« Randonnée à vélo sur La Grigonnais » est une présentation de deux circuits de randonnée à vélo sur la commune de La Grigonnais accompagnée d’une description du Patrimoine visible à proximité.



Grigonnais Circuit A Est Parking de la Mairie
Ancien Presbytère Mairie
A l’origine, La Grigonnais était un ancien hameau de la Paroisse de Vay dont il ne restait que quelques traces.
Dans l’année 1856, Monsieur MÉREL, prêtre de la paroisse de Vay, né à La Brunelais, y fit bâtir une petite maison de fermier. C’est après son arrivée sur La Grigonnais (en 1859) que germa l’idée de création d’une paroisse. Après la construction de l’église, inaugurée en 1862, la maison mise à disposition par l’Abbé MÉREL devint le presbytère de la paroisse en 1863. La maison de l’Abbé MÉREL n’est pas appropriée aux besoins d’une cure, Le nouveau presbytère fut construit en 1875, il est devenu la Mairie actuelle.
Le lieu d’implantation de l’église, du fait de la proximité de la maison de l’Abbé MÉREL destinée à devenir la cure, se fit en juillet 1859 pour « Les bois de La Grigonnais ». L’église est officiellement ouverte en 1862. La paroisse fut créée officiellement le 30 décembre 1863 par un décret impérial de Napoléon III et de Monseigneur JACQUEMET, évêque de Nantes.
Eglise Saint-Victor Architecture
La construction de l’église débuta en décembre 1859 pour une ouverture officielle le 21 septembre 1862. L’église St Victor a été construite en pierre de Nozay et tuffeau avec comme entrepreneur Monsieur Gilard.
De style néogothique, cette église en forme de croix latine possède des harpes de murs et des entourages d’ouvertures en tuffeau.
Du fait de l’absence initiale de cloches, les offices étaient annoncés par une clochette que l’on agitait à la main.
Le 9 juin 1876, le Conseil Paroissial décide de la construction du clocher.
Eglise St Victor Mobilier
Les six vitraux de la nef réalisés en 1890 par le Maître-Verrier Meuret, évoquent 42 scènes de l’Ancien Testament. Cette iconographie reprend, notamment, des thèmes directement liés à la libération d’Israël par le roi perse Cyrus. Dans le chœur, d’autres vitraux présentent les portraits de saints tel ce St Michel terrassant un ennemi de la religion.
Le Christ , sculpté en 1946 par Henri Wagner, de Nozay, pour la famille Malo de la Grigonnais, était initialement placé sur un calvaire.
Les intempéries l’ayant abîmé, il a été réparé et abrité dans l’église.


Le maître autel est orné de cinq statues en bois polychrome, sculptées par J.-P. Fréour, représentant les saints patrons des cinq frairies de la Grigonnais, parmi lesquels saint Victor, patron de la paroisse et ermite de Campbon au VIe siècle, St Ruellin, patron de la frairie de Licouët, et évêque de Tréguier et Saint Bily, patron de la frairie de Carheil, martyrisé par les Normands dans la première moitié du Xe siècle.
Eglise St Victor Mobilier
Cette église abrite une galerie de statuettes de saints, classée le 26 août 1962 à l’Inventaire des Monuments Historiques.
Posées sur les boiseries de chêne du cœur de style néogothique, ces statues représentent notamment St Vincent de Paul, Saint Rogatien et Donatien, .Saint Clair et Saint Félix de Nantes, Saint François d’ Assise
Les 28 statues, en plâtre polychrome, posées sur les boiseries du chœur, datent de 1879
De style néogothique, la chaire à prêcher, œuvre en chêne a été fabriquée par les établissements Barranger de Nantes en 1880. Classée en 1989 par le ministère des affaires culturelles, elle est ornée de seize statues polychromes représentant, notamment, les apôtres et les évangélistes.
Sur la photo, les évangélistes Marc, Jean et Luc, avec respectivement un lion, un aigle et un taureau
Maison de Caractère (Bédodu)
Le Manoir de Bédodu remonterait au début du XVIe siècle, il était construit en quartz et schiste.
Un acte notarié du 28 novembre 1686 mentionne les propriétaires de l’époque : Anne Mérel veuve de François Fresche sieur de Bedodu. La découverte d’ossements humains par un cultivateur dans les années 1930 confirme la thèse selon laquelle des émigrés se seraient fait tuer à cet endroit en voulant fuir pendant la Révolution. Deux supports de cheminée sculptés en têtes de bélier et des entrées voutées, désormais bouchées subsistent de l’ancien manoir, aujourd’hui restauré.


La Brunelais Croix À proximité croix
Croix À proximité croix latine en schiste du Moulin Hupel
La Barre Aillet
À proximité Le Vauguillaume
Le Moulin Rivaud. En 1537, un vassal du seigneur de Vay, jouit du Moulin à vent Rivaud: un demi-siècle plus tard, en 1585, celui-ci « est à présent bruslé ».
À proximité croix Chemin vers Bernusseau
Bernusseau
Chemin vers la Robinetière À proximité La Ville Ville
Croix
La Robinetière
Route vers Bernigaud
Bernigaud
La Guillaudais
Route vers Boisdin
Boisdin
Sites métallurgiques
Près des fermes de Boisdun et du Fayel, visibles sur cette carte de l’Atlas de Tollenare de 1855, les paysans ont détruits de « petites constructions circulaires » en briques dans lesquelles L. Maître en 1893 voit des fours pour traiter le minerai de fer.
« Les cultivateurs de Boisdun et du Fayel se rappellent parfaitement qu’en défrichant leurs landes, ils ont démoli de petites constructions circulaires de 1 m. 30 de diamètre, si remplies de briques bordées et brûlées, qu’ils sont convaincus d’avoir découvert des fours.
Leur impression se traduit de la même manière partout où ils renversent des creusets ou des forges ; ils répètent également la même formule : « Nous avons démoli deux ou trois fours. »
Voir reconstitution d’un four par l’INRAP © Hervé Paitier, Inrap 2012
Dès la fin du XIXe siècle, donc, l’historien Léon Maître et l’ingénieur des mines Louis Davy furent les premiers à s’intéresser à la longue histoire de la métallurgie du fer en Bretagne.


Les anciennes mentions de vestiges de fours attribués à l’époque gallo-romaine sont nombreuses, et Léon Maître a en outre avancé l’hypothèse que beaucoup de ces ateliers étaient sommairement fortifiés.
Cependant rien n’indique que les Châtelliers, s’ils ont effectivement été des ateliers fortifiés n’aient pas été utilisés après le Ve siècle.
Ancienne Voie romaine
Léon Maître en 1886 évoque cette voie romaine (que l’on suit en rouge sur cette carte de l’Atlas de Tollenare de 1855) : « Sur la lande de Clangaran, elle fait séparation entre les paroisses de Vay et de Puceul, et se voyait si distinctement il y a 50 ans, que M. Bizeul a pu mesurer sa largeur, qui n’était pas moindre de 12 m dans l’empierrement, et de 20 m , avec les accotements entre les contre-fossés, largeur exceptionnelle qui la classe dans la catégorie des voies militaires, dites consulaires ou impériales»
Des voies romaines sortant de Blain par Louis bizeul, Nantes 1845 :
« Ce qui m’a fait croire que la voie, depuis la fontaine Preslan, servait de limites aux communes de Vay et de Puceul, c’est qu’elle va passer en sortant de la lande de Clan-Garan, entre les villages du Fayet ou Foyet en Vay et l’Hôtel-Ferrant en Puceul.
Elle ne laisse le Fayet qu’à quelques centaines de mètres au nord puis traverse le bout septentrional du bois de Bot-Allard, et coupe aussitôt la grande route de Nantes à Rennes, à peu près à angle droit. »
Route vers Le Plessis Croix du Plessis
Le Sculpteur de cette croix en schiste de 1843 est Jean Perraud. Ouvragée, avec une petite niche dans le fût pour recevoir une statue, cette croix est ornée d’un Christ sculpté dans la masse.
Elle est l’une des 35 croix réparties sur le territoire de la commune
Les Rochettes
Cimetière
Sur le socle de cette croix pattée, de schiste, réalisée en 1864, un cadre vitré contient des photographies en médaillon des soldats de la commune morts lors de la Première Guerre mondiale.
Chemin vers l’étang L’étang
Salle le Mil’lieu Parking de la Mairie




Grigonnais Circuit B Ouest
Parking de la Salle du Mil’lieu
Avant 1885, La Grigonnais n’était qu’un modeste village, sur lequel on implanta l’église, en raison de la proximité d’une maison construite par le curé, destinée à devenir la cure de la nouvelle paroisse.
René ORION, juge de paix à Nozay et habitant le logis de « La Rochette » (actuellement le 6 de la Route de l’Océan), bon catholique mais fervent républicain et à ce titre, hardi défenseur de l’école laïque, fut l’instigateur de l’érection de La Grigonnais en section de commune en 1885. Pirudel Topographie
La commune se présente comme un plan incliné qui descend de 80 mètres au Nord-Est (La Platrouais) à 24 mètres au Sud-Ouest L’Etriché. On distingue deux bassins versants :
– Celui du ruisseau de Pirudel pour la majorité du territoire,
– Celui de la Blandinais en limite est du territoire.
Sa vallée est plus encaissée.
Pratiquement la totalité du territoire communal est drainé par le ruisseau de Pirudel devenant le ruisseau du Cep affluent rive gauche du ruisseau du Perche qui se jette dans l’Isac en amont de la commune de Blain. Route vers Beautrais
Moulin de Beautrait
Sur le territoire de la commune de la Grigonnais, on recensait en 1857 un moulin à vent, le Moulin Bautré qui appartenait à Monsieur Luce. Une ancienne minoterie de la seconde moitié du XIXe siècle et du XXe siècle, en quartz et schiste a été démolie sur le site de Beautrait. Succédant à un moulin, cette minoterie a été construite sur un tertre qui portait un nom d’origine bretonne, Bot Rieul, bot signifiant tertre, Rieul étant le saint protecteur de la frairie dont la chapelle se trouvait sur les landes à proximité.
La minoterie a appartenu à la famille Luce, dont l’un des membres, Henri, a été Directeur d’école et commandant dans la Résistance.
Francis Luce fut l’un des acteurs de la transformation de La Grigonnais en commune. La famille Luce va développer une politique meunière exceptionnelle. Un nouveau moulin à vent est achevé en 1889, remplaçant l’ancien moulin qui est démoli. Près de ce moulin est construite à cette époque une minoterie ultramoderne.


Cette minoterie prend de l’ampleur, et, en 1924, elle ravitaille en farine 6000 personnes. Entre 1936 et 1950, avec une capacité d’écrasement de 130 quintaux de blé en 24 heures, grâce à un moteur électrique, trois plansichters et cinq bluteries, Beautrais s’avère l’établissement meunier le plus important du Pays de Châteaubriant
à proximité : Maison de Caractère (Cran)
Cette maison à étage a été construite probablement aux environs de 1610, par la famille Henriet, de la Chesnaie de Cran, de religion protestante, alliée aux Rohan du Château de Blain.
Le seigneur de Rohan afferme des prés à Pierre Henriet, sieur de Cran, et le paye 9 sous par jour et par cheval quand il séjourne à Blain, celui-ci est en 1624, concierge du Château de Blain, il doit aussi nourrir les Daims du Parc.
Henri Henriet, fils ou frère de Pierre, sieur de Cran, est conseiller du roi, maître particulier et juge ordinaire des Eaux et Forêts du Gâvre et du Bas Comté
Près de Cran Carrières Sable rouge
Les sables rouges pliocènes sont des sables marins homogènes et de grains de même taille, fins à moyens, contenant une proportion notable de grains émoussés luisant, souvent mal ou pas stratifiés : leur teinte est normalement jaune, mais ils sont fréquemment rubéfiés à leur partie supérieure.
La puissance des dépôts pliocènes est variable et liée à l’irrégularité naturelle de la série aussi bien qu’à l’érosion : de moins d’un mètre à 15 m à la butte de Cran.
Un faciès sablo-graveleux correspond le plus souvent à la parie inférieure des « Sables rouges » : cependant, il pourrait également s’agir d’un faciès latéral de ces sables. On observe en effet localement un enrichissement des sables rouges en éléments grossiers de quartz, de grès ou de quartzites altérés et roulés. Dans ce cas les lentilles sableuses s’intercalent dans ces cailloutis.
Les gisements du Pliocène graveleux, notamment les gisements situés entre Vay et le Gâvre font l’objet d’importantes exploitations. L’épaisseur de la formation varie de 2 à 6 m, en fonction, en particulier, d’accidents tectoniques du substrat.
Croix de Guipha : Croix de pierre bleue pattée et trapue, avec niche sculptée dans son fût. À proximité La Place (Vay)


Sablières de la Place
Ancienne sablière possédant une flore pionnière remarquable ( 2 espèces protégées : une plante carnivore la Rossolis à feuilles rondes, et une petite fougère aquatique, la Boulette d’eau, abondante au nord de la plus petite sablière et en pleine expansion sur les vases sableuses de la plus grande. Les potentialités de ce site sont importantes au vu de l’évolution probable vers la lande humide et la présence dans des sablières proches de celles-ci, d’ espèces patrimoniales pouvant coloniser le site à moyen ou long terme. Sur le plan faunistique, ce site présente une glande richesse et diversité d’odonates avec 16 espèces s’y reproduisant dont plusieurs taxons rares.
Chemin vers l’Hôtel Bricaud Croix de la Gagnerie
Blouzac Route vers Le Cep Le Cep
Zones humides à Fritillaires
La Fritillaire, parfois appelée « Gogane » ou « Œuf de pintade » est une tulipe sauvage typique des zones humides dont elle indique le caractère permanent (non semée ou retournée).
De floraison très précoce (mars et avril) et particulièrement éclatante, avec ses clochettes violines, elle se révèle être un très bon indicateur de la valeur floristique potentielle d’une prairie.
Elle se développe aussi très souvent dans des prairies qui ont un intérêt pour une espèce de faune rare ou menacée, comme le Râle des genêts ou le Tarier des prés. Ces espèces sont un enjeu majeur pour la région Pays de la Loire .
Le nom donné à cette fleur est descriptif puisque « Fritillaria » vient de « Fritillus », soit « cornet pour jeter les dés » en latin, et que « meleagris » signifie « pintade », les pétales tachetés de la Fritillaire rappelant le plumage de l’oiseau.
La floraison de la Fritillaire est précoce. Sous nos latitudes elle débute en moyenne mi-mars et dure environ un mois. Des variations peuvent cependant être observées selon la localisation et le caractère humide des stations.


ZNIEFF du ru du Perche
Anciennes sablières en eau progressivement recolonisées par la végétation et zone bocagère constituée de prairies naturelles situées en bordure de petits ruisseaux d’eau courante.
Zone présentant une intéressante diversité de formations végétales abritant plusieurs plantes rares ou peu communes.
Intéressante diversité d’odonates dont des espèces de libellules et d’agrions rares ou peu répandues dans notre région. Le cours du ruisseau du Perche, abrite une Ichtyofaune peu courante (certaines espèces, rares ou peu courantes pour le département, indiquent une eau de de bonne qualité.
Route vers la Noë de la Barre Croix Route vers la Noë Martin Route vers l’Hôtel Cossard
Croix Route vers Carheil À proximité L’Hôtel Cossard
Carheil Vers Bel-Air Bel-Air Croix
La Doussais La Roulais
Sur le ruisseau de Pirudel, la famille d’Avaugour, seigneur de Vay, possède en 1473, le Moulin à eau de Belousac, et en 1556, le moulin à eau de la Roulais; En 1558, ce dernier semble arrêté et on ne trouve pas de trace de Belousac après cette date.
Vers Pirudel
Croix Pattée en pierre bleue sur socle de schiste taillé
Croix plate en schiste à l’intersection de la route de Puceul et du bourg de la Grigonnais
Traversée de la D35 vers le parking de la Salle du Mil’Lieu.
