Randonnées à vélo sur La Grigonnais Patrimoine Visible

Deux circuits de randonnée à vélo de 12 et 13 km sur la commune de La Grigonnais parcourent des routes ou des chemins peu fréquentés. Le Patrimoine visible à proximité des circuits est détaillé dans les paragraphes suivants.

3 La Grigonnais A (13 km), carte visible dans une version gratuite de : https://www.komoot.com/fr-fr/tour/914079757

4 La Grigonnais B (12 km), carte visible dans une version gratuite de : https://www.komoot.com/fr-fr/tour/914093158

A l’origine, La Grigonnais était un ancien hameau de la Paroisse de Vay.

En 1856, l’abbé MÉREL, prêtre de la paroisse de Vay,  y fit bâtir une petite maison.

Après la construction de l’église, la maison mise à disposition par l’Abbé MÉREL devint le presbytère de la paroisse en 1863.           Elle n’était pas appropriée aux besoins d’une cure, le nouveau presbytère fut construit en 1875, il est devenu la Mairie actuelle.

   La construction de l’église débuta en décembre 1859 pour une ouverture officielle le 21 septembre 1862.       

 L’église St Victor a été construite en pierre de Nozay et tuffeau . De style néogothique, cette église en forme de croix latine possède des harpes de murs et des entourages d’ouvertures en tuffeau.

Cinq portraits de saints sont présents dans le chœur de l’église. Les saints sont représentés en pied, avec dans le cadre du bas un épisode marquant dans l’histoire évoqué en leur honneur. 

Dans les attributs des saints on peut citer la lance pour l’archange Saint Michel, l’aigle pour Saint Jean l’évangéliste et les clés pour Saint Pierre.

Figurent également Saint Louis, roi de France et un ermite local : Saint Victor de Campbon, Saint protecteur de la nouvelle paroisse de La Grigonnais.

Les six vitraux de la nef réalisés en 1890 par le Maître-Verrier Meuret, évoquent 42 scènes de l’Ancien Testament.

Cette iconographie reprend, notamment, des thèmes directement liés à la libération d’Israël par le roi perse Cyrus.

De style néogothique, la chaire à prêcher, œuvre en chêne a été fabriquée par les établissements Barranger de Nantes en 1880. Classée en 1989 par le ministère des affaires culturelles, elle est ornée de seize statues polychromes représentant, notamment, les apôtres et les évangélistes.             

Cette église abrite une galerie de statuettes de saints, classée le 26 août 1962 à l’Inventaire des Monuments Historiques.   

Posées sur les boiseries de chêne du cœur de style néogothique, ces statues représentent notamment St Vincent de Paul, Saint Rogatien et Donatien, .Saint Clair et Saint Félix de Nantes, Saint François d’ Assise , Germaine, Geneviève, Thérèse d’Avila. 

Les 28 statues, en plâtre polychrome, posées sur les boiseries du chœur, datent de 1879

Le Christ , sculpté en 1946 par Henri Wagner, de Nozay, pour la famille Malo de la Grigonnais, était initialement placé sur un calvaire.

 Les intempéries l’ayant abîmé, il a été réparé et abrité dans l’église.

Le maître autel est orné de cinq statues en bois polychrome, sculptées par J.-P. Fréour.

Elles représentent les saints patrons des cinq frairies de la Grigonnais, parmi lesquels saint Victor, patron de la paroisse et ermite de Campbon au VIe siècle.

St Ruellin, patron de la frairie de Licouët, et évêque de Tréguier et Saint Bily, patron de la frairie de Carheil, martyrisé par les Normands dans la première moitié du Xe siècle, sont également représentés.

Maison de Caractère (Cran) Cette maison à étage a été construite probablement aux environs de 1610, par la famille Henriet, de la Chesnaie de Cran, de religion protestante, alliée aux Rohan du Château de Blain.                  

Pierre Henriet, sieur de Cran, est en 1624, concierge du Château de Blain, il doit aussi nourrir les Daims du Parc.

Henri Henriet, fils ou frère de Pierre, sieur de Cran, est conseiller du roi, maître particulier et juge ordinaire des Eaux et Forêts du Gâvre et du Bas Comté.

Le Manoir de Bédodu remonterait au début du XVIe siècle, il était construit en quartz et schiste.

Un acte notarié du 28 novembre 1686 mentionne les propriétaires de l’époque : Anne Mérel veuve de François Fresche sieur de Bedodu

Dans cette commune rattachée à Vay au milieu du siècle dernier, on observe pas loin de trente-cinq croix.          

Patrimoine simple où la fonte était prioritaire (un certain nombre ont disparu le long de la RN 171).       Moins d’une dizaine en pierre bleue  ont été dressées entre 1842 et 1893 (celles datées) .         

La croix du Plessis est une croix à ergots très trapue avec un christ de petite taille (au dessin vu sur une demi-douzaine d’autres croix). Une des rares de ce genre à être datée (1842).

La Croix de la Guillaudais est une croix de section ronde de belle facture, au socle entièrement de pierres équarries, belle embase d’implantation du fût. Datée 1893.

La croix situé au carrefour sur la D35 est une des rares croix plates et pattées de pierre bleue.  Non datée.

La Fritillaire, parfois appelée « Œuf de pintade » est une tulipe sauvage typique des zones humides dont elle indique le caractère permanent (non semée ou retournée).                                    

La floraison très précoce (mars et avril) et particulièrement éclatante, avec ses clochettes violines, elle se révèle être un très bon indicateur de la valeur floristique potentielle d’une prairie.              

Le nom donné à cette fleur est descriptif, « Fritillaria » vient de « Fritillus »,« cornet pour jeter les dés » en latin, et « meleagris » signifie « pintade », les pétales tachetés de la Fritillaire rappelant le plumage de l’oiseau.

La floraison de la Fritillaire sous nos latitudes débute en moyenne mi-mars et dure environ un mois. Des variations peuvent cependant être observées selon la localisation et le caractère humide des stations.

Le règlement d’urbanisme instaure une protection des éléments bâtis et paysagers représentatifs de l’identité de LA GRIGONNAIS.

Ainsi, 75 constructions, situées dans le bourg mais aussi en campagne, sont protégées. Ces constructions sont identifiées sur le plan de zonage par un symbole.

Toute construction identifiée au plan de zonage, est soumise au régime du permis de démolir. Par ailleurs, tous les travaux réalisés sur ces éléments doivent être conçus dans le respect des caractéristiques du patrimoine à préserver.

Ont été identifiés, notamment, 20 Palis ou murs de pierre, 19 croix ou calvaires, 11 fours à pain, 9 puits, 9 constructions, 2 ponts, 1 pigeonnier,  Le Puits de la Salle du Mil’lieu et le pigeonnier du bourg sont deux de ces éléments.