Vitraux des Eglises de l’Ouest Nozéen

Vitraux de la région de Nozay

Les ateliers de Peintres Verriers Nantais

A Nantes dans les années 1845-50, François Eugène Denis (1828-1878) et René Echappé (1821-1874) s’intéressent à cet art renaissant. Les ateliers de ces deux artistes sont très vite florissants et œuvreront pendant près de trente ans.

Après la mort d’Eugène Denis, sa veuve continue l’activité avec ses contremaîtres Gérard et Uzureau.

René Echappé se fait aider par Armand Réby (arrivé à Nantes vers 1850) et lorsqu’il réduit son activité dans le début des années 1860, celui-ci créée son propre atelier.

À son décès en 1874, l’atelier est repris par Emile Paris. Sous le nom Paris-Reby cet atelier sera actif jusqu’à la fin du siècle et Emile Paris créera encore des vitraux début XXe s.

Henri Ely, d’origine allemande crée son propre atelier vers 1865 après être venu travailler chez Eugène Denis.

En 1883, il retourne travailler en Allemagne laissant ses fils contacter la clientèle.

Dans ce contexte Antoine Meuret crée son propre atelier vers 1874, car l’entretien et le décor des baies dans les églises existantes et la mise en place des verrières dans les constructions nouvelles offrent des possibilités d’activité à de nombreux artistes.

Il Travaillait auparavant avec Armand Réby; mais, au décès de celui-ci en 1874, son gendre, Emile Paris, jeune peintre talentueux prenant la direction de l’atelier (Paris-Reby), il décide de créer son propre atelier avec Félix Lemoine.

En 1876, Charles Jean Vrait épouse Marie Isabelle Meuret, ils sont tous les deux impliqués dans l’activité de l’atelier.

Eglise de La Chevallerais

La Chevallerais

Ces planches (Vitraux de l’église de La Chevallerais) représentent six des seize vitraux de l’église de La Chevallerais.

Deux représentent les portraits en pied de personnages religieux sans autre attribut. On y distingue, notamment, Joseph avec l’enfant Jésus et Sainte Anne avec la vierge adolescente.

Un vitrail est constitué de grisailles avec des entrelacs et des figures géométriques. Cinq autres grisailles du même genre figurent dans l’église et notamment une paire de vitraux dans chacune des deux chapelles latérales.

Dans la nef, cinq épisodes de la vie religieuse ou d’événements locaux sont représentés comme les deux vitraux figurant ici : La vierge ND de bonnes nouvelles confiée à une enfant par un patriote lors de la Révolution et l’atelier de Nazareth.

Une partie des vitraux a été réalisée en 1928 et 1938.

Eglise de La Grigonnais

Ces planche (Vitraux de l’église de La Grigonnais 1) représentent trois portraits de saints présents dans le chœur de l’église.       

Les saints sont représentés en pied avec parfois leurs attributs, avec dans le cadre du bas un épisode marquant dans l’histoire évoqué en leur honneur.

Dans les attributs des saints on peut citer la lance pour l’archange Saint Michel, l’aigle pour Saint Jean l’évangéliste et les clés pour Saint Pierre.

Figurent également un roi : Saint Louis, roi de France entre 1226 et 1270, canonisé en 1297 et un ermite local : Saint Victor de Campbon, choisi comme Saint protecteur de la nouvelle paroisse de La Grigonnais dont l’église est construite entre1859 et 1862.

Dans ces planche (Vitraux de l’église de La Grigonnais ) figurent 40 des 48 scènes de l’ancien testament déclinées dans six verrières de la nef de l’église Saint Victor.

On peut y voir notamment : Abraham renonçant au sacrifice de son fils; Moïse recevant les Tables la Loi portant les Dix Commandements; l’Arche d’Alliance, coffret contenant les Tables de la Loi porté pour franchir le Jourdain; Jonas rejeté par une baleine sur le rivage; Isaïe prédisant la venue du prophète sept siècles auparavant…

Dans les chapelles latérales sont également présentes deux doubles verrières sur la vie de la Vierge et de Jésus et des épisodes historiques sur le thème du Sacré-Cœur comme le vœu de Louis XVI de consacrer son royaume au Sacré-Cœur…

Eglise de Marsac/Don

Dans ces planches (Vitraux de l’église de Marsac/Don ) figurent quatorze des seize saints et personnages de l’histoire religieuse présentés en pied avec ou non les armoiries.

Sont représentés : Joseph et l’enfant jésus, Sainte Anne et la vierge adolescente, Saint Martin, St jean l’évangéliste avec l’aigle, Sainte Marie et l’enfant Jésus, Saint Isidore, Le Sacré-Cœur de Jésus, St Michel terrassant le démon, Sainte Monique et Saint Augustin, Saint Sébastien transpercé par les flèches, l’évêque St Martin de Tours, Jeanne d’Arc.

Quatre des quatorze vitraux sont signés Henri Uzureau et datés de 1899 sous le pontificat de Léon XIII

Une verrière représentant Sainte Philomène, vierge martyre, est signée Antoine Meuret, elle date de 1887.

Une autre, la dernière de la Planche, représentant Notre Dame du Sacré-Cœur, est signée Paris Réby (1880).

Eglise de Puceul

Dans ces 2 planches (Vitraux de l’église de Puceul 1) figurent les scènes présentes dans la verrière rosace nord de l’église St Martin de Puceul.

Neuf scènes historiques ou de la vie locale sont accompagnées de trois épisodes de l’histoire.

On peut ainsi distinguer notamment :

Le sacre de Charlemagne par le pape, le sacre d’un roi à Reims, Pierre l’Ermite prêchant la croisade tandis qu’Urbain II bénit X, Conversion d’Henri IV (Paris vaut bien une messe), Vœu de Louis XIII, Mort de Saint Louis, Lamoricière dans une bataille avec les zouaves pontificaux, le baptême de Clovis.

Dans ces deux planches (Vitraux de l’église de Puceul 2) figurent les scènes présentes dans la verrière rosace sud de l’église St Martin de Puceul.

Neuf scènes historiques régionales sont accompagnées de trois épisodes de l’histoire de France.

On y distingue des épisodes plus locaux comme une messe interdite pendant la Révolution la découverte d’une statue de la Vierge sans doute les funérailles de Lamoricière.

Ces planches (Vitraux de l’église de Puceul 3) présentent un des six vitraux retraçant les épisodes marquants de la vie de St Martin, patron de la paroisse et neuf scènes tirées de trois vitraux présentant des événements de la vie locale.

Ainsi sont illustrés :

Une procession à la Chevallerais, Incendie de l’église à la Révolution par des patriotes, Reconstruction de l’église.

La Chevallerais : Accident de chasse d’un chevalier, Vœu pour la guérison du chevalier, Construction de la Chapelle dédiée.

Apparition de Sainte Marie à un bucheron, découverte d’une statue de Notre Dame, Construction d’un oratoire par ce bucheron en l’honneur de Notre Dame.

Ces vitraux sont signés Paris-Réby 1897

Eglise de Saffré