper de sa rosette de feuilles élancées une hampe florale de 40 cm de hauteur portant une grappe de petites fleurs en clochettes de couleur bleutée ou blanche. La plante est toxique en cas d’ingestion.
Références bibliographiques des Textes utilisés
L’orchis mâle (Orchis mascula), encore appelée satyrion mâle, est une espèce d’orchidées terrestres européenne.
Les feuilles basales en rosette, sont oblongues et étroites, souvent tachées de brun-pourpre. L’inflorescence est un épi allongé de fleurs pourpres, parfois roses. Les fleurs apparaissent à l’aisselle de bractées aussi longues que l’ovaire. Les sépales latéraux sont écartés vers l’extérieur alors que le sépale supérieur et les deux pétales latéraux sont ramenés en casque au-dessus du labelle trilobé, formant grossièrement un losange, au centre plus clair et tacheté. L’éperon est dressé et aussi long que l’ovaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Orchis_m%C3%A2le
L’Orchis mâle est une espèce commune des fossés et bords de route. Ses milieux naturels en praires ou landes sont par contre en voie de disparition. Ses feuilles sont majoritairement tachetées.
https://www.sauvagesorchidees.com/genres/orchis
Gaillet croisette Cruciata laevipes Famille : Rubiacées
Le Gaillet croisette est une plante herbacée vivace mesurant de 20 à 60 cm de hauteur. La tige est simple, dressée, à section carrée et hérissée de poils longs. Les feuilles sont verticillées par 4, non pétiolées, ovales, poilues sur les 2 faces et à nervures saillantes en dessous. Les fleurs, de couleur jaune et d’environ 2 mm de diamètre, sont groupées à l’aisselle des feuilles. Les pédoncules sont courts, ramifiés et poilus. Les bractées sont situées à la base des pédoncules floraux. La corolle a 4 lobes égaux. Elle n’a pas de sépales. 4 étamines libres. Le fruit est un diakène, soudés, glabre, pendant au bout d’un long pédoncule.
Les racines et les feuilles du Gaillet croisette ont des propriétés purgatives cholagogues, toniques, amers et diurétiques. Autrefois il était utilisé comme présure, d’où son synonyme Caille-lait.
Les fleurs ont une odeur de miel.
https://www.floramyno.com/ordrealphalatin_test.php?message=GAILLET%20CROISETTE&page=3
Très courant dans les sous-bois humides, le lierre terrestre s’invite spontanément au jardin. Profitez-en, sans vous laisser envahir, pour retrouver les vertus médicinales de cette vivace fort utile pour soigner les bronches et la peau.
Le lierre terrestre contient des principes actifs intéressants et qui sont facilement captés soit par l’eau (pour des infusions) soit par l’alcool (pour une teinture mère). Sous ces deux formes, le lierre terrestre soigne la plupart des affections des voies respiratoires (asthme, bronchite, grippe, rhume…). Boire 3 ou 4 tasses par jour d’infusion (1 c. à s. de lierre terrestre pour 200 ml d’eau).
L’oenanthe safranée (Oenanthe crocata) est une plante herbacée vivace de la famille des Ombellifères, à odeur de persil, qui peut atteindre 1,5 m en été. Elle pousse dans les milieux humides, en particulier les fossés, et est très répandue dans l’Ouest de la France où elle est souvent appellée pimpin ou pensacre. Elle fleurit en juin-juillet, avec des petites fleurs blanches organisées en ombelle.
L’oenanthe possède de grandes racines renflées souterraines qui laissent exsuder un liquide jaune à la coupe (d’où le nom de safranée). Toute la plante est toxique, mais les racines le sont beaucoup plus que les tiges et les feuilles, et ce sont elles qui sont généralement à l’origine des intoxications chez les animaux.
https://www.centre-antipoison-animal.com/oenanthe-safranee.html
La Berce spondyle une de mes préférées parmi les plantes sauvages comestibles, parce que facile à repérer, abondante et délicieuse de mille façons.
Les Apiacées autrefois appelées plus joliment les Ombellifères est une famille qu’il est important de reconnaître quand on s’initie à la botanique et à la cuisine sauvage. C’est assez facile quand la plante est en fleurs car celles-ci sont toujours regroupées en ombelle, sorte de parasol plus ou moins grand et complexe. Mais à l’intérieur de la famille ça se complique. Il faut être prudent, d’autant plus qu’on y trouve des aromatiques (cerfeuil, aneth, persil, angélique…), des comestibles (carottes, fenouil, panais…) mais aussi de redoutables toxiques comme les Oenanthes et la célèbre Ciguë. C’est pour cette raison que beaucoup se méfient, à raison, de ces plantes. Avec la Berce, on peut être rassuré. Quand on l’a vue une fois (et goûtée), il est difficile de se tromper ensuite. Les plus étourdis pourraient éventuellement la confondre avec l’Angélique sylvestre ce qui serait sans danger puisque cette dernière est comestible.
La Berce est une grande plante vivace qui peut atteindre 1m50 ; elle a une grosse tige cannelée, à poils raides. Les feuilles sont composées de 3 à 7 folioles, très larges et dentés. La gaine des pétioles est très développée. Les ombelles de fleurs blanches peuvent mesurer jusqu’à 20 cm. Les fruits sont ovales et aplatis.
La berce est utilisée en salade, mais a également des propriétés médicinales. C’est une plante aux vertus digestives, diurétiques, emménagogues, hypotensives, stimulantes et toniques.
https://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/berce.htm
Renoncule rampante :
Les signes distinctifs qui nous permettent de reconnaître Ranunculus repens sont ses feuilles composées en trois lobes, dont le principal semblant avoir un mini pétiole (un pétiolule); et surtout, ses longs stolons (tiges rampantes) qui lui permette de se dupliquer et de s’étendre sur de grands territoires, comme le ferait un fraisier.
Ranunculus repens est toxique lorsqu’elle est fraîche, mais perd de sa dangerosité une fois coupée et séchée. Elle peut être incorporée, après fauchage, dans les foins donnés aux animaux de ferme. Elle fut parfois consommée cuite par l’homme lors de périodes de famines… On lui reconnaît des qualités analgésiques (diminution de la sensation de la douleur), mais sa toxicité réserve définitivement son usage au corps médical. Toutes les Ranunculus sont d’ailleurs inscrites à la liste B de la pharmacopée française qui recense les plantes médicinales dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu !
La Renoncule âcre (Ranunculus acris) est une vivace au port dressé et ramifié, aux feuilles palmatifides, mais sans pétiolule. Elle illumine les prairies fraiches, les lisières et les fossés au printemps.
https://www.sauvagesdupoitou.com/49/363
Renoncule âcre (Ranunculus acris L.)
Plante de la famille des Ranunculaceae, aussi appelée Bouton d’or. Elle fleurit de mai à juillet.
Les feuilles sont simples. Elles sont profondément découpées, pétiolées, avec un pétiole très allongé dans le cas des feuilles basales.
Elles ont un limbe mince. Leur face supérieure est poilue, leur face inférieure glabre ou poilue :
http://abiris.snv.jussieu.fr/flore/descriptions/Renoncule_acre.html
Le bouton d’or est une petite fleur jaune que tout le monde connait, un terme utilisé depuis des générations pour qualifier une petite fleur simple et dorée, qui pousse dans les prairies. Mais plusieurs espèces de renoncules se rassemblent sous ce nom d’usage, proches et difficiles à différencier : notamment, la renoncule acre, Ranunculus acris et la renoncule rampante, Ranunculus repens, dont les fleurs se ressemblent. Botaniquement parlant, le véritable bouton d’or est la renoncule acre, moins répandue, et surtout non envahissante.
Description de la renoncule rampante
C’est une plante ayant une taille très variable, de 5 à 30 cm de hauteur, suivant son milieu de vie ; petite dans une zone piétinée comme la pelouse, ou haute dans une prairie ou en bordure de chemin. Les feuilles sont disposées en rosette basale ; Ce sont des feuilles à trois folioles lobées de trois à 8 cm, portées par un long pédoncule.
La Renoncule rampante est toxique lors qu’elle est fraiche : lorsqu’elle est écrasée, donc mâchée, elle libère des enzymes qui elles-mêmes ouvrent les vésicules stockant l’anémonine, une toxine irritante au toucher, et provoquant des indigestions, inflammation du tube digestif et diarrhée. C’est un stratagème pour se protéger de la prédation, cette réaction chimique rend la plante amère, et les animaux l’évitent. Une fois sèche ou cuite la plante perd sa toxicité. Elle peut donc être incorporée dans le foin pour les animaux.
Elle possède également la particularité d’inhiber la croissance des plantes voisines, surtout des fabacées (par ex le trèfle). Du point de vue médicinal, la plante peut être utilisée pour un usage analgésique.
https://www.aujardin.info/plantes/ranunculus-repens.php
Ficaire (Ranunculus ficaria L.)
Plante de la famille des Ranunculaceae, aussi appelée Ficaire fausse-renoncule, Renoncule ficaire. Elle fleurit de mars à mai. Les feuilles sont alternes ou opposées, avec une base engainante.
Les feuilles sont simples. Elles sont entières, ovales, pétiolées avec une base en coeur.
Le calice est glabre. Il est formé de 3 sépales libres ovales, appliqués sur les pétales.
http://abiris.snv.jussieu.fr/flore/descriptions/Ficaire.html
La ficaire est une plante herbacée très commune, présente dans les prairies, les forêts, les talus et lisières. Connue pour ses effets contre les hémorroïdes et sa richesse en vitamine C, elle appartient à la famille des renonculacées.
La ficaire doit son nom à ses tubercules en forme de figues. D’une hauteur de 10 à 30 cm, cette plante vivace se reconnaît en mars-avril à ses fleurs d’un jaune doré éclatant. Le fruit pour sa part, est dit akène car il est uniquement composé d’un noyau. Comme le gland du chêne. Quant à ses feuilles en forme de cœur, luisantes et d’un vert vif, ce sont elles qui portent avec les racines, les principales vertus médicinales de la ficaire.
https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-ficaire-10196
Trèfle, trèfle commun, trèfle rouge, herbe à vache, trèfle pourpre, trèfle d’Espagne, trèfle rose, trèfle violet, trèfle des prés3,4.
Les feuilles sont formées de trois folioles elliptiques à ovales, à marge entière, vertes avec en général un croissant blanchâtre caractéristique.
Connu et apprécié depuis l’antiquité, le trèfle violet cultivé est probablement originaire d’Espagne. Il est commun dans différents pays d’Europe et dans toute la France métropolitaine en particulier. C’est une des principales espèces fourragères en Scandinavie, au Canada, mais il est également présent sur le pourtour du Bassin méditerranéen
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%A8fle_des_pr%C3%A9s
Trifolium pratense (Trèfle des prés ou Trifa en poitevin-saintongeais) appartient à la famille Fabaceae (c’est une Légumineuse). Cette Sauvage vivace est à l’origine de variétés appréciées et cultivées par l’homme ; Trifolium pratense se démarque par ses capacités à capter l’azote de l’air pour le stocker dans le sol (engrais vert), à offrir un couvert tout en améliorant la capacité de drainage du sol, et surtout par la haute teneur en protéine de ses célèbres feuilles trifoliées (fourrage pour le bétail).
https://www.sauvagesdupoitou.com/83/359
Pulmonaire
Vivace en touffe, portant des fleurs roses, puis bleus, en entonnoir au printemps au-dessus de longues feuilles elliptiques, vert moyen à taches plus pâles.
Le Genre Pulmonaria : 10 espèces (Europe). Vivaces, hermaphrodites, caduques. Souche rhizomateuse, traçante. Feuilles entières, à bord non denté, souvent tachées de blanc et rudes au toucher, en raison de leurs poils plus ou moins raides ; les radicales pétiolées, en touffe, les caulinaires sessiles, alternes. La touffe se développe surtout après la floraison. Fleurs le plus souvent rose pourpré, devenant bleues, réunies en courtes grappes terminales, accompagnées de quelques bractéoles
Particularité de l’espèce Pulmonaria officinalis : Vivace de 10-30 cm, rhizomateuse. Plante rugueuse. Feuilles poilues, tachées de blanc ; les radicales ovales, souvent cordiformes à la base ; les caulinaires ovales-oblongues. Fleurs rose rougeâtre, puis violacées.
Avait la réputation de guérir les tuberculeux, suivant la » théorie de la signature « , les feuilles tachées évoquant le poumon malade. Réputation très surfaite, mais la plante figure encore sur les listes médicales. Contient tanins, saponine, mucilage et sels minéraux. Elle est expectorante, sudorifique, anti-inflammatoire et diurétique
https://www.jardindupicvert.com/vivaces/6544-pulmonaire-officinale.html
Pulmonaire
Elle forme une touffe épanouie constituée de feuilles larges et pointues, persistantes, soyeuses, mesurant jusqu’à 12cm de long, cordiformes à la base, d’un vert sombre tacheté de blanc.
De mars à mai, la tige porte des fleurs en entonnoir, dont la couleur varie au cours de la floraison : ainsi, elles sont roses à l’éclosion, deviennent violacées lorsqu’elles sont à l’apogée de leur épanouissement et se fanent en devenant bleues. Elles attirent les abeilles notamment.
Les feuilles renferment des mucilages, des tanins, des flavonoïdes, de l’allantoïne, des saponosides, de l’acide silicique, des vitamines, des sels minéraux et une très faible dose d’alcaloïdes pyrrolizidiniques.
La pulmonaire est victime de la « théorie des signatures », c’est-à-dire que les taches blanches de ses feuilles évoquant les alvéoles pulmonaires étaient le signe que la plante avait des vertus pectorales contre la bronchite et les affections de la poitrine. Or, rien n’a jamais été avéré hormis de simples propriétés émollientes et adoucissantes pouvant avoir des effets positifs sur les bronches encombrées.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-2581-pulmonaire.html
Stellaire holostée
Le terme « holostée » veut dire « entièrement [constitué] d’os », en raison de la forme particulière des tiges, anguleuses, et renflées aux extrémités, ce qui les fait ressembler quelque peu à des os1. Comme la tige est particulièrement cassante, la stellaire était autrefois tout naturellement préconisée dans le traitement des fractures, selon la théorie des signatures.
La Stellaire holostée (Stellaria holostea) est une plante herbacée vivace de la famille des Caryophyllacées. Elle pousse en forêt, lisières et sur les talus en Europe au printemps. Elle est aussi appelée Langue d’oiseau.
L’espèce porte plusieurs noms vernaculaires : craquet, collerette de la Vierge, épingles de la Vierge, faisceau de la Vierge ou herbe à la Sainte-Vierge en référence à ses fleurs blanc immaculé, gramen-fleuri, bec d’oiseau, langue d’oiseau, en référence à la forme allongée et aiguë de ses feuilles
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stellaire_holost%C3%A9e
Le gaillet gratteron, Galium aparine L., est une plante de la famille des Rubiacées. Elle est reconnaissable à sa tige carrée, mais surtout à ses feuilles longues et fines qui accrochent facilement.
https://phytotherapie.ooreka.fr/astuce/voir/453235/gaillet-gratteron
Le Gaillet gratteron Écouter (Galium aparine L.) est une plante herbacée très commune de la famille des Rubiacées.
On connaît aussi cette espèce végétale sous les noms de « rièble », « grateron », « gratte-langue », « saigne-langue », « gaille », « gaillet accrochant », « herbe collante », « anis sucré ». Plusieurs de ces noms vernaculaires font référence aux petits aiguillons recourbés qui couvrent les tiges et les fruits, ce qui lui permet de grimper sur d’autres végétaux ou, à ses fruits globuleux — les petites « boules » —, de s’accrocher aux vêtements ou aux poils des animaux afin de disséminer ses graines9.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaillet_gratteron
La Bryone dioïque (Bryonia dioica) (du grec ancien βρὐον / brúon, « fleur ») est une plante herbacée vivace par sa racine, de la famille des Cucurbitacées. C’est une plante grimpante des haies, aux baies rouges. Sa racine charnue est amylacée et fortement purgative.
Noms communs : bryone, navet du diable, couleuvrée, vigne-blanche, herbe de feu, rave de serpent, mandragore grimpante…
Au XIIe siècle, le navet du diable passe pour augmenter la tolérance à l’alcool. Toujours au xiie siècle, Hildegarde de Bingen indique : « Pour se garantir de l’ivresse, boire du jus de bryone avec autant de vinaigre, ainsi toute la semaine on ne sera point ivre »
Plante grimpante par ses vrilles, feuilles transformées et opposées aux feuilles, remarquables par leurs enroulements symétriques et alternés. Les tiges grêles peuvent atteindre jusqu’à 6 m de long. Odeur des feuilles assez désagréable.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bryone_dio%C3%AFque
Le Tamier commun ou Herbe aux femmes battues (Dioscorea communis), est une espèce de plantes grimpantes monocotylédones de la famille des ignames (Dioscoreaceae).
Elle est commune en Europe, en Asie et dans le nord de l’Afrique, régions dont elle est originaire.
Elle est parfois appelée haut liseron, racine-vierge, raisin du Diable, sceau de Notre-Dame ou vigne noire.
Dans le sud de la France, elle est couramment désignée par son nom occitan « reponchon »2 (qui se prononce répountsou) ou « ré(s)pountchou ».
C’est une espèce de plante à tige grêle, volubile, pouvant atteindre 3 m de long. Elle est vivace grâce à une grosse racine, noirâtre, tubérisée, en forme de navet et qui émet chaque année de nouveaux bourgeons.
Les feuilles alternes, à pétiole muni de deux glandes, sont cordées (en forme de cœur), à sinus très ouvert, acuminées, minces, luisantes. Fait exceptionnel pour une monocotylédone, le limbe est constitué d’un réseau de nervures non parallèles.
Les fleurs jaune-verdâtre sont petites (3-6 mm de diamètre) et réunies en grappes. Les sexes sont séparés (plante dioïque). Les fleurs mâles sont disposées le long de racèmes grêles de 5-10 cm de long, les femelles en groupes serrés. La floraison a lieu en avril-mai-juin, suivant le climat.
Les fruits sont de petites baies rouges, brillantes, juteuses, de 12 mm de diamètre, persistantes l’hiver après la sénescence des feuilles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dioscorea_communis
Distinguer le tamier commun de la bryone dioïque
Ces deux plantes se ressemblent, bien que la bryone dioïque, Bryonia dioica, fasse partie des Cucurbitacées ; mais il ne faut pas les confondre, car la bryone est très toxique. Pour les distinguer, on regarde si la plante a des vrilles pour s’accrocher au support : la bryone est caractérisée par ses vrilles tandis que le tamier commun n’en a pas.
https://www.aujardin.info/plantes/tamus-communis.php
La Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys L.), est une petite plante à fleurs bleues appartenant au genre Veronica, fréquente dans les prés et les bois clairs, souvent en zones montagneuses. Elle est parfois appelée Fausse Germandrée (nom vernaculaire).
Plante herbacée basse, le plus souvent rampante, à tiges fines rougeâtres et velues. Feuilles également velues, opposées, ovales et dentées, sessiles ou à très court pétiole. Ses feuilles sont sinuées à la façon de celles du chêne, d’où son nom chamaedrys en latin scientifique (du grec khamaidrus « petit chêne », formé de khamai « à terre » c’est-à-dire « petit » et drus, « chêne »).
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_petit-ch%C3%AAne
De toutes les véroniques, la véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys) est ma préférée. C’est celle aux grandes fleurs d’un bleu intense et profond, celle que mes amis les Naturalistes Parisiens m’ont appris à reconnaître, non pas par ses fleurs, ses sépales ou ses feuilles, mais bien grâce aux poils de sa tige! La caractéristique de la véronique petit-chêne est que sa tige porte 2 lignes de poils diamétralement opposées.
http://notesdeterrain.over-blog.com/2016/05/veronique-petit-chene.html
Le Géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum), est une plante (annuelle ou bisannuelle) de la famille des Géraniacées.
Son nom proviendrait davantage de sa couleur rougeâtre, ruber en latin, qui par corruption a donné « robert », que du nom du premier évêque de Salzbourg, Rupert qui — dit-on — utilisait les vertus médicinales de cette plante contre les hémorragies en raison de sa richesse en tanins
Très odorant, le géranium robert dégage une odeur fétide très forte et âcre encore plus intense lorsqu’on froisse ses feuilles entre les doigts. Les poils rendent la plante poisseuse tant leurs glandes sont remplies d’essence aromatique.
Toutes les parties de la plante ont été utilisées en pharmacopée traditionnelle, grâce à la présence de différents composés (tanins, huile essentielle, acide citrique, principe amer, la géraniine). Selon le principe de la théorie des signatures, une plante qui possède des pigments rouges est censée régénérer le sang ou soigner les maux liés à la circulation sanguine (usage comme hémostatique, cicatrisant, problèmes cardiaques), certaines des propriétés du Géranium ayant reçu une confirmation scientifique.
Son huile essentielle est réputée antiseptique. Associée à la bistorte, l’aigremoine et le chêne, elle devait guérir la diarrhée de l’enfant ou de l’adulte.
Les extraits de cette plante contiennent des quantités importantes de vitamines A, B et C ainsi que des sels minéraux (calcium, potassium, magnésium, fer, phosphore, et germanium utilisé en médecine alternative pour ses propriétés cytotoxiques)
Sa racine était utilisée pour tanner les cuirs (richesse en tanin). Les feuilles fraîchement cueillies dégagent une odeur, liée à la présence d’huile essentielle, rappelant celle des pneus brûlants lorsqu’elles sont froissées ou écrasées. Si elles sont frottées sur le corps, leur odeur désagréable est censée repousser les insectes de toutes sortes (moustiques, guêpes, frelons). C’est la raison pour laquelle certaines espèces de Géranium à forte odeur sont disposées sur les balcons, le long des terrasses et des piscines
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ranium_Herbe_%C3%A0_Robert
Le Geranium robertianum possède des propriétés antioxydantes, antihémorragiques, protectrices des muqueuses, astringentes, antibactériennes et antifongiques, anti-inflammatoires, hypoglycémiantes, cytotoxiques et diurétiques.
Il a été démontré que les propriétés antioxydantes des plantes sont étroitement liées à la présence de composés phénoliques. Parmi les composés phénoliques du géranium herbe à Robert, on trouve en partie des flavonoïdes dont les quantités peuvent être importantes. Certains flavonoïdes qui prédominent sont des molécules antioxydantes. L’activité antioxydante de cette espèce est d’un intérêt particulier compte tenu de son effet bénéfique sur la santé humaine
https://www.leveilsauvage.fr/2018/06/07/le-g%C3%A9ranium-herbe-%C3%A0-robert
Alliaire
Alliaria petiolata (Alliaire) appartient à la famille Brassicaceae, dont les membres, souvent cultivés par l’homme, se démarquent par leurs saveurs remarquables et recherchées (choux, navet, moutarde, raifort, roquette, cresson…).
Les feuilles dentées et cordées à son sommet (mais réniformes et crénelées à la base de la plante) pourraient, faute d’attention, faire penser à la piquante Ortie… Ses petites fleurs blanches à quatre pétales empêchent toute confusion, de même que l’odeur d’ail dégagée par ses feuilles lorsqu’elles sont froissées entre les doigts. En effet, Allium en latin, c’est l’ail.
A l’image de l’Ail, on lui reconnait des vertus antiseptiques (désinfectantes) lorsqu’elle est appliquée en cataplasme, sur des plaies mineures ou des piqûres d’insectes. Mais c’est surtout en bouche que la Sauvage se démarque.
L’Alliaire est un comestible prisé, riche en vitamine C. Son odeur ne trompe pas : ses jeunes feuilles crues et hachées (et seulement crues, elles n’ont que peu d’intérêt gustatif une fois séchées ou cuites) offrent un léger goût aillé ; sans les désavantages de l’ail, c’est à dire sans laisser une haleine délicate à celui qui la consomme !
https://www.sauvagesdupoitou.com/81/355
La bugle rampante (Ajuga reptans), également appelée petite consoude ou herbe de saint Laurent, est une petite plante vivace parfaitement rustique, persistante, rhizomateuse, dont on trouve l’espèce sauvage dans les bois, les lieux ombragés et les prés humides, avec une tendance envahissante puisque ses stolons s’enracinent de place en place.
Sa tige est velue, avec des feuilles vert foncé, opposées, allongées et arrondies, un peu gaufrées. Des fleurs bleu vif à deux lèvres forment des épis terminaux au milieu de feuilles et de bractées pourprées, qui attirent les abeilles.
Durant très longtemps, notamment à la Renaissance, la bugle rampante était le remède de base du médecin qui l’utilisait pour soigner les plaies, les hémorragies, les affections pulmonaires ainsi que pour ses propriétés anti-inflammatoires et antirhumatismales du fait de l’harpagocide qu’elle contient.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1293-bugle-rampante-ajuga-reptans.html
L’oenanthe safranée (Oenanthe crocata) est une plante herbacée vivace de la famille des Ombellifères, à odeur de persil, qui peut atteindre 1,5 m en été. Elle pousse dans les milieux humides, en particulier les fossés, et est très répandue dans l’Ouest de la France où elle est souvent appelée pimpin ou pensacre. Elle fleurit en juin-juillet, avec des petites fleurs blanches organisées en ombelle.
L’oenanthe possède de grandes racines renflées souterraines qui laissent exsuder un liquide jaune à la coupe (d’où le nom de safranée). Toute la plante est toxique, mais les racines le sont beaucoup plus que les tiges et les feuilles, et ce sont elles qui sont généralement à l’origine des intoxications chez les animaux.
https://www.centre-antipoison-animal.com/oenanthe-safranee.html
Renoncule rampante :
Les signes distinctifs qui nous permettent de reconnaître Ranunculus repens sont ses feuilles composées en trois lobes, dont le principal semblant avoir un mini pétiole (un pétiolule); et surtout, ses longs stolons (tiges rampantes) qui lui permette de se dupliquer et de s’étendre sur de grands territoires, comme le ferait un fraisier.
Ranunculus repens est toxique lorsqu’elle est fraîche, mais perd de sa dangerosité une fois coupée et séchée. Elle peut être incorporée, après fauchage, dans les foins donnés aux animaux de ferme. Elle fut parfois consommée cuite par l’homme lors de périodes de famines… On lui reconnaît des qualités analgésiques (diminution de la sensation de la douleur), mais sa toxicité réserve définitivement son usage au corps médical. Toutes les Ranunculus sont d’ailleurs inscrites à la liste B de la pharmacopée française qui recense les plantes médicinales dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu !
La Renoncule âcre (Ranunculus acris) est une vivace au port dressé et ramifié, aux feuilles palmatifides, mais sans pétiolule. Elle illumine les prairies fraiches, les lisières et les fossés au printemps.
https://www.sauvagesdupoitou.com/49/363
Renoncule âcre (Ranunculus acris L.)
Plante de la famille des Ranunculaceae, aussi appelée Bouton d’or. Elle fleurit de mai à juillet.
Les feuilles sont simples. Elles sont profondément découpées, pétiolées, avec un pétiole très allongé dans le cas des feuilles basales.
Elles ont un limbe mince. Leur face supérieure est poilue, leur face inférieure glabre ou poilue :
http://abiris.snv.jussieu.fr/flore/descriptions/Renoncule_acre.html
Le bouton d’or est une petite fleur jaune que tout le monde connait, un terme utilisé depuis des générations pour qualifier une petite fleur simple et dorée, qui pousse dans les prairies. Mais plusieurs espèces de renoncules se rassemblent sous ce nom d’usage, proches et difficiles à différencier : notamment, la renoncule acre, Ranunculus acris et la renoncule rampante, Ranunculus repens, dont les fleurs se ressemblent. Botaniquement parlant, le véritable bouton d’or est la renoncule acre, moins répandue, et surtout non envahissante.
Description de la renoncule rampante
C’est une plante ayant une taille très variable, de 5 à 30 cm de hauteur, suivant son milieu de vie ; petite dans une zone piétinée comme la pelouse, ou haute dans une prairie ou en bordure de chemin. Les feuilles sont disposées en rosette basale ; Ce sont des feuilles à trois folioles lobées de trois à 8 cm , portées par un long pédoncule.
La Renoncule rampante est toxique lors qu’elle est fraiche : lorsqu’elle est écrasée, donc mâchée, elle libère des enzymes qui elles-mêmes ouvrent les vésicules stockant l’anémonine, une toxine irritante au toucher, et provoquant des indigestions, inflammation du tube digestif et diarrhée. C’est un stratagème pour se protéger de la prédation, cette réaction chimique rend la plante amère, et les animaux l’évitent. Une fois sèche ou cuite la plante perd sa toxicité. Elle peut donc être incorporée dans le foin pour les animaux.
Elle possède également la particularité d’inhiber la croissance des plantes voisines, surtout des fabacées (par ex le trèfle). Du point de vue médicinal, la plante peut être utilisée pour un usage analgésique.
https://www.aujardin.info/plantes/ranunculus-repens.php
Trèfle, trèfle commun, trèfle rouge, herbe à vache, trèfle pourpre, trèfle d’Espagne, trèfle rose, trèfle violet, trèfle des prés3,4.
Les feuilles sont formées de trois folioles elliptiques à ovales, à marge entière, vertes avec en général un croissant blanchâtre caractéristique.
Connu et apprécié depuis l’antiquité, le trèfle violet cultivé est probablement originaire d’Espagne. Il est commun dans différents pays d’Europe et dans toute la France métropolitaine en particulier. C’est une des principales espèces fourragères en Scandinavie, au Canada, mais il est également présent sur le pourtour du Bassin méditerranéen
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%A8fle_des_pr%C3%A9s
Trifolium pratense (Trèfle des prés ou Trifa en poitevin-saintongeais) appartient à la famille Fabaceae (c’est une Légumineuse). Cette Sauvage vivace est à l’origine de variétés appréciées et cultivées par l’homme; Trifolium pratense se démarque par ses capacités à capter l’azote de l’air pour le stocker dans le sol (engrais vert), à offrir un couvert tout en améliorant la capacité de drainage du sol, et surtout par la haute teneur en protéine de ses célèbres feuilles trifoliées (fourrage pour le bétail).
https://www.sauvagesdupoitou.com/83/359
La Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys L.), est une petite plante à fleurs bleues appartenant au genre Veronica, fréquente dans les prés et les bois clairs, souvent en zones montagneuses. Elle est parfois appelée Fausse Germandrée (nom vernaculaire).
Plante herbacée basse, le plus souvent rampante, à tiges fines rougeâtres et velues. Feuilles également velues, opposées, ovales et dentées, sessiles ou à très court pétiole. Ses feuilles sont sinuées à la façon de celles du chêne, d’où son nom chamaedrys en latin scientifique (du grec khamaidrus « petit chêne », formé de khamai « à terre » c’est-à-dire « petit » et drus, « chêne »).
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_petit-ch%C3%AAne
De toutes les véroniques, la véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys) est ma préférée. C’est celle aux grandes fleurs d’un bleu intense et profond, celle que mes amis les Naturalistes Parisiens m’ont appris à reconnaître, non pas par ses fleurs, ses sépales ou ses feuilles, mais bien grâce aux poils de sa tige! La caractéristique de la véronique petit-chêne est que sa tige porte 2 lignes de poils diamétralement opposées.
http://notesdeterrain.over-blog.com/2016/05/veronique-petit-chene.html
Le Géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum), est une plante (annuelle ou bisannuelle) de la famille des Géraniacées.
Son nom proviendrait davantage de sa couleur rougeâtre, ruber en latin, qui par corruption a donné « robert », que du nom du premier évêque de Salzbourg, Rupert qui — dit-on — utilisait les vertus médicinales de cette plante contre les hémorragies en raison de sa richesse en tanins
Très odorant, le géranium robert dégage une odeur fétide très forte et âcre encore plus intense lorsqu’on froisse ses feuilles entre les doigts. Les poils rendent la plante poisseuse tant leurs glandes sont remplies d’essence aromatique.
Toutes les parties de la plante ont été utilisées en pharmacopée traditionnelle, grâce à la présence de différents composés (tanins, huile essentielle, acide citrique, principe amer, la géraniine). Selon le principe de la théorie des signatures, une plante qui possède des pigments rouges est censée régénérer le sang ou soigner les maux liés à la circulation sanguine (usage comme hémostatique, cicatrisant, problèmes cardiaques), certaines des propriétés du Géranium ayant reçu une confirmation scientifique.
Son huile essentielle est réputée antiseptique. Associée à la bistorte, l’aigremoine et le chêne, elle devait guérir la diarrhée de l’enfant ou de l’adulte.
Les extraits de cette plante contiennent des quantités importantes de vitamines A, B et C ainsi que des sels minéraux (calcium, potassium, magnésium, fer, phosphore, et germanium utilisé en médecine alternative pour ses propriétés cytotoxiques)
Sa racine était utilisée pour tanner les cuirs (richesse en tanin). Les feuilles fraîchement cueillies dégagent une odeur, liée à la présence d’huile essentielle, rappelant celle des pneus brûlants lorsqu’elles sont froissées ou écrasées. Si elles sont frottées sur le corps, leur odeur désagréable est censée repousser les insectes de toutes sortes (moustiques, guêpes, frelons). C’est la raison pour laquelle certaines espèces de Géranium à forte odeur sont disposées sur les balcons, le long des terrasses et des piscines
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ranium_Herbe_%C3%A0_Robert
Le Geranium robertianum possède des propriétés antioxydantes, antihémorragiques, protectrices des muqueuses, astringentes, antibactériennes et antifongiques, anti-inflammatoires, hypoglycémiantes, cytotoxiques et diurétiques.
Il a été démontré que les propriétés antioxydantes des plantes sont étroitement liées à la présence de composés phénoliques. Parmi les composés phénoliques du géranium herbe à Robert, on trouve en partie des flavonoïdes dont les quantités peuvent être importantes. Certains flavonoïdes qui prédominent sont des molécules antioxydantes. L’activité antioxydante de cette espèce est d’un intérêt particulier compte tenu de son effet bénéfique sur la santé humaine
https://www.leveilsauvage.fr/2018/06/07/le-g%C3%A9ranium-herbe-%C3%A0-robert
La bugle rampante (Ajuga reptans), également appelée petite consoude ou herbe de saint Laurent, est une petite plante vivace parfaitement rustique, persistante, rhizomateuse, dont on trouve l’espèce sauvage dans les bois, les lieux ombragés et les prés humides, avec une tendance envahissante puisque ses stolons s’enracinent de place en place.
Sa tige est velue, avec des feuilles vert foncé, opposées, allongées et arrondies, un peu gaufrées. Des fleurs bleu vif à deux lèvres forment des épis terminaux au milieu de feuilles et de bractées pourprées, qui attirent les abeilles.
Durant très longtemps, notamment à la Renaissance, la bugle rampante était le remède de base du médecin qui l’utilisait pour soigner les plaies, les hémorragies, les affections pulmonaires ainsi que pour ses propriétés anti-inflammatoires et antirhumatismales du fait de l’harpagocide qu’elle contient.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1293-bugle-rampante-ajuga-reptans.html
La primevère officinale, expectorant
Primula officinalis, coucou, primevère officinale, primevère commune, herbe de Saint Pierre ou herbe à la paralysie est une plante vivace de 10 à 30cm de hauteur qui pousse en bord de routes et de chemins, dans les prés, pâturages, clairières et bois clairs ensoleillés. Essentiellement sauvage, elle peut être cultivée pour orner le jardin, mais généralement, les primevères hybrides aux fleurs plus grosses de différentes couleurs lui sont préférées.
Ses feuilles vert clair, gaufrées, forment une rosette dense sur le sol. Du cœur de cette rosette se développe une tige solitaire d’une vingtaine de centimètres qui arbore, à son sommet, une ombelle de fleurs jaune d’or munies de 5 taches orange à la base des pétales soudés entre eux. La floraison, souvent dès mars, est un indicateur printanier ! Elles dégagent un doux et léger parfum tandis que les racines exhalent un parfum anisé marqué, dès la moindre blessure.
La plante contient des flavonoïdes, dont la gossypétine, des saponosides triterpéniques, des hétérosides phénoliques, et la racine renferme une huile essentielle.
Les vertus médicinales de la primevère officinale
Ce sont les vertus expectorantes de la racine qui font la renommée de la primevère officinale en phytothérapie. En cas de toux grasse, de bronchite, de pneumonie, de coqueluche, elle aide à fluidifier les sécrétions bronchiques permettant une expectoration plus facile.
Les fleurs de primevère officinale ont également ces mêmes propriétés mais de façon moins marquée. En revanche, elles sont antispasmodiques, sédatives et anti-inflammatoires ce qui les rend utiles pour lutter contre les troubles du sommeil, l’asthme, les névralgies et maux de tête.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-3285-primevere-officinale.html
L’orchis mâle (Orchis mascula), encore appelée satyrion mâle, est une espèce d’orchidées terrestres européenne.
Les feuilles basales en rosette, sont oblongues et étroites, souvent tachées de brun-pourpre. L’inflorescence est un épi allongé de fleurs pourpres, parfois roses. Les fleurs apparaissent à l’aisselle de bractées aussi longues que l’ovaire. Les sépales latéraux sont écartés vers l’extérieur alors que le sépale supérieur et les deux pétales latéraux sont ramenés en casque au-dessus du labelle trilobé, formant grossièrement un losange, au centre plus clair et tacheté. L’éperon est dressé et aussi long que l’ovaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Orchis_m%C3%A2le
L’Orchis mâle est une espèce commune des fossés et bords de route. Ses milieux naturels en praires ou landes sont par contre en voie de disparition. Ses feuilles sont majoritairement tachetées.
https://www.sauvagesorchidees.com/genres/orchis
La violette odorante croît naturellement dans la France entière. C’est une petite plante vivace facile à reconnaître avec ses feuilles largement ovales, en coeur à la base, et ses fleurs à cinq pétales caractéristiquement disposés : les deux pétales latéraux sont rapprochés de l’inférieur, qui est muni d’un éperon à la base.
Les fleurs de la variété la plus courante sont d’un magnifique violet foncé et très odorantes. Elles étaient jadis couramment employées dans la cuisine à cause de leur parfum subtil et de leurs qualités décoratives.
Les feuilles et les fleurs de violette sont extrêmement riches en vitamines. Les feuilles contiennent quatre fois plus de vitamine C que les oranges (qui en sont habituellement considérées comme l’une des meilleures sources) et les fleurs trois fois plus.
Quant à la vitamine A, les feuilles de violette en sont plus riches que les épinards (soit neuf fois plus que les tomates environ). Elles renferment également des sels minéraux et, de même que les fleurs, une importante proportion de mucilage.
Feuilles et fleurs de violette sont adoucissantes, tant pour la peau que pour les muqueuses, et expectorantes. Elles sont excellentes contre la toux et les problèmes pulmonaires. Une couronne de violettes odorantes est censée éloigner la migraine.
http://lesglaneureuses.blogspot.com/2015/10/violette-sauvage.html
Ce qu’on désigne dans le langage courant comme une fleur de pissenlit est en réalité un ensemble de fleurs, toutes ligulées (=semblent n’avoir qu’un seul pétale). Ligule (=faux pétale) jaune or, dentée à l’extrémité.
Fleurs rassemblées au sommet de la tige, formant un capitule de 3 à 5 cm de diamètre.
Les fruits sont des Akènes rugueux, à aigrette se terminant par un « parapluie renversé », toutes orientées vers l’extérieur de manière à former une sphère duveteuse.
Cueillir un pissenlit en fruit pour souffler sur la boule floconneuse est un jeu aussi ancien qu’universel, dont l’objectif est de disperser les graines d’un seul souffle, tel les bougies d’un gâteau d’anniversaire. Les jeunes filles racontaient jadis que le nombre d’expirations nécessaires pour détacher l’ensemble des plumets correspondait au nombre d’années qu’elles devraient attendre pour se marier… Dans le Poitou, on pensait que les flocons s’envolaient dans la direction du futur bien-aimé !
Inutile de revenir sur les qualités gastronomiques du Pissenlit, elles sont connues de tous et surtout des amateurs des régimes de printemps « détox » et revitalisants. Le sauvageon est réputé diurétique : il est le « pisse au lit », inutile de vous faire un dessin ! Il semblerait pourtant qu’il n’ait jamais été domestiquée et cultivée avant le 19ème siècle ; il était sans doute autrefois répandu et récolté à l’état sauvage.
https://www.sauvagesdupoitou.com/83/342
La Jacinthe des bois ou Jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta) est une espèce de plantes vivaces. Elle appartient à la famille des Liliaceae selon la classification classique. La classification phylogénétique la place dans la famille des Hyacinthaceae (ou optionnellement dans celle des Asparagaceae).
Noms régionaux : Elle est encore appelée « jacinthe sauvage »
La jacinthe des bois est une vivace haute de 20 à 40 centimètres. Elle a un bulbe de la taille d’une noisette qui est muni de racines contractiles qui le font glisser plus profondément dans des couches du sol plus humides. Ses feuilles basales linéaires, par groupe de 3 ou 6, sont dressées puis recourbées. De forme lancéolée, leur limbe a une largeur de 7 à 16 millimètres.
Lors de la floraison (avril à mai), les fleurs sont regroupées sur un racème unilatéral semi-pendant (généralement 5–12 fleurs, exceptionnellement 3–32) qui donne à la plante l’aspect de dormir. Leurs tépales sont bleu mauve, recourbés ou enroulés à leur extrémité, donnant à la fleur une forme d’entonnoir long de 14-18 mm, muni de deux bractées à la base. La hampe florale qui monte jusqu’à 500 mm persiste, sèche, après la disparition des feuilles en juin2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyacinthoides_non-scripta
La jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta ou Endymion non-scripta) est une plante vivace faisant partie de la vaste famille des Liliacées. Trois espèces composent le genre.
La jacinthe des bois est originaire des prairies et des sous-bois de l’Ouest européen où elle forme de vastes tapis colorés au printemps. Cette plante bulbeuse laisse échapper de sa rosette de feuilles élancées une hampe florale de 40 cm de hauteur portant une grappe de petites fleurs en clochettes de couleur bleutée ou blanche.
La plante est toxique en cas d’ingestion, prévenez les enfants.
https://www.aujardin.info/plantes/jacinthe_bois.php
La cardamine est un genre qui comprend beaucoup d’espèces appréciant toutes les zones plutôt humides et ombragées. Il s’agit surtout d’adventices dont le rhizome fibreux ou écailleux participe à son développement rapide, la classant souvent parmi les plantes envahissantes.
Cardamine pratensis est la plus couramment rencontrée, on l’appelle couramment cardamine des prés, cressonnette ou cresson des prés parce que les feuilles de la base ressemblent à celles du cresson. Cette vivace en rosettes a des rhizomes courts, des feuilles mesurant entre 10 et 15 cm, gris-vert à plus foncées, lustrées, avec des paires de folioles (2 à 8) effilées, ovales, arrondies ou en forme de haricot. Ses plantules adventives sont peu appréciées des jardiniers.
Ses fleurs ont 4 pétales en croix et six étamines, elles sont blanches, lilas ou pourpres, et font entre 1 et 3 cm de diamètre. Elle bénéficie d’une très bonne rusticité : le gel ne l’anéantira pas !
Ses fleurs et ses jeunes feuilles cuites ou crues se mangent : riches en essences sulfurées, elles ont une saveur piquante et légèrement poivrée qui peut l’amener à remplacer la moutarde ou rappeler le wasabi.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1530-cardamine-pres.html
Plantago lanceolata, le Plantain lancéolé, Plantain étroit ou « Herbe à cinq coutures ou à cinq côtes1 » est une plante herbacée vivace de la famille des Plantaginacées.
Le plantain est utilisé en premier lieu contre toutes les maladies des organes respiratoires et tout particulièrement en cas d’engorgement des poumons, de toux grasse, de coqueluche, d’asthme pulmonaire, même en cas de tuberculose pulmonaire pour désinfecter les voies respiratoires. Au début du XXe siècle, l’abbé Johann Künzle (de), herboriste populaire suisse, écrit que « le plantain est utilisé, quelle que soit l’espèce, avec la racine, la plante avec les feuilles, la fleur et les graines. Il purifie comme aucune autre plante ne peut le faire le sang, les poumons et l’estomac et est indiqué pour cette raison aux personnes anémiques ou dont le sang est de mauvaise qualité, dont les poumons et les reins sont faibles, qui sont de pâleur maladive, qui ont des exanthèmes, des dartres ou qui toussotent, qui sont enroués, et restent maigres comme des clous même si on les gave comme des oies »3.
Le plantain s’utilise par infusion (1 cuillerée à café bombée de feuilles avec 1/4 de litre d’eau, laisser infuser brièvement), par cataplasme de feuilles broyées ou par sirop
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plantago_lanceolata
Le plantain lancéolé et le grand plantain
Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata) n’est pas à confondre avec le grand plantain ou herbe à cinq côtes (Plantago major) mais les deux espèces très communes dans les prés s’utilisent de façon identique, tout comme un troisième qui est le plantain moyen (Plantago media), ou plantain bâtard.
Le premier mesure 10 à 30 cm de hauteur avec des feuilles lancéolées disposées en rosette. Le second peut atteindre 40 cm, ses feuilles également en rosettes sont plus ovales et ont un long pétiole. Elles sont marquées par 5 nervures parallèles dans la longueur de la feuille, ce qui explique son nom commun d’herbe à cinq côtes.
Au cœur des rosettes, des tiges sans feuilles se dressent avec, à leur sommet, un mince épi cylindrique formé de minuscules fleurs blanchâtres à longues étamines saillantes. Les oiseaux se délectent des graines qui sont produites.
Ces deux espèces de plantain renferment des tanins, du mucilage, des flavoïdes, des acides phénols et des iridoïdes.
Il existe également le plantain psyllium (Plantago psyllium) appelé aussi plantain des Indes ou herbe à puces, qui se reconnait à ses fines tiges pointues un peu velues vert pâle, avec des épis courts portant des petites fleurs jaune pâle durant l’été, puis des graines minuscules.
Les vertus médicinales du plantain
Dans les affections respiratoires, en particulier en cas de bronchite chronique, de toux sèche et d’allergie, le plantain montre des effets anti-inflammatoires, anti-allergiques, antispasmodiques et antimicrobiens particulièrement intéressants.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1217-plantain.html
Silene latifolia (Compagnon blanc) appartient à la famille Caryophyllaceae, au côté de la Stellaire holostée ou de la Saponaire officinale par exemple, déjà croisées dans les pages du blog. A l’inverse de sa fausse jumelle aux fleurs rouges ou roses qui s’active en journée, le Compagnon rouge (Silene dioica), le Compagnon blanc préfère la vie nocturne : ce sont essentiellement les papillons de nuit qui assurent sa pollinisation, attirés par le parfum et le nectar que la Sauvage produit en plus grande quantité la nuit tombée.
Les Silènes doivent leur nom à leur à leur calice renflé qui rend hommage au dieu grec Seilênos — père adoptif du truculent Dionysos — qu’on représente généralement avec un gros ventre.
https://www.sauvagesdupoitou.com/82/348
Grande Marguerite
(Botanique) Plante herbacée vivace de la famille des astéracées originaire d’Eurasie et dont l’inflorescence est un grand capitule composé d’une couronne de ligules blanches autour d’un disque jaune.
https://fr.wiktionary.org/wiki/marguerite
La marguerite commune ou grande marguerite (Leucanthemum vulgare syn. Chrysanthemum leucanthemum) ressemble à la pâquerette mais en bien plus grande !
Elle réussit très bien en massif comme en bouquets grâce à ses grandes fleurs simples pouvant atteindre 10 cm de diamètre : capitules solitaires portant un disque de fleurons jaune vif et des ligules blanches.
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-221-marguerite-grande-chrysanthemum-leucanthemum.html
Polygala vulgaris, le Polygale commun, est une plante herbacée de la famille des Polygalacées, genre Polygala.
C’est une espèce commune dans les pelouses, les prés ou parmi les buissons. Il n’y a pas de rosette basale et les feuilles lancéolées sont toutes alternes. Les fleurs sont bleues à violettes, parfois roses ou blanches. La bractée médiane de chaque fleur est plus courte que le pédoncule floral
https://canope.ac-besancon.fr/flore/Polygalaceae/especes/polygala_vulgaris.htm
Si les Indiens d’Amérique utilisaient avant tout le polygala contre les morsures de serpent, cette plante herbacée soigne aussi les affections pulmonaires et respiratoires telles que la bronchite chronique, la toux ou la sinusite. Son efficacité a également été démontrée dans le traitement du psoriasis et de l’eczéma. Le polygala doit cependant être utilisé avec précaution, car il est émétique à hautes doses.
Expectorant et fluidifiant : par son action fluidifiante sur les muqueuses bronchiques (grâce aux saponosides qu’elle contient), la racine de polygala favorise l’expectoration, donc la respiration. Elle est par conséquent indiquée en cas d’affections pulmonaires comme la pleurésie, la coqueluche ou la bronchite chronique, mais aussi de toux sèche ou grasse et d’asthme.
Anti-inflammatoire : le polygala soigne les affections respiratoires comme le rhume et la sinusite. Cette plante est également utile en cas d’inflammation de l’estomac ou de l’intestin.
https://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/polygala.htm