Chapelle de la Magdelaine
À trois kilomètres au nord-ouest du Gâvre, sur la droite de la voie ferrée de Nantes à Rennes, cette chapelle est édifiée à la même époque que les maladreries de Saint-Lazare, dont Marie-Madeleine ou Marie de Magdala, appelée aussi Marie la Magdaléenne, la sainte patronne. Elle renferme une crédence d’origine et une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVe siècle représentant la Vierge de Notre-Dame de Grâce.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_de_la_Magdelaine_du_G%C3%A2vre
La Vierge est représentée debout, serrant sur sa poitrine l’enfant Jésus reposant sur son bras gauche, tandis qu’elle l’entoure de son bras droit. Le buste est entièrement dévié, attitude propre aux madones du XVe siècle.
http://lafrancedesclochers.xooit.com/t48-Gavre-Le-44130.htm
Des vitraux contemporains pour la chapelle de la Magdelaine au Gâvre
Pour les six baies de l’édifice, Solène Daoudal a proposé une création contemporaine inspirée de l’esprit des lieux.
Il s’agit de ceindre le bâtiment d’une “fôret vitrail” qui évoque les bois qui cernent le hameau & la chapelle de la Magdelaine.
Des rameaux d’émail jouent du contraste entre les applats mats du verre dépoli & les transparences colorées des verres soufflés.
Entre le souvenir de Vénus, la dédicace à Marie-Madeleine & le culte à la vierge allaitante, ce sont des figures de femmes & de mères qui sacralisent ici l’espace.
En évoquant une nature florissante, le motif des vitraux participe du même schéma symbolique : la forêt, un des premiers visage de la “mère nature”, relève du registre du féminin sacré. La baie d’axe a été choisie pour accueillir les premiers vitraux. Une recherche de mécénat est actuellement menée pour finaliser le projet.
La pose des vitraux a permis de réhabiliter la baie à meneau qui était auparavant masquée par une fenêtre de bois largement cimentée. Le choix technique de vitraux en un seul panneau a permis de ne pas diviser les lancettes horizontalement par des barlotières qui auraient alourdi le dessin & fragilisé le meneau.
La solidité de la verrière est alors garantie par plusieurs facteurs : l’entrelacement du chemin de plomb, le choix d’un plomb armé d’acier pour fermer le panneau & l’ajout de deux vergettes par lancette.
Scellées dans la pierre & maintenues au vitrail par des attaches soudées en bague, elles sont forgées pour suivre la ligne des plomb & se fondre dans le dessin. Un travail mené selon les normes des Monuments Historiques par l’atelier Solène Daoudal en collaboration avec le vitrailliste Laurent Rosier (Atelier Versicolore, Goven 35580). Atelier verrier Solène Daoudal L’Esturmel 44390 Saffré
http://www.ateliersolenedaoudal.fr/index.php?/creation/chapelle-de-la-magdelaine/